bonjour
j'ai une nouvelle question qui est la suivante :
Imaginez une métaphore, un symbole qui illustrerait votre perception personnelle de l'inconscient. Et commentez.
Merci pour votre aide, car là je suis entrain de couler...
corinne
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bonjour
j'ai une nouvelle question qui est la suivante :
Imaginez une métaphore, un symbole qui illustrerait votre perception personnelle de l'inconscient. Et commentez.
Merci pour votre aide, car là je suis entrain de couler...
corinne
Salut,Envoyé par corinne30320bonjour
j'ai une nouvelle question qui est la suivante :
Imaginez une métaphore, un symbole qui illustrerait votre perception personnelle de l'inconscient. Et commentez.
Merci pour votre aide, car là je suis entrain de couler...
corinne
quand on te dit "l'inconscient", tu penses à quoi ?
Tu relies ça à quoi ? A quelle image ?
Un écran noir ? Des rêves ? Une machine ? Un barbu viennois ? A rien ?
La métaphore qui me vient à l'esprit est celle de l'Iceberg...Imaginez une métaphore, un symbole qui illustrerait votre perception personnelle de l'inconscient. Et commentez.
La partie emmergente représente le conscient, avec sa capacité limitée de traitement de l'information...Ce dont on est conscient à l'instant (t)
La partie immergée représente l'inconscient, l'ensemble
des informations qui n'appartiennent pas, à notre représentation consciente à l'instant (t) c'est à dire les
conditionnements, des souvenirs engrammés, potentiellement accessibles à la conscience , réactivables selon les circonstances...en fonction des sollicitations du moment...
réactivation d'un apprentissage par exemple...
Autre métaphore, quelqu'un cherche partout ses lunettes alors qu'il les portes sur son nez...
Le monde dans lequel nous vivons et grandissons nous est tellement famillier, que nous ne pouvons voir certaines choses, elles appartiennent à notre inconscient culturel, collectif...etc...
Des choses que nous ne pouvons percevoir, parcequ'elles nous sont trop famillières...ou dont l'évolution est trés lente...
La conscience étant particulièrement attirée, par les changements rapides...et trés peu par ce qui constitue le décors habituel...
Bonjour,
Personnellement, j'aurais plutôt tendance à me représenter l'inconscient sous la forme d'un courant, qui nous ferait dériver sans qu'on ne puisse le combattre... (C'est surement l'approche de l'été, je me crois à la plage)
Nous serions plongés dans l'eau, et le courant nous emporterait, mais sans que nous ne le voyons ni ne le sentions précisément...
On n'en perçoit que rarement les effets directs, et pourtant, il nous arrive de le deviner au détour d'une pensée, comme si on remarquait que même si on cesse de nager, le fond de l'océan continue de défiler sous nos yeux, comme si on sentait parfois un filet d'eau plus froide nous caresser la peau...
Mais c'est une vision toute personnelle, et je trouve très intéressante l'image de l' iceberg de mumyo.
Dans l'inconscient, je distingue donc 2 niveaux :
Un niveau potentiellement accessible, réactivable.( iceberg)
Un niveau plus difficilement accessible car il sous-tend l'existence de "biais" de perception, qui structurent l'inconscient collectif...( lunettes )
Le biais de perception les plus importants sont les émotions qui colorent nos perceptions, et la pensée structurée par le language, qui procéde par abstraction, distorsion, généralisation, et par ailleurs le fonctionnement de la conscience elle-même...
Je dirais un petit enfant qu'on gronde sans cesse en lui disant :
- mais quand vas-tu donc perdre cette facheuse habitude de te cacher comme ca, tout le temps ?
et à l'inconscience de répondre :
- mais si je me cache comme ça, c'est uniquement que je sens bien que lorsque je suis à tes cotés, je dérange tout le temps...
L'implicite
On ne répond pas à une question aussi imprécise,car le concept lui-même n'a pas de définition, c'est concept trop général, comme si tu devais expliquer ce qu'est la "vie" ou l'amour: cela regroupe des expériences diverses. Néanmoins, en psychologie, on pourrait dire que l'inconscient est ce qui n'arrive pas à la conscience et donc contient toute une série de compétences minimales de type physiologique, de compétences intellectuelles, sociales ou anamnéstique non activées (notre langue, notre culture ou notre histoire) etc. Pourquoi faut-il utiliser un symbole pour parler de l'onconscient ? A-t-on besoin d'un symbole pour parler de nos compétences en calcul ? A ta place je renverrais la question à celui qui la pose.
Bonjour jeanduri
ce que tu avances est inexact
Il existe une définition très précise de l'inconscient "lacanien" par exemple (identique au "discours de l'Autre", à ne pas confondre avec l'autre...)
Le mot lui même est équivoque parce qu'il correspond à des concepts différents selon la discipline qui le caractérise
Hélas l'inconscient "lacanien" relève d'une croyance, qui n'est, heureusement, pas partagée par tout le monde.
Sa définition n'étant pas falsifiable, je ne vois pas pourquoi sa définition serait meilleure que la mienne.
Bien sûr qu'elle n'est pas falsifiable puisqu'il s'agit d'une hypothèse tirée inductivement des analyses par lui réalisées et des comptes rendus d'analyses... laquelle hypothèse s'évalue ensuite aux fruits qu'elle produit
Effectivement tu as le droit de proposer ta définition... mais tu ne peux pas dire qu'il n'en existe pas de précise en dehors de celle là...
Il existe d'ailleurs un autre "inconscient" pour la neurobiologie et dont j'avais lu un jour une définition très pertinente par Marcel Gauchet
Toute la question est là: comment ?Envoyé par quantatlaquelle hypothèse s'évalue ensuite aux fruits qu'elle produit
Si tu en éprouves le besoin, tu consultes un psychanalyste.. si ça ne te conviens pas tu n'y retournes pas...Envoyé par jeanduriToute la question est là: comment ?
Même remarque pour les psychiatres et les psychologues des diverses écoles...
ma question est comment évaluer l'hypothèse de lacan sur l'inconscient
Envoyé par jeandurima question est comment évaluer l'hypothèse de lacan sur l'inconscient
Il faut que déjà tu le lises... sans ânonner ce que d'autres ont cru comprendre
C'est bien ça qui fait peur: il y a tellement d'interprétations qu'il s'agit presque d'une révélation au sens religieux. Mais encore une fois, ma question reste sans réponse, comme si le Maitre avait parlé, et qu'il faille le croire. Je ne suis pas d'accord avec ça.
Envoyé par jeanduriC'est bien ça qui fait peur: il y a tellement d'interprétations qu'il s'agit presque d'une révélation au sens religieux. Mais encore une fois, ma question reste sans réponse, comme si le Maitre avait parlé, et qu'il faille le croire. Je ne suis pas d'accord avec ça.
Pourtant c'est ce que tu fais: tu répètes ce que disent tes maîtres..
Ta critique n'aura toujours aucun intérêt tant qu'elle restera fondée sur des approximations, des sentences et des affirmations non argumentées
Voilà: tu n'aimes pas la psychanalyse pour des raisons qui te sont personnelles... très bien, ça ne gène personne...
Mais s'il s'agit d'argumenter (on est sur un site scientifique, pas sur je ne sais quel chat où le but est de se fouttre sur la gueule) tu dois d'abord fournir un petit effort intellectuel pour savoir de quoi tu parles...
Sinon on est à l'école maternelle
"Les chiens aboient contre ceux qu'ils ne reconnaissent pas" (et dont ils ont peur)
Héraclite d'Ephèse
C'est un peu court... tu affirmes qu'il existe une définition lacanienne très précise de l'inconscient: peut-être pourrais-tu nous l'expliquer?Envoyé par quantatIl faut que déjà tu le lises... sans ânonner ce que d'autres ont cru comprendre
l'inconscient.. essaye d'imaginer une société de 100 000 milliards d'invidus (le corps) dont tu serais le gouvernement...(conscient)
d'autant plus qu'historiquement si l'on prend l'evlution du fait cérébral humain, ce que l'on nome l'inconscient se trouve etre le conscient vrai, et le moi en tant qu'objet de connaissance, le sur-conscient...
partir de ce qui arrive en dernier dans l'echelle de l'évolution pour nomé le reste n'est pas très logique..
Bonjour JiavEnvoyé par JiavC'est un peu court... tu affirmes qu'il existe une définition lacanienne très précise de l'inconscient: peut-être pourrais-tu nous l'expliquer?
Si je fais court c'est pour donner le change à cette lancinant appel à la lecture du livre noir dont pas même un argument n'est exhibé... et pour cause... seuls des affirmations en sont extraites...
Le concept d'inconscient chez Lacan a commencé d'abord à se distinguer du concept freudien qui l'assimilait "grosso modo" à un réservoir, un sac poubelle pour le refoulé...
Mais ce concept a pris des significations différentes à mesure que Lacan dénonçait les impasses dans lesquelles il se retrouvait...
Une définition définitive ne saurait être donnée puisque la psychanalyse s'applique à elle même: losqu'on lit Freud, on ne le lit pas comme on apprend à lire en fac de philo (c'est emmerdant, stérile... et finit par verser dans le standard universitaire/dogmatique)... on le lit en fonction du contexte de son époque et qui détermine la nature de la censure à laquelle il était soumis et qui conditionne ses "lapsus"...
A ce sujet la remarque d'un des auteurs du livre noir fait beaucoup rire: d'un côté il accuse Lacan de dogmatisme (sic).. de l'autre il l'accuse de se référer à l'objet a, alors que Freud n'a jamais utilisé cette expression!!! j'ai rarement lu plus imbécile et plus puéril
Le travail analytique ne peut être achevé et affirmer que définitivement l'inconscient c'est ceci ou cela, c'est du dogmatisme...
Dit plus simplement: la psychanalyse doit se garder de faire système
Je peux au moins t'indiquer ce que ,aujourd'hui, à cette heure ci, j'entends derrière la phrase "l'inconscient c'est le discours de l'Autre"...: ça parle constamment dans notre tête.. ces paroles nous déterminent à notre insu (les glissements métonymiques qui nous conduisent d'un objet du désir à un autre, linguistiquement contigu, ne nous apparaissent pas tels quels) ... ces mots ne sont pas l'effet de ma volonté mais renvoient à un "je" qu'ils constituent, le sujet de l'énonciation....
Sur le livre noir, peu importe franchement je ne m'attends pas à ce que des discussions constructives se fassent dans cette direction.
Alors pour rester sur le sujet de départ, est-ce que tu/Lacan/Freud/un_autre_de_ton_choix ferais une différence entre non conscient et inconscient? Je n'ai pas bien saisi d'autre part si Lacan a oui ou non une définition précise en bout de ligne?
Je pense que la critique sur la méthode et le manque d'opérationalisation sont très claires et sans équivoques. Je n'ai pas de Maître dans le sens que tu lui donnes, l'esprit scientifique est universel et n'importe quel chercheur en sciences humaines dirait - en mieux sans doute - ce que je dis. Il ne s'agit pas de ma critique, mais de critiques qui sont évidentes quand on a bien compris la méthode scientifique qui est incompatible avec la méthode psychanalytique.Pourtant c'est ce que tu fais: tu répètes ce que disent tes maîtres..
Ta critique n'aura toujours aucun intérêt tant qu'elle restera fondée sur des approximations, des sentences et des affirmations non argumentées
En effet on n'est pas là pour parler de moi..Voilà: tu n'aimes pas la psychanalyse pour des raisons qui te sont personnelles... très bien, ça ne gène personne...
Arrête s'il te plaît de faire des allusions à mes limitations intellectuelles.. tout le monde peut s'en rendre compte sans toi.Mais s'il s'agit d'argumenter (on est sur un site scientifique, pas sur je ne sais quel chat où le but est de se fouttre sur la gueule) tu dois d'abord fournir un petit effort intellectuel pour savoir de quoi tu parles...
Si c'était possible pour toi de développer un peu cet argument (peut-être pas dans ce topic ?) car si on raisonne par l'absurde, on pourrait dire qu'on ne peut étudier la gravité puisqu'on est soumis à elle ?Une définition définitive ne saurait être donnée puisque la psychanalyse s'applique à elle même:
Bonjour JiavEnvoyé par JiavSur le livre noir, peu importe franchement je ne m'attends pas à ce que des discussions constructives se fassent dans cette direction.
Alors pour rester sur le sujet de départ, est-ce que tu/Lacan/Freud/un_autre_de_ton_choix ferais une différence entre non conscient et inconscient? Je n'ai pas bien saisi d'autre part si Lacan a oui ou non une définition précise en bout de ligne?
On peut donner une définition précise mais dans un contexte précis seulement
Si Lacan est si difficile à lire, c'est que toute parole est chez lui hautement contextuelle...
Je peux au moins essayer d'expliquer pourquoi: une révolution s'est opérée avec la découverte de l'absence de référent dernier (en langage phénoménologique) ou de signifié premier...
C'est à dire que la psychanalyse lacanienne veut se garder d'être sytématique... d'où une perpétuelle remise en cause, qui provoquait l'agacement et la fatigue des lacaniens...
Nous sommes divisés par l'entrée dans le langage...
Le langage ne décrit pas, mais constitue ses objets...
Nous sommes portés par le verbe et non l'inverse...
A l'instar de ce que disait Spinoza, il nous reste la possibilité d'en prendre conscience...
MAIS la prise de conscience de l'effet de l'entrée dans le signifiant, ne se fait que grace au signifiant...
Dès lors, deux attitudes sont possibles
- J'oublie que je suis "castré" par le langage et je continue de parler comme sije pouvais effectivement "décrire"
- Soit j'apprends à parler à partir de cette division... avec un prix lourd... celui que je paye à l'instant d'osciller entre deux formes d'énonciation, étant toujours tenté d'en revenir à une position métaphysique (parler pour décrire)...
Si le discours lacanien est si insupportable, s'est qu'il ne se laisse pas dogmatiser comme ça (encore que les plus pervers y parviennent plutôt bien... mais on est pas lacanien parce qu'on a fait une belle thèse bien ardue sur lui), pas moyen d'apprendre une belle théorie toute faite pour la recracher ensuite, comme on le fait si bien dans les classes de philo...
DONC: le concept lacanien d'inconscient peut évoluer entre le 17 février 1967 et le 22 février 1967...
Cependant, la formule la plus opératoire s'agissant de l'inconscient est, à ma connaissance, celle que j'ai aujourd'hui... que l'inconscient est le discours de l'Autre...
Seulement ce concept d'Autre est lui aussi un des plus insaississable qui soit... son extension va dépendre de la position du sujet... après plus de quinze ans de lectures, je rencontre encore des occurences qui renvoient à des significations pour moi inédites