Bégaiement
Bonjour,
J'ai deux amis qui bégaient et ça me fait mal de les voir souffrir,surtout que cet endicap exclusivement «social » constitue une barrière relationnelle et personnelle évidente. Je voudrais avoir plus d'informations sur le sujet: les causes, les degrès de cet endicape mais surtout des solutions à ce problème, des solutions qu'on pourrait apporter nous mêmes pour aider ces personnes-là.
Merci d'avance!
Tout d'abord, le mot "endicape" comme tu l'a écrit s'écrit "handicap". Excuse moi de commencer par ca mais ca m'a fait bizarre...
Tout d'abord le bégaiement survient le plus souvent dans l'enfance ou le début de l'adolescnece, ou à l'âge adulte parès un traumatisme. Il touche plus fréquement les garçons que les filles.
L'origine du bégaiement reste pour le moment inconnue. Aucune théorie n'est d'accord avec les autres..
Malheureusement je ne pese pas que tu puisse apporter une grande aide à tes amis. Les causes de leur bégaiement peuvent être multiples et incertaines. Ils ont certainement déjà vu des spécialistes, et il n'y a qu'eux qui puissent améliorer leur condition de vie.
Je sais que dans certains cas le bégaiement s'atténue lors de l'entrée à l'âge adulte, mais parfois il persiste..
Il faut donc être patient, et la seule chose que tu puisse faire est encore de te montrer patient et compréhensif, ce qui n'est pas le cas de tout le monde malheureusement.
Si tu veux plus d'info tape bégaiement dans google et tu tomberas sur des sites interessants.
Bonne continuation!
Bonjour,
Je pense qu'il faut que tes amis réalisent que OK c'est pénible, ça va faire rigoler les personnes au début... mais après ça ne change rien: j'ai eu un prof de fac qui bégayait... au début, j'ai été prise d'un fou-rire irrépréssible, puis après on s'habitue vite, et en fait ça ne change en rien la perception qu'on a de la personne.
Le bégaiement n'empêche pas les bègues de s'exprimer (s'ils assument leur bégaiement et font avec), n'empêche pas les gens de les comprendre. C'est certainement moins gênant pour la communication qu'un accent très prononcé.
Et si les gens rigolent, bon, ils riront aussi au début de particularités physiques ou d'une personne qui a un tic de langage ou d'attitude... ensuite toute personne dotée d'une intelligence "normale" passera sur ces détails et s'intéressera au reste.
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Goddag
Des thérapeutes disent qu'on reste bègue mais qu'on apprends a le contourner, d'autres thérapeutes disent que c'est faux
et qu'on peut vraiment entièrement se sortir du bégaiement.
Je suis pas spécialiste(et c'est peut-être un peu simpliste de ma part) mais je me demande si les premiers ne se font pas le raisonnement:On bégaye quand on se pose la contrainte de parler correctement, or vouloir ne pas begayer c'est chercher a ne pas bégayer(ce qui est pour moi une erreur de raisonnement,je veux dire pour cette partie du raisonnement), ce qui revient a encore se poser la contrainte de parler correctement, donc il est impossible de ne plus bégayer.
Mais je pense que vouloir ne plus bégayer ça peut être accepter de bégayer pour se libérer de la contrainte le temps que les choses se rééquilibre avant de parvenir naturellement a ne plus bégayer, on peut alors vouloir ne plus bégayer et accepter de bégayer sachant que cela fera disparaitre le trouble.
Mais on est là dans une réduction car il y a aussi le problème de la contrainte sociale,
et il est vrai que cela rend le problème plus complexe,
mais je ne pense pas que ça(la contrainte sociale) doit être un argument pour dire qu'on peut pas s'en sortir.
Bonjour,
En fait le bégaiement peut avoir des origines différentes, plus ou moins définies et est souvent associé a d'autres troubles.
Mon fils ainé s'est trouvé face à ce problème. C'est un enfant dit "précoce" et en fait il veut tellement comprendre tout de suite et veut tellement être compris de suite, qu'il a terriblement peur d'être "jugé", mal compris ou incompris (peut-être parce que très jeune il n'avait déjà pas la même logique que ses copains et déroutait pas mal d'adultes de part son raisonnement).
Toujours est-il que c'était devenu une vraie galère pour lui de s'exprimer en public, ou lorsqu'il se savait écouté...
Nous avons vu un orthophoniste qui avait fait une spécialisation sur le bégaiement (un "simple" orthophoniste ne suffit généralement pas) et qui de plus était marié à une pédopsychiatre, et ensemble, ils ont élaboréune méthode qui a plutôt bien marché.
Tout ou presque reposait sur la maîtrise de la respiration . Mon fils avait à réciter des vers, des poêmes, voire même des chansons, tout en se deplacant dans la pièce et lui et l'orthophoniste se lançaient un ballon... Ca paraît bête, mais du coup mon fils se concentrait sur le ballon et pas sur ça façon de parler. Ca a beaucoup été axé sur l'humour, la detente, la maîtrise de soi, de sa respiration.
Au bout de deux mois à raison d'une heure par semaine, l'orthophoniste m'a fait inscrire mon fils au théâtre (c'était impensable avant), et il n'a bizarrement jamais bégayé sur scène! Même en répétition.
L'explication "psy" était qu'au théâtre ce n'était pas lui qui parlait, c'était un personnage qu'il incarnait, certes, mais ce n'était pas lui. Il n'était pas jugé sur CE qu'il exprimait.
En tout cas il ne bégaye plus du tout.
Il subsiste juste une espèce de lenteur (quelquefois exaspérante, mais...). Par exemple lui demander s'il veut ceci ou cela pour dessert...La réponse vient trois heures après...
Il me faut bannir les "dépêche-toi", "réponds", "je t'ai posé une question", "j'attends", enfin tout ce qui peut avoir une pression temporelle sur lui.
C'est comme si cela lui créait une sorte de bug, un bégaiement de la réponse.
Les questions sur lui-même sont impossibles , ou alors faut être très patients, car la réponse peut venir le lendemain.
A l'école ils sont avertis, et lui laissent plus de temps pour certaines réponses et ils essayent tous de maîtriser leus impatience à avoir une réponse.
En tout cas le bégayement proprement parler à complètement disparu, mais il continue le théatre et des exercices respiratiores de retour au calme, etc.
Etant donnée la multitude de signes associés (souvent la lenteur et la non réponse à des question personnelles)
son orthophoniste a dit qu'il fallait le considérér bégue à vie. En fait il s'agit de ne pas laisser le bégayement se réinstaller.
Mon fils vient d'avoir douze ans et est en cinquième avec d'excellents résultats scolaires, sauf pour la participation et ne voit l'orthophoniste qu'une fois par an maintenant.
Quand j'ai posé la question des causes ce serait lié à l'estime de soi, l'angoisse, le stress (une peur de ne pas être à la hauteur, plus de sa propre exigence que celle des autres d'ailleurs), un cerveau très rapide qui finit la phrase avant que la bouche ne l'ai formulée, ce qui fait un bug.
D'ailleurs tous les bègues que je connais parlent très très vite, comme s'il fallait vite finir la phrase pour ne pas être en décalage. Regardez l'humoriste Jamel Debbouze par exemple, il bégaye et a un sacré débit de parole et un esprit vif, aiguisé.
Maintenant je ne suis pas sure qu'il y ait une seule solution valable pour tout le monde, ni que ça marche à tous les coups (sinon on n'aurait plus de bègues).
Parcontre il est sur que le stress, l'angoisse y est pour beaucoup et la resiration à contre temps.
Du coup, il est sans doute plus facile de s'en débarasser tant qu'on ne le considère pas comme un handicap, juste comme un embêtement. et aussi la façon dont les autres le percoivent.
Les moqueries ou l'agacement des autres, voir l'empressement à finir le phrases ou les mots à la place des autres n'aident en rien.
Birger jarl, Hejsan hoppsan, petite question hors sujet: vos origines seraient -elles suèdoises? J'ai un oncle suèdois de Finlande (pour ce qui ne le sauraient pas en Finlande on ne parle pas le finlandais, mais le fonnois et le suèdois, mais avec un accent différent du suèdois de suède) qui s'appelle Jarl et même si j'ai habité là bas, c'était un prénom rare.
Celui qui ne tente rien, n'a rien!
Birger jarl, Hejsan hoppsan, petite question hors sujet: vos origines seraient -elles suèdoises? J'ai un oncle suèdois de Finlande (pour ce qui ne le sauraient pas en Finlande on ne parle pas le finlandais, mais le fonnois et le suèdois, mais avec un accent différent du suèdois de suède) qui s'appelle Jarl et même si j'ai habité là bas, c'était un prénom rare.
Non, Birger Jarl est un roi de suède, il est le fondateur de Stockolm et le premier de la dynastie des folkungar(1250-1390).
Jarl c'est aussi le titre d'une des 3 classes sociales qui ont été engendré par Rigr. Jarl signifierait roi
