Bonjour, j'ai une petite question qui me perturbe. Plus une articulation est mobile , est-ce qu'elle est plus fragile ou moins fragile?
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Bonjour, j'ai une petite question qui me perturbe. Plus une articulation est mobile , est-ce qu'elle est plus fragile ou moins fragile?
En principe elle est plus fragile. L'articulation de l'épaule est la plus mobile, et c'est celle qui s'abime le plus vite chez la majorité des gens ( en utilisation "normale" s'entend).
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Je ne suis par d'accord, l'articulation qui s'abime est celle de la hanche le plus souvent en vieillissant.
Je vois, j'oublie. Je fais, je retiens.
Merci pour vos réponses
Non. Désolée
L'arthrose de la hanche concerne tout au plus 10% des sujets à partir de 65 ans, l'arthrose du genou est plus fréquente ( 30%).
http://www.inserm.fr/thematiques/phy...ation/arthrose
Alors qu'on peut observer des signes de remaniement tendineux au niveau de l'épaule dès l'âge de 20 ans.
Ici le lien ; http://www.sfre.org/sfre/professionn...tateurs_et_tmsPHYSIOPATHOLOGIE
Il semble que ce soit le passage à la position érigée qui, en modifiant le cahier des charges biomécanique de l'épaule sans que l'anatomie en soit modifiée soit responsable de la véritable épidémie qui nous frappe. Cette épidémie ne s'est véritablement développée que lorsque la durée de vie à permis d'atteindre le nombre de cycles nécessaire à la genèse des lésions. D'un point de vue mécanique, la verticalisation a transformé les forces de compressions s'exerçant sur la glène (glène horizontale chez les quadrupèdes) en force de translation (glène verticale chez les bipèdes). Ces forces tendent à induire une ascension de tête humérale qui provoque une compression de la bourse et des tendons sous la voûte acromiale. La pression dans l'espace sous acromial qui est normalement quasi nulle peut monter jusqu'en 112 mm/Hg. Cette compression associée aux mouvements génère des forces de frottement qui vont progressivement détériorer la bourse et les tendons. Les dysfonctionnements articulaires provoqués par les forces ascensionnelles se pérennisent et la tête humérale se décentre de plus en plus en haut et en avant. Il se produit également des forces de cisaillement intratendineuses dues à la variation du module d'élasticité tendineux qui varie du simple au triple. Ces forces vont-être à l'origine des fissurations intratendineuses qui font vieillir la coiffe par délamination. Dés l'âge de 20 ans les premiers signes apparaissent dans une population dite normale. Quand elles apparaissent, les lésions sont très évolutives, puisqu' en 1 an, 28% des ruptures partielles évoluent vers une rupture totale. Dans 56% des cas l'atteinte est bilatérale. Le résultat de ce processus évolutif est que l'on retrouve dans une population asymptomatique 50 % de rupture chez des sujets de 50 à 60 ans. Il est donc essentiel d'essayer d'enrayer l'évolution de cette pathologie dés les premiers symptômes, sachant que le motif de la consultation est toujours la douleur, souvent associée à une gêne fonctionnelle et parfois à une perte de mobilité.
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Rachmaninoff