bonjour,
je voudrais connaitre les mecanismes d'endormissement, ce qui se passe dans le corps et qui fait qu'a un moment on est la et apres on est au pays des bisounours (c'est un exemple!)
merci d'avance
Agathe
-----
bonjour,
je voudrais connaitre les mecanismes d'endormissement, ce qui se passe dans le corps et qui fait qu'a un moment on est la et apres on est au pays des bisounours (c'est un exemple!)
merci d'avance
Agathe
Je crois qu'en faite, notre respiration ralentie, et la temperature de notre corps baisse, puis il y a une sorte de "veille" qui se produit.
C'est loin (cours), mais du peu dont je me souviens, ça se passe dans des noyaux du tronc cérébral et du cerveau moyen. Inhibition ou activation d'une neurotransmission.
Quoiqu'il en soit, le sommeil serait un phénomène instantanné...on ne s'endort pas progressivement, mais bien d'un coup sec.
En ce qui concerne la température et la tension artérielle, elles dépendent dans ce cas-ci d'un rythme circadien.
Héhé grande question que le sommeil!!
Déjà c'est une grande question philosophique!! (mais bon OSEF en l'occurence)
Oui donc on peut comparer le sommeil a un mode "veille" de l'organisme, avec la réduction du métabolisme, et, si j'ai bien tout compris à mon cours d'embryologie sur le système nerveux d'aujourd'hui, une part plus importante de responsabilité transféré au système nerveux végétatif, celui là même qui coordonne beaucoup de choses dont on n'est pas conscient... ou PLUS conscient!!
Par exemple, maintenant, quand vous marchez, vous ne vous demandez plus quel pied mettre devant l'autre, et vous ne pensez plus chaque pas, je pense! c'est le système végétatif qui a pris le relais...
Bah là c'est pareil!!
Bon, c'est un fouilli de messages électriques et chimiques, chimiques car je pense notamment aux produits utilisés par les anesthésistes pour "endormir" un patient, qu'on injecte et qui remontent aux synapses, celles là même qui sont inhibés quand on prend un truc pour calmer la fièvre et "soulager la douleur"... En fait c'est qu'on la sent moins, c'est tout, on en est moins conscient!!
Moi c'est bizarre mais hier soir les voisins faisaient la fête, c'était embêtant et ça m'a maintenu éveillé jusqu'à un moment où je pense m'être évanoui de sommeil!!
Tentative de réponse d'un padawan en première année de médecine
Je viens de parcourir rapidement mes prises de note et je vais tenter de donner quelques petites précisions!!
En fait c'est dû à un certain degré d'évolution du système nerveux, et est associé au développement du tronc cérébral, polysynaptique, plus élaboré que la moelle (réflexes simples, myotatiques [des muscles]). Il est cependant moins efficace que le thalamus ou le télencéphale (qui gère ce qui est volontaire, conscient)
Je crois que les vers de terre par exemple, n'ont pas de cerveau possédant un tronc cérébral, mais ont juste la moelle... Ca voudrait dire qu'ils dorment pas?!
Il semblerait donc que ce soit le tronc cérébral qui gère ce qui concerne "le réveil, le sommeil, l'éveil, le coma, tout ce qui est un peu végétatif"
Voici un court extrait qui ma beaucoup aidé à mieux comprendre les étapes et le ''comment'' fonctionne le sommeil. Bien sûr nous pouvons approfondir nos recherches, mais je trouve que le texte suivant explique très bien les étapes du sommeil d'une façon brève et facile à retenir. Le voilà:
Une nuit de sommeil est constituée d'un certain nombre de cycles qui se succèdent les uns aux autres. Chacun d'entre eux dure environ quatre-vingt-dix minutes, et notre sommeil est ainsi découpé en périodes égales d'à peu près une heure et demie. Ces périodes elles-mêmes sont divisées en plusieurs phases.
Le stade du sommeil léger ou stade 1. À l'heure habituelle où vous vous couchez, le cerveau sécrète une hormone, la sérotonine, qui provoque somnolence, bâillements, picotements des yeux. Si vous vous couchez à ce moment-là, vous vous endormez facilement. Ce stade est très court et caractérisé par de petits spasmes brusques et de petits tressaillements musculaires, tandis que le pouls et la respiration se ralentissent, deviennent très réguliers et que la température corporelle s'abaisse. À ce moment, nous ne rêvons pas encore, seules quelques images nous traversent l'esprit, et le moindre bruit nous réveille.
Du sommeil léger au sommeil lent profond, le stade 2, beaucoup plus long, représente une étape transitoire. L'activité cérébrale se réduit, la diminution des sensations est nette, mais un bruit léger reste susceptible de provoquer le réveil.Le sommeil lent profond véritablement installé ou stade 3. Durant cette phase, vous êtes presque totalement isolé du monde extérieur, et il est difficile de vous réveiller. Les muscles sont totalement relâchés, la température est basse et la respiration très lente et régulière. C'est dans cette période que peuvent survenir des troubles du sommeil comme le somnambulisme.
le " sommeil paradoxal ", ou stade 4, est la phase la plus étonnante : le corps paraît totalement détendu et les muscles relâchés comme au cours du sommeil lent profond, mais, en même temps, l'activité cérébrale est très intense. Sous les paupières, les yeux sont animés de mouvements très rapides, [...], le pouls et la respiration sont irréguliers.Cette période de sommeil paradoxal est celle où l'on rêve de façon intense. Elle représente en moyenne 20% du temps total de sommeil pour une nuit normale, mais sa durée s'allonge à mesure que la nuit avance. Très courte lors des premiers cycles, elle peut se prolonger plus de vingt minutes lors du cinquième ou sixième. Ce qui signifie que plus nous dormons, plus nous rêvons, et inversement.
Lorsqu'ils sont réveillés au cours de cette période, la plupart des individus peuvent décrire très facilement leurs rêves ou leurs cauchemars, en évoquant des détails précis.
Cependant, le sommeil joue sans doute un rôle positif dans la mémorisation et l'assimilation des connaissances. Ainsi, certaines études ont montré que lorsque l'on fait apprendre des mots, en début de journée à un groupe d'individus, et juste avant de dormir à un autre, on s'aperçoit que c'est le second groupe qui s'en souvient le mieux le lendemain. Il faut donc bien admettre que le sommeil est un facteur essentiel d'intégration des connaissances, dans la mesure où un bon sommeil combat le stress, qui influe sur la mémorisation.
Malheureusement, cette perspective a été abandonnée, notamment parce que la masse d'information ainsi diffusée ne pouvait être réellement retenue par l'élève totalement passif, mais aussi parce qu'il apparaissait très difficile de faire co ncider précisément le moment de diffusion des informations avec le temps exact des phases de sommeil paradoxal.
Pour plus d'information, consultez le site où j'ai tiré cet extrait :
http://www.pratique.fr/sante/forme/em24b04.htm
Ma curiosité m'avait amené à me demander comment on s'endormait moi aussi.
J'avais bien remarqué que lorsqu'on est sur le point de s'endormir notre pensée devient incohérente et on commence à sentir qu'on est dans un "état de conscience altéré" et mon ignorance en la matière m'avait fait penser que l'endormissement était progressif.
C'est là que Corazon nous dit : "On ne s'endort pas progressivement, mais bien d'un coup sec."
Un peu comme quand on est anesthésié donc...
Chaque matin quand je me lève je me dis que je n'ai pas encore pu mettre le doigt sur cette question que je me posais!!! Pas étonnant donc! Merci Corazon , me voilà soulagé de ma névrose.
C'est tout de même assez troublant que ces substances chimiques que nous produisons à ce moment-là soient capables de nous endormir à la façon d'un(e) anesthésiste.. Faut que je m'en remette!!!