Bonjour, pouvez vous m'aider à raisonner un ami qui croit dur comme fer qu'une tique sur deux est infecté part Lyme en Bretagne. Je suis presque sûr qu'il a tord, pouvez vous démontrer pourquoi il a tord, pourquoi c'est impossible et pourquoi vous avez raison. Je vous en remercie beaucoup.
bonsoir,
je ne connais pas la prévalence de la borrélie chez les tiques bretonnes, mais je ne vois pas pourquoi il serait impossible qu'une tique sur deux soit infectée. Il me semble que l'infection n'affecte pas tellement les tiques.
Bonjour,
si votre ami y croit sans raison, ce ne sont pas des arguments qui vont lui faire changer d'avis tout, comme les milliers de personne qui se croient infectées.
Dans un 1er temps lire ceci:
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2840
L'AFIS y a consacré une revue que je vous conseille de lire.
Ensuite, c'est une question de probabilité: un exemple
l' Allemagne du sud qui est une région très infestée.
Les experts estiment que 10 à 35% des tiques sont porteurs de la bactérie dans cette région.
Là-bas on ne s'assoit jamais dans l'herbe car ily en a vraiment beaucoup.
Notre chien en ramenait une dizaine dans ses poils à chaque ballade d'une ou deux.
et moi même je me suis fait mordre plusieurs fois.
Je n'ai jamais été infecté mais une de mes connaissances oui, qui a été traité par antibiotique.
En Bretagne, nos deux chiens n'en ramènent qu'une de temps en temps en plusieurs mois.
Quand à moi, aucune ne m'a jamais encore mordue même sans précaution particulière.
Il en est de même pour toutes les personnes de mes connaissances qui ont des chiens et qui ne font jamais attention aux endroits où ils mettent les pieds, contrairement aux Allemands du sud qui eux, en sont conscients ainsi que les enfants qui recoivent des consignes.
Même sans connaître non plus le pourcentage des tiques en Bretagne, la probabilité d'être infectée devrait être très très basse.
Il y a un gros battage médiatique autour de cette maladie qui font que des personnes s'en croient subitement infectées.
Il ne faut pas ignorer le problème mais pas non plus l'exagérer.
