Bonjour à tous,
J'ecris car je suis un peu desesperé. J'essaye depuis plus de deux ans de faire passer une idée dans les revues mais je suis recalé systématiquement pour le même motif : mon idée aux dires des relecteurs ne serait pas scientifique et s'appuirait sur de simples conjectures.
Et pourtant, je suis quasimement sûr de moi, même réellement certain...
Je vais tenter de developper.
Voila l'idée.
Dans mon esprit, l'espace tel que nous le construisons, l'inventons, le batissons est à la mesure des perceptions que nous pouvons en avoir, on appelle cela territoire phénoménologique.
Maintenant, si l'on considère un individu lambda, ses perceptions sont réduites dans l'espace et il ne percevra que ce qui lui est très proche : essentiellement du reste par la vue.
A ce titre, Moles et Rohmer ont developpé une théorie dite "des coquilles" qui reprend l'idée de Hall où il existerait des coquilles circulaire autour de l'individu pour sa connaissance du monde.
Imaginons que notre individu arrive en un endroit, il en conservera une image centrée sur "son moi" avec une taille d'espace suivant une courbe decroissanteb de la distance au moi par ex L(x) = Lr^x. L et r paramètres.
S'il se deplace durant le deplacement rapide, peu ou pas de perception bien sûr du monde exterieur dans la mesure ou il est enfermé dans un véhicule, le voyage à cheval aurait été peut être différent.
Donc il arrive en un autre lieu et le découvre et se l'accapare de la même manière.
Au final, avec le temps il se consistitue une cartographie du monde de type archipel de lieux avec des grands vides de connaissance entre chaque lieux visités et acquis.
Mon idée est de dresser la forme de cet espace, de la dessiner mathématiquement pour moi il représente donc
Li(x) = somme(Li*ri*(xi))
Après pour avoir la dimension réelle de l'espace, il faut sommer le L(x) en fonction de x
soit X(x) = -(L/ln(r))*(1-r^x)
la fonction peut être étendue à n lieux i.
L'espace cognitif de l'individu est donc non euclidien et dépend de n lieux.
Maintenant, on passe de 1 individu à n individus. La démarche est la même, il suffit de supposer que les lieux de connaissance sotn pour 9/10 des cas, les lieux de forte densité de population et d'emploi.
Aussi, les grosses tailles d'espace se situeront en ville et les petites tailles à la campagne.
Ca ressemble dans la pratique à un filet déformé par les villes. Et cela donne l'espace cognitif global.
Comme, je voulais savoir si mon idée n'était pas totalement absurde, j'ai employé ma distance cognitive en la substituant à une distance euclidienne pour ajuster les modèles de densité de population ou de bâti.
Il faut bien voir, que nous avions unn soucis récurrent dans ma discipline : l'opposition ville campagne et l'on pouvait nettement voir la rupture au niveau des densités de population. L'introduction de cette distance cognitive permet de reprofiler le modèle de densité et d'juster les données mais cette fois ci autant pour la ville que pour la campagne sans employer deux fonction différentes.
Pour moi, c'est une preuve de plus que ma théorie d'origine psycho est fondée.
Merci pour vos réponses
En esperant que je me suis fait comprendre clairement.
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