des relations difficiles
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des relations difficiles



  1. #1
    invite14c418de

    des relations difficiles


    ------

    Bonjour,

    J'aimerais vous parler d'un sujet qui me pèse très fort et pour lequel je n'arrive pas à trouver de réponse, de solution. C'est un peu long donc merci pour votre lecture patiente
    Je me sens addict à la "sexualité sur internet" et j'ai l'impression que c'est une réponse à ma difficulté, depuis longtemps de me sentir à l'aise avec les filles, et a fortiori dans une relation (j'attrape par exemple des maux de tête quand quelque chose peut se réaliser avec une fille, comme si je rejetais la personne au moment où cela pourrait se concrétiser)

    Je n'ai jamais été attiré par les garçons
    Cela fait plus de 5 ans que je n'ai plus eu de copine
    J'ai l'impression que je suis plus attiré par l'autoérotisme que par le partage de la sexualité, or je suis un hyper-romantique dans ma tête, et fortement en demande d'amour, d'attention, en particulier de certaines filles, cherchant désespérément à trouver l'amour.

    Mais jusqu'à présent il y a toujours un blocage...
    Je suis alors attiré par des amitiés fortes avec des femmes mariées (je m'y sens bien) où il y a parfois un jeu de séduction qui s'installe, mais qui ne va pas très loin. Je souffre alors beaucoup quand j'ai le sentiment que certaines de ces relations peuvent se concrétiser un jour, même discrètement, car je constate que ma "peur" ou mon "rejet" -mes maux de tête- vient à nouveau au jour J, après en avoir pas mal rêvé..

    Tout cela me rend évidemment très triste, et de plus en plus en demande d'attention de la part de certaines filles que j'apprécie.
    J'ai l'impression d'être dans un cercle sans fin.. D'autant plus que ce que j'appellerais mon addiction ne disparaît pas..

    J'ai l'impression de tout devoir recommencer à 0.. ou alors de devoir abandonner à tout jamais l'idée d'être amoureux.
    "Détail" de taille: Je vis toujours chez mes parents
    Je consulte quelqu'un régulièrement, il m'aide pas mal pour d'autres choses mais le problème dont je vous parle ne disparaît pas

    Merci à toute personne qui peut m'apporter une petite lumière, et merci pour votre attention à ce long message

    B

    -----

  2. #2
    Saint-Sandouz

    Re : des relations difficiles

    Personne ne t’a encore répondu. C’est que c’est un site scientifique, en particulier sur les questions de santé, mais il n’est pas destiné à donner des conseils personnels ou des recettes que ce soit sur le plan médical ou psychologique, autrement dit ce n’est pas un site de consultation.

    Tu sembles déjà voir un(e) psy, c’est la meilleure option.
    Pour avoir usé mes fonds de culotte sur le divan de pas mal d’entre eux/elles je n’ai pas gardé une très haute idée de leur compréhension des choses ni de leur efficacité. Néanmoins j’ai toujours gardé un bon souvenir de pouvoir parler à quelqu’un qui m’écoute de la chose la plus importante qui soit : moi. Bon, d’accord, ils/elles étaient payés pour ça, c’était donc le minimum de m’écouter, au moins de faire semblant. Il y en a pourtant eu une qui ne pouvait pas s’empêcher de piquer du nez. Il faut en trouver un(e) qui sache écouter, ce qui n’est pas si fréquent. Mais quant à ce qu’il/elle pose les bonnes questions, je n’en jamais rencontré.
    Il ne faut pas perdre de vue qu’un(e) psy, c’est comme son boulanger, on en change si on n’est pas content. C’est comme tout, la psychothérapie peut être très agréable mais il ne faut pas en abuser, en particulier parce que ça peut couter très cher.

    Pour répondre à quelques généralités :
    Attention à ne pas employer les grands mots comme par exemple « addict à la sexualité sur internet ». L’addiction est un trouble bien spécifique qui n’est pas le simple gout, peut-être immodéré, pour la glace au nougat ou les romans de SF. Cela se traduit en général, comme pour la drogue ou l’alcool, par la dépendance c’est à dire par l’impossibilité de se passer de la chose sous peine de souffrir gravement de manque, par un comportement compulsif pour se procurer sa dose, la nécessité d’augmenter celle-ci pour obtenir le même effet, etc. Bien souvent l’addiction prend le pas sur toute autre activité au détriment du travail, de la vie sociale et émotionnelle, etc. Les conséquences, en particulier sur le plan pratique, peuvent être catastrophiques, l’addiction sexuelle ne faisant pas exception.
    Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction
    Vivre chez ses parents… bon, si on ne peut pas faire autrement, il n’y a rien de terrible, si tout le monde est content… Eux aussi vivent là après tout.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  3. #3
    Hazel

    Re : des relations difficiles

    Tu es touché par un phénomène bien connu des psychiatres même si j'ignore totalement le nom qu'ils donnent à la chose ou son cadre nosologique exact. Consulter un psychologue est effectivement une bonne chose et pourra peut-être te faire progresser dans ta recherche sur toi-même. Si ton trouble entre progressivement dans le domaine du réellement pathologique ( perturbe notablement et profondément ton confort de vie, ta santé physique ou psychologique, perturbe ta vie professionnelle ou autre ) tu peux éventuellement songer à consulter un professionnel médical ( médecin diplômé en sexologie, ou psychiatre habitué à ce genre de problèmes ) qui aura probablement plus de ressources que le psychologue pour cerner ton problème et t'aider à passer un cap.

    Si mes souvenirs - très lointains - sont exacts et sans pour autant poser un diagnostic hasardeux, le fait d'avoir une vie imaginaire extrêmement prolifique ( ce que tu appelles " hyper romantisme " ) idéalise tellement la relation amoureuse, que lorsqu'elle arrive vraiment en chair et en os, le sujet en est déçu, préférant les activités amoureuses où l'imaginaire a plus de part que le réel ( internet par exemple, où il n'y a ni contact physique, ni contact visuel direct ). La solution passe peut-être par des psychothérapie ( sans besoin de médicaments ) que psychologues ou psychiatres pourront t'aider à mener a bien.

  4. #4
    invite14c418de

    Re : des relations difficiles

    Merci pour ta réponse.
    Comme, en marge de ma démarche psy, j'aimerais beaucoup pouvoir échanger avec d'autres sur le sujet, je vais tout de même chercher un site plus approprié..

    Grand merci pour ta dsponibilité

    Ben

    Citation Envoyé par Nicolas Daum Voir le message
    Personne ne t’a encore répondu. C’est que c’est un site scientifique, en particulier sur les questions de santé, mais il n’est pas destiné à donner des conseils personnels ou des recettes que ce soit sur le plan médical ou psychologique, autrement dit ce n’est pas un site de consultation.

    Tu sembles déjà voir un(e) psy, c’est la meilleure option.
    Pour avoir usé mes fonds de culotte sur le divan de pas mal d’entre eux/elles je n’ai pas gardé une très haute idée de leur compréhension des choses ni de leur efficacité. Néanmoins j’ai toujours gardé un bon souvenir de pouvoir parler à quelqu’un qui m’écoute de la chose la plus importante qui soit : moi. Bon, d’accord, ils/elles étaient payés pour ça, c’était donc le minimum de m’écouter, au moins de faire semblant. Il y en a pourtant eu une qui ne pouvait pas s’empêcher de piquer du nez. Il faut en trouver un(e) qui sache écouter, ce qui n’est pas si fréquent. Mais quant à ce qu’il/elle pose les bonnes questions, je n’en jamais rencontré.
    Il ne faut pas perdre de vue qu’un(e) psy, c’est comme son boulanger, on en change si on n’est pas content. C’est comme tout, la psychothérapie peut être très agréable mais il ne faut pas en abuser, en particulier parce que ça peut couter très cher.

    Pour répondre à quelques généralités :
    Attention à ne pas employer les grands mots comme par exemple « addict à la sexualité sur internet ». L’addiction est un trouble bien spécifique qui n’est pas le simple gout, peut-être immodéré, pour la glace au nougat ou les romans de SF. Cela se traduit en général, comme pour la drogue ou l’alcool, par la dépendance c’est à dire par l’impossibilité de se passer de la chose sous peine de souffrir gravement de manque, par un comportement compulsif pour se procurer sa dose, la nécessité d’augmenter celle-ci pour obtenir le même effet, etc. Bien souvent l’addiction prend le pas sur toute autre activité au détriment du travail, de la vie sociale et émotionnelle, etc. Les conséquences, en particulier sur le plan pratique, peuvent être catastrophiques, l’addiction sexuelle ne faisant pas exception.
    Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction
    Vivre chez ses parents… bon, si on ne peut pas faire autrement, il n’y a rien de terrible, si tout le monde est content… Eux aussi vivent là après tout.

    ND

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite14c418de

    Re : des relations difficiles

    Merci pour ta réponse. Il me faudra beaucoup de temps je pense. Je ne sais pas vraiment vers où je vais.

    Que tout aille bien pour toi

    B.

  7. #6
    Saint-Sandouz

    Re : des relations difficiles

    Citation Envoyé par Big-Ben0077 Voir le message
    Merci pour ta réponse. Il me faudra beaucoup de temps je pense. Je ne sais pas vraiment vers où je vais.
    Personne ne sait où il va… surtout dans une démarche psychothérapeutique.

    Bonne chance

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

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