Bonjour,
J'ai déplacé votre message en archivage...
Pour la raison simple que ce forum est un forum qui se veut scientifique, ce n'est donc pas une tribune où l'on peut exposer sa propre "idéologie"... qu'elle que soit l'importance qu'on lui attribue... vous le comprendrez...
Merci de votre compréhension...
Pour la modération, coco.
Ma réponse : non je ne comprends rien.
Le sujet est donc fermé.
je vous avertis tout de suite que je ne vois aucune justification à votre censure, et surtout pas le prétexte scientifique, ni l'idéologie : j'explique d'ailleurs précisément pourquoi le bareback n'est pas une idéologie, et je ne suis pas le seul à avoir analysé la fausseté de la définition idéologique du bareback.
je vous préviens tout de suite, il faudra bloquer mon adrsse IP et m'exclure de ce site, car je continuerai à poser ce message qui ouvre un débat . Combien de temps continuerez-vous à nous faire tout ce mal et à enterrer les discussions ? Qui vous a encore adressé des pressions pour pour pratiquer cette censure inadmissible ?
Ce texte est long ( ca va pas plaire, tant mieux, c’est pas fait pour ), pourrait-il en être autrement, peut-on évacuer le fléau du XXI ème siècle en 10 lignes, traiter un phénomène aussi central ,complexe, et lourd de conséquences , ou évoquer sans plus la dernière recherche sur l’intéraction des mithocondries et des VIH du poil de cul ?
Le bareback. :
Ce mot désigne le fait de faire l’amour sans préservatif.
Au temps du sida, le risque lié à cette pratique est tantot connoté péjorativement de suicide, de crime etc...
Le mot est nouveau, mais on doit le reconnaitre , la pratique ancienne ! Comment interpreter le fait que l’on considère cette pratique ancestrale comme un phénomène nouveau, dont on attribue parfois l’origine à une idéologie née aux Etats-Unis ( sic ! ) dans les années 95 , qui suivirent l’apparition des trithérapies ? Déjà : qui est barebacker ? Pourquoi le mot désignet-t-il les homosexuels en priorité, quand au contraire tout prouve que les homosexuels sont ceux qui mettent le plus la capote ?
La réponse me semble claire : inconsciemment, les gens qui font cette connotation homosexuelle avec le mot bareback considèrent que la prise volontaire de risque chez l’homosexuel relève d’un phénomène quand le même acte réalisé par un hétérosexuel n’en relève pas. Ce phénomène serait lié à la notion de suicide, ou à une pathologie psychologique quelconque, parce que la prise du risque chez un homosexuel conduirait à la certitude de la mort quand le même acte relèverait de l’accident ou de l’inconscience chez l’hétérosexuel, et serait plus du ressort une irresponsabilité que d’une pathologie.
Il ne fait nul doute pour moi que dès lors ces gens ont parfaitement conscience du risque faible encouru par un hétérosexuel et du risque fort encouru par un homosexuel : non, le sida ne frappe pas tout le monde, oui nous sommes inégaux face au sida. les lesbiennes ont un risque nul d’attraper le VIH, un homme hétérosexuel a un risque infinitésimal, une femme hétérosexuelle un risque faible, un homosexuel un risque élevé. mais risque il demeure quand même, donc il s’ensuit une deuxième conséquence : la connotation homosexuelle du bareback est la preuve manifeste du phénomène de l’autruche qui fait croire que l’hétérosexuel se croit encore à l’abri du VIH. ( le phénomène de l’autruche en réalité n’existe pas : il est une volonté inconsciente ou plus exactement une volonté qui s’amnistie de ses actes sous le couvert d’une inconscience supposée)
Les séropositifs homosexuels comme moi , avertis dès le début du danger du VIH, font évidemment partie de la catégorie qui pratique le plus le bareback. La séropositivité est le prix à payer pour préserver une sexualité authentique à l’abri de la peur : il est ici très important d’expliquer la nature de cette peur évitée. C’est ici que les gens s’arretent en effet de réfléchir en s’imaginant que dans ce qui est une folie pour eux il n’y aurait rien à comprendre. C’est plutot que cela leur évite de réfléchir sur eux-mêmes , ce qui est toujours très dangeureux et en particulier ici.
1 : Le risque de surcontamination ne peut en aucune façon effrayer quelqu’un qui déjà a surmonté la peur d’attraper le VIH : quand bien ce risque existerait ( or il est très limité et en réalité n’a toujours pas été démontré clairement, même dans ses faibles effets ) , cela ne modifierait en rien la pratique de la personne concernée. Dès lors, pour sa santé, une personne contaminée ne prendra pas DU TOUT en compte le risque de surcontamination au VIH lors de rapport sexuel sans préservatif . la séropositivité est le prix à payer pour la victime de la maladie pour maintenir une sexualité sans laquelle la vie perd son sens ou toute qualité. l’impuissance est la première cause de suicide des hommes : on a l’a un phénomène quelque part analogue : la capote est une castration psychique ,voire réelle quand elle supprime l’érection. En outre, être séropsitif n’a jamais signifié etre condamné à mort : non seulement tout est possible ( la preuve : moi, Sganarelle : “n’est-ce pas merveileux que me voilà ! ) , mais tout dépend de l’engagement que l’on a. Au chantage de la capote, répond le chantage de notre propre mise en danger : voilà, je vis comme ça , pas autrement, à vous de nous laisser mourir ou pas. Je me bats pour survivre, si vous m’abandonnez, je me battrai sans votre aide, apprenant à vivre avec ce peu qui me reste, que j’ai choisi, et cet espoir qui vaudra toujours plus que ce monde lamentable que vous me proposez ou voulez m’imposer.
La majorité des barebackers homosexuels sont essentiellement passifs ils imposent à leur(s) partenaire(s) de retirer la capote : une fois que l’on a appris compris cela , on a tout compris avec le sida et pourquoi a prévention sera inopérante à long terme et pourquoi la politique du tout préventif est sacrificielle : elle passe par perte et profit une quantité irréductible et considérable de personnes pour qui le sida, contrairement à ce qui est dit, est une fatalité...
2 : deuxième point, beaucoup plus important : la culpabilité : le séropositif ne craint rien pour lui dans ses pratiques sans préservatif, mais il peut tout craindre pour son partenaire : c’est ici que l’on comprend mieux l’axe de terreur morale qui a été au centre des campagnes d’act-up, où les séropositifs barebackers sont cités comme des assassins. c’est ainsi que l’on comprend pourquoi les associations sida ont été peu à peu complètement vidées de militants séropositifs homosexuels ou masculins en général, car plus personne n’a envie d’etre traité d’assassin dans ces associations, où qui plus est les instances dirigeantes sont entre les mains de personnel médical qui recommande en permanence la capote, et non plus entre les mains des séropositifs qui justement n’en veulent pas. Mais les séropositifs ne mettent pas de capotes. Pourquoi les séropositifs homosexuels n’ont-ils pas peur d’être des assassins ?
D’abord, si ! , ils en ont peur, mais, ils gèrent cette peur, car avant même de devenir séropositif, l’homosexuel barebacker sait qu’il sera confronté à ce risque d’etre un assassin : or il a de très bonnes raisons de savoir qu’il peut éviter ces risques, car le sida étant partout dans le milieu homosexuel, le bareback est la signature du consentement, et la possibilité de trouver des partenaires est très large. On peut déjà remarquer que en France, il n’y a pas eu 10 plaintes d’homosexuels entre eux. Il en va tout autrement chez les hétérosexuels. Il n’y a pas une épidémie : il y en a plusieurs, totalement déconnectées, aux conséquences très différentes selon les catégories touchées.
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