ou l'astrologie, les lectures existentialise......et enfin l'isolement, le mutisme?
-----
ou l'astrologie, les lectures existentialise......et enfin l'isolement, le mutisme?
je ne connais pas assez le cas des névroses, pour les psychoses, cela me semble fort lié au fait que la morbidité est un trait de caractère essentiel de la personnalité schizotypique, par conséquent ils sont naturellement attirés par l'au delà, le mysticisme et donc les préoccupations métaphysiques.
Ce qui n'est à la base qu'un trait prononcé de la personnalité prend toute son ampleur lors de la psychose qui offre "une porte de sortie vers l'au delà"....et finalement, le retour de l'au delà est une phase de descente qui aboutit à l'isolement et l'apathie, le sentiment de n'appartenir à aucun des 2 mondes.
Hum... j'y verrais bien également une sorte de mécanisme de défense. Les gens "bien intégrés" et la société renvoient souvent au "psychotique" une image étrange, bizare de lui même (et à juste titre dailleurs...) donc si on investit une activité "bizare" telle que le mysticisme, les traits atypiques de sa personnalité passeront inapercus ou encore mieux seront les bienvenus.
Il y a également en cause la grande naiveté de certaines des personnes (psychose ou névrose) qui vont dans ce genre de regroupements et l'habile manipulation avec laquelle elles sont accueillies.
tu parles de se réfugier comme un choix par dépit, faute de pouvoir s'adapter à la société, je crois que ce n'est pas tant une réaction à l'effet miroir de la société, c'est surtout qu'un schizotypique n'est pas intéressé (euphémisme) par le temporel et la société, ce n'est simplement pas dans sa nature...cela dit c'est un profil que tu retrouves souvent chez les hommes de religion ou les philosophes.Hum... j'y verrais bien également une sorte de mécanisme de défense. Les gens "bien intégrés" et la société renvoient souvent au "psychotique" une image étrange, bizare de lui même (et à juste titre dailleurs...) donc si on investit une activité "bizare" telle que le mysticisme, les traits atypiques de sa personnalité passeront inapercus ou encore mieux seront les bienvenus.
Il y a également en cause la grande naiveté de certaines des personnes (psychose ou névrose) qui vont dans ce genre de regroupements et l'habile manipulation avec laquelle elles sont accueillies.
Certains psychotiques peuvent être "interessés" par la société et ce n'est rien de le dire. Voir du côté des délires de persécution, de grandeur ou autres structure paranoïaque "alimentés" entre autres par le milieu social où ils se trouvent.tu parles de se réfugier comme un choix par dépit, faute de pouvoir s'adapter à la société, je crois que ce n'est pas tant une réaction à l'effet miroir de la société, c'est surtout qu'un schizotypique n'est pas intéressé (euphémisme) par le temporel et la société, ce n'est simplement pas dans sa nature...cela dit c'est un profil que tu retrouves souvent chez les hommes de religion ou les philosophes.
en fait, je crois qu'on ne parle pas exactement de la même chose, quand je parle de mysticisme chez les psychotiques, pour moi cela couvre leur personnalité pré et post psychotique (stabilisé ou en rémission).
Durant un épisode psychotique, la personne est consciente de se trouver dans un "anti-univers", par conséquent, il a tiré un trait sur la société telle qu'il l'a connu avant...donc, on ne peux plus vraiment parler d'intérêt pour "la société" car c' est une autre société qu'il perçoit...sa seule préoccupation est de savoir ce qui se trouve derrière
les marionnettes qui l'entourent et surtout au dessus d'elles...
et si c'est justement ce qui régit ces marionnettes "l'univers" sur lequel il n'a plus accès ? si justement il retourne dans la société (postivement ou négativement) lorsqu'il est en "crise" ou épisode psychotique ? et pour les symptomes négatifs ? ce serait de la psychose que d'avoir accès à quelquechose au dessus de la société ?en fait, je crois qu'on ne parle pas exactement de la même chose, quand je parle de mysticisme chez les psychotiques, pour moi cela couvre leur personnalité pré et post psychotique (stabilisé ou en rémission).
Durant un épisode psychotique, la personne est consciente de se trouver dans un "anti-univers", par conséquent, il a tiré un trait sur la société telle qu'il l'a connu avant...donc, on ne peux plus vraiment parler d'intérêt pour "la société" car c' est une autre société qu'il perçoit...sa seule préoccupation est de savoir ce qui se trouve derrière
les marionnettes qui l'entourent et surtout au dessus d'elles...
je pense qu'ils se tournent vers le mysticisme pour donner un sens à leurs visions et ainsi les expliquer et leur donner une explication.
Bonjour à tous,
Je suis d'accord avec Rikoo99. Lorsque certains psychotiques cherchent à se tourner vers la religion, la spiritualité, la philosophie, et délaissent d'autres "réalités", c'est une conséquence de leur vécu intérieur, trouver du sens à celui-ci.
Comme le précise Nerd9, il est fort possible que les personnalités dites "schizoïdes" ou "schizotypiques" ne soient en faits, que des personnes qui ont un centre d'intérêt "principal" qui est la spiritualité, et de fait, se désintéressent de la société.
*
L'isolement, le mutisme, est une conséquence probable de ce lien avec la spiritualité --- Si vous lisez les écrits de grands mystiques ou de grands religieux, il est facile de constater que beaucoup aiment être seuls --- pour la prière.
L'isolement, chez tout le monde, permet de faire le point, d'écouter son monde intérieur (pour ceux qui en ont ---- suis pas sûr que ça soit le cas pour certains bien trop intéressés par l'externe), ou tout simplement se recueillir.
Donc même chez un psychotique, il y a une logique. Evidemment pour quelqu'un de strictement rationnel, c'est "un délire". Mais pour une personne d'une autre culture, pour une personne ouverte (parce qu'elle a fait des expériences d'états altérés de la conscience) ou pour une personne très compréhensive sur les phénomènes religieux (des états qui avaient été étudiés par les précurseurs de la psychologie, comme William James), c'est en fait naturel !
Même un certain nombre de praticiens ont eux aussi découverts que le délire n'était qu'une conséquence de la suite de vécus "d'hallucinations auditives", une sorte de "reconstruction de sens" pour donner une cohérence à un vécu peu ou pas classique.
Cyrille