Non, je ne justifie pas le fait d'allumer un jour sa première cigarette, je l'ai plusieurs fois précisé (je sais, y a beaucoup de texte, mais ça ne justifie pas de répondre sans avoir lu). Je rebondis uniquement sur ces propos à l'égard des fumeurs occasionnels qui allument une cigarette de temps en temps. C'est vrai qu'on discute un peu pour rien parce que rafcaring reste totalement inflexible sur sa position extrémiste (bon, je ne bouge pas beaucoup de la mienne non plus, mais elle est beaucoup plus nuancée), mais le sujet qui nous occupe représente bien une divergence d'opinion : il bannit la cigarette sans appel et systématiquement, moi je relativise.Envoyé par dolmenLes motivations pour commencer à fumer, je n'en parle pas, je ne les connais pas. Mon parcours de fumeur est un peu particulier, et je ne fais pas partie de ces gens qui ont allumé leur première cigarette à l'adolescence pour faire comme tout le monde. Donc ces raisons là, je ne les connais pas et je m'en tape. Ce n'est pas de ça que je parle avec rafracin. Je n'ai pas répondu au post initial mais à un passage qui m'a choqué dans un des suivants.Envoyé par dolmenLà franchement, je me demande ce que ça peut bien vouloir dire, tout ça... qui parle de motivation, de courage ? Je parle jugement, de peser les avantages et les inconvénients en fonction de son propre système de valeurs et de faire ses propres choix. Qui es-tu pour affirmer que je me nuis à moi-même avec mon malheureux paquet mensuel ? Enormément de gens ont fumé à ce rythme presque toute leur vie et sont morts bien après l'espérance moyenne. Pour ce qui est des chiffres, on n'a pour l'instant pas grand chose de très précis (je t'invite à nous amener plus de détails), mais ils semblent aller dans le même sens : le risque que prend un fumeur occasionnel est bien faible. Si ce risque me semble valoir la peine devant le plaisir que me procure chacune de mes cigarettes, de quel droit affirmes-tu que je me nuis à toi-même ?Envoyé par dolmenPour pouvoir profiter des bonnes choses, il faut toujours passer par une période d'adaptation. Quand on est jeune, la grande musique, ça saoule. On trouve ça nul et on préfère écouter le top50. Petit à petit, et à force de s'éduquer, on apprend à écouter les oeuvres des grands compositeurs et on finit par aimer ça. Tu vois le truc ? Ben pour la cigarette, dans mon cas c'est pareil. Je te le cite parce que tu me le demandes, mais ce n'est pas un exemple très représenté à mon avis. J'ai abordé ma deuxième cigarette avec un minimum de maturité (parce que tardivement), je voulais savoir ce que ça pouvait m'apporter. Je savais que ce n'était pas une vulguaire addiction complètement négative comme certains en sont persuadés, parce que ma mère fumait quelques cigarettes de temps en temps, et que ma grand mêre s'en fumait une le soir après le diner. C'est le dernier de mes grands parents qui est encore en vie, d'ailleurs. Dans ces deux cas, pas le moindre manquesi on en saute une ou quoi que ce soit. Je n'ai jamais eu l'impression en voyant une de ces deux femmes allumer une cigarette que ça pouvait être un geste compulsif, pressant, ni le soulagement d'une dépendance. Alors je voulais voir un peu ce que c'était, parce que j'avais compris que l'anti-tabagisme primaire dont j'avais fait preuve pendant une grande partie de ma jeunesse était en fait basé sur pas grand chose. Comme je suis un scientifique, arrivé à une maturité suffisante pour ne pas être aussi fragile que ces adolescents qui plongent dans la dépendance la plus irréversible, j'ai voulu me faire ma propre opinion.Envoyé par dolmen
Donc pour résumer, mes motivations pour commencer : curiosité. Pour continuer : ça m'a plu.
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