Bonjour,
La visite "médicale" du travail est-elle une relation patient-médecin dans la mesure ou le patient est obligé?
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Bonjour,
La visite "médicale" du travail est-elle une relation patient-médecin dans la mesure ou le patient est obligé?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonjour..
Pas compris...du côté du patient je n'en sais rien mais du côté du médecin, il est astreint aux mêmes obligations déontologiques que n'importe quel médecin, en particulier sur le secret médical.
https://www.conseil-national.medecin...-sante-travail
C'est un truc qui m'est passé par l'esprit, dans un sens le "patient" n'est pas volontaire puisque c'est une visite obligatoire et dans un autre le médecin fait potentiellement subir (en exagérant le terme) sa prestation.
Là ou c'est compliqué c'est que le médecin ne pose jamais la question de savoir si l'on souhaite ou non passer la visite: que ferait-il si quelqu'un lui répondait "je n'ai pas le choix" ?
C'est un raisonnement qui m'est passé par la tête avec en plus un côté pas évident si des problèmes de santé sont détectés entrainant une perte d'emploi -> RPS (par exemple le chauffeur de camion dont la vue baisse drastiquement, le boucher désosseur atteint d'arthrose précoce etc..)
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Que penserais tu si le médecin (au cas ou) ne t'indiquait pas qu'il y a DANGER pour ta santé ( déformation colonne vertébrale par exemple,antécédent) si tu continues ton travail actuel ?C'est un truc qui m'est passé par l'esprit, dans un sens le "patient" n'est pas volontaire puisque c'est une visite obligatoire et dans un autre le médecin fait potentiellement subir (en exagérant le terme) sa prestation.
Là ou c'est compliqué c'est que le médecin ne pose jamais la question de savoir si l'on souhaite ou non passer la visite: que ferait-il si quelqu'un lui répondait "je n'ai pas le choix" ?
C'est un raisonnement qui m'est passé par la tête avec en plus un côté pas évident si des problèmes de santé sont détectés entrainant une perte d'emploi -> RPS (par exemple le chauffeur de camion dont la vue baisse drastiquement, le boucher désosseur atteint d'arthrose précoce etc..)
Tu préféres faire l'autruche , ou qu'on t'informe ?
Bonne journée
Dernière modification par f6bes ; 07/03/2021 à 15h48.
C'est l'évidence mais celle ci n'est pas si simple. Il y a les "métiers-passion" , les niveaux de revenus permis par une compétence non transverse, le déni etc... Un salarié peut se trouver dans la non acceptation de cette visite médicale.
Le système est une triple protection: celle du salarié (et donc parfois malgré lui), celle de l'entreprise et celle de tiers potentiellement mis en danger par la défaillance de santé du salarié (cas des chauffeurs).
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Reponse simple: Il y a des "obligations légales", ou tu les respectes (visite obligatoire) ou tu cherches un autre boulot!
Le patron ne tient pas à avoir des embétemens pour fautes de sa part.
Dans la boite ou j'étais, c'était port des EPI obligatoires ( Equipement de protection individuelle ).
Certains ne voulaient pas chaussures de sécurité ( trop rigides qu'ils disaient), la patron s'est fait rappeler
à l'ordre suite à un accident.
Ou tu acceptes les contraintes ou tu fait autre chose.
A+
Je ne parle pas de cela, je parle du positionnement du médecin dans ce contexte. Quand on va consulter c'est un acte volontaire .Reponse simple: Il y a des "obligations légales", ou tu les respectes (visite obligatoire) ou tu cherches un autre boulot!
Le patron ne tient pas à avoir des embétemens pour fautes de sa part.
Dans la boite ou j'étais, c'était port des EPI obligatoires ( Equipement de protection individuelle ).
Certains ne voulaient pas chaussures de sécurité ( trop rigides qu'ils disaient), la patron s'est fait rappeler
à l'ordre suite à un accident.
Ou tu acceptes les contraintes ou tu fait autre chose.
A+
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Remoi, Dans la médecine du travail, on ne te demande pas si tu veux y aller volontairement ou pas.
C'est une obligation !
C'est bien de cela dont il s'agit ? (..La visite "médicale" du travail ..)
Bonne soirée
Je ne crois pas c'est l'employeur qui souscris ou non au principe d'après ce que j'ai compris. Je crois qu'il y a aussi un droit de l'employé à pouvoir voir un médecin du travail.
D'autre part je crois que si par exemple tu as un cancer et que ça se voit pas on ne peut pas t'obliger à lui dire. C'est je pense une question de liberté fondamentale. Mais un avocat du droit du travail serait plus indiqué pour nous renseigner, je ne vois d'ailleurs pas trop le lien de cette question avec la science.
Je ne parle de droit ou de choses dans ce sens, je parle plus d'attitudes dans la relation dans ce contexte.
La question est plus de savoir si c'est une relation qui d'un point de vue psychologique se déroule de la même manière qu'une consultation classique pour laquelle un patient va voir spontanément son médecin.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Ben evidemment sue non le medecin doit se douter que le patient n'est pas aussi collaboratif que s'il avait choisi la consultation, tout son art est d'être rassurant et se montrer "du côté du patient".
Liet Kynes et Merlin95..etes vous déjà allé en consultation "médecine dui travail" ??
J'ai l'impression que non.
En général c'est le service "minimum" et ça va pas plus loin dans la majorité des cas !
"bon pour le service"...vous pouvez continuer à travailler !
Merlin...l'employeur ne fait qu'appliquer que ce que demande la loi . Il y est tenu !
C'est pas à son bon désir...ou pas .
De plus je crois bien que les patrons qu'ils soient d'accord ou pas ,participent au frais
de la mise en oeuvre de la médecine du travail, c'est eux qui financent.
Bonne journée
Source ?
Sinon c'est un médecin et comme avec tous médecin en principe, tu peux lui parlais de tout et rentrer d nos les détails autant due tu veux même si en principe ça reste léger.
La prestation consiste à savoir si le poste occupé est compatible avec votre état de santé, pour le principal.
C'est comme payer des impôts, on n'a pas le choix, et plus généralement par tout ce qui est imposé par la loi.
Dans ce cas, le médecin du travail propose une adaptation de poste. Les suites vont dépendre de votre employeur et des possibilités d'adaptation de poste.C'est un raisonnement qui m'est passé par la tête avec en plus un côté pas évident si des problèmes de santé sont détectés entrainant une perte d'emploi -> RPS (par exemple le chauffeur de camion dont la vue baisse drastiquement, le boucher désosseur atteint d'arthrose précoce etc..)
Dans le cas d'un métier passion, c'est vous qui savez si votre santé passe après ou pas (indication : quand on est mort ou handicapé on a moins de chances de travailler dans de bonnes conditions).
Not only is it not right, it's not even wrong!
Bonjour,
En fait ma question de départ concerne la relation du patient et du médecin qui n'est pas celle habituelle, c'est à dire celle pour laquelle le patient est demandeur de la consultation. C'est au delà des aspects d'ordre juridique de droit du travail etc.. Juste savoir si dans ce contexte (pour lequel un "patient" puisse potentiellement ne pas être volontaire, c'est à dire consulter en toute liberté de choix) est une difficulté pour le médecin moins du point de vue éthique mais du point de vue purement de l'exercice de la médecine.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
C'est de la masturb...neuronique !!e toubib t'examine et si tu ne veux pas participer, c'est ton droit !
Le toubib fera avec...... et peut etre l'indiquera dans son compte rendu, pour qu'on ne le lui reproche
pas par la suite.
C'est pas pour son bien , c'est pour le tien. T'y fait comme t'y veux !
A+
En quoi le fait que le patient ne soit pas volontaire changerait l'exercice de la médecine ? Je veux dire mis à part que le patient sera potentiellement moins collaboratif (probable s'il n'a rien demandé) étant donné que c'est ce que je vous ai déjà répondu et qu'apparemment ça ne semble pas avoir répondu à votre interrogation.
Vous devez préciser votre question car là on ne voit pas où vous voulez en venir.
Dernière modification par Merlin95 ; 10/03/2021 à 19h06.
Pour illustrer, si je suis médecin, se présente devant moi un patient que je ne connais pas mais qui souffre d'une phobie grave concernant son intimité (cela peut être le fait de se déshabiller partiellement, ou simplement d'avoir un contact physique), je sais que ce genre de situation peut arriver, la question que je me poserai est de savoir si je vais faire subir une "relation médicale non consentie" (en grossissant le trait) à cette personne et si oui est-ce compatible avec l'exercice de la médecine au niveau de l'interaction patient médecin sachant que d'un point de vue globale cela peut l'être (empêcher un ivrogne de conduire son camion aura certainement un effet bénéfique sur la santé des personnes qu'il ne croisera pas sur sa route).C'est de la masturb...neuronique !!e toubib t'examine et si tu ne veux pas participer, c'est ton droit !
Le toubib fera avec...... et peut etre l'indiquera dans son compte rendu, pour qu'on ne le lui reproche
pas par la suite.
C'est pas pour son bien , c'est pour le tien. T'y fait comme t'y veux !
A+
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Heuu la phobie dont tu parles serait déjà une pathologie, le médecin essayera alors de voir si cette phobie peut avoir un impact sur le travail de la personne (par exemple pour un maître nageur). Le médecin ne peut pas obliger dans ce cas le patient a se déshabiller si la phobie est trop forte. Par contre il peut noter cette phobie dans son compte rendu qu'il n'a pas pu faire tous les examens nécessaires pour cause de phobie avéré ou non.
Mais je ne vois pas trop ce que ça change que ce soit un médecin du travail ou un généraliste par exemple. Il ne peut pas je pense annuler la consultation en demandant de faire une psychothérapie (genre TCC) car elles ne guérissent pas les patients à 100%.
Par contre si le patient est phobique de se déshabiller le docteur peut faire quand même des palpation ou autre la chemise entre ouverte ou à travers les vêtements.
Mais la question principale est : parles-tu d'un patient qui "invente" la phobie pour ne pas qu'on découvre une pathologie qui l'empêcherait de travailler ou a-t-il vraiment une phobie ?
Dernière modification par Merlin95 ; 10/03/2021 à 19h36.
La réponse est clairement non. On ne peut pas examiner un patient sans son consentement.Pour illustrer, si je suis médecin, se présente devant moi un patient que je ne connais pas mais qui souffre d'une phobie grave concernant son intimité (cela peut être le fait de se déshabiller partiellement, ou simplement d'avoir un contact physique), je sais que ce genre de situation peut arriver, la question que je me poserai est de savoir si je vais faire subir une "relation médicale non consentie" (en grossissant le trait) à cette personne et si oui est-ce compatible avec l'exercice de la médecine au niveau de l'interaction patient médecin sachant que d'un point de vue globale cela peut l'être (empêcher un ivrogne de conduire son camion aura certainement un effet bénéfique sur la santé des personnes qu'il ne croisera pas sur sa route).
Par contre ce refus du patient est en soi une raison suffisante pour que le médecin ne puisse pas délivrer le certificat d'aptitude au travail puisqu'il n'aura pas pu procéder aux examens nécessaires.
Fin de l'histoire.
Dernière modification par mh34 ; 10/03/2021 à 21h18.
C'est ce que je pensai et en même temps aucun médecin du travail ne demande au patient s'il accepte la visite , c'est pas simple comme problème. Le refus potentiel du patient à se soumettre à la visite implique le refus d'aptitude mais ne signifie pas l'inaptitude médicale en l'absence d'évaluation. Les conséquences du refus de visite peuvent cependant porter atteinte à la santé du patient via des RPS potentiels.. C'est très délicat au final.La réponse est clairement non. On ne peut pas examiner un patient sans son consentement.
Par contre ce refus du patient est en soi une raison suffisante pour que le médecin ne puisse pas délivrer le certificat d'aptitude au travail puisqu'il n'aura pas pu procéder aux examens nécessaires.
Fin de l'histoire.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Remoi,C'est ce que je pensai et en même temps aucun médecin du travail ne demande au patient s'il accepte la visite , c'est pas simple comme problème. Le refus potentiel du patient à se soumettre à la visite implique le refus d'aptitude mais ne signifie pas l'inaptitude médicale en l'absence d'évaluation. Les conséquences du refus de visite peuvent cependant porter atteinte à la santé du patient via des RPS potentiels.. C'est très délicat au final.
Me demande si t'es vraiment médecin !
Si le patient viens "à l'insu de son plein gré" et s'il ne veut pas...il suffit qu'il le dise au toubib.
Le médecin ne va pas lui demander s'il est consentant ou pas....ou s'il préfére des préliminaires !!!
La pshycologie...ça existe...non !
Dernière modification par f6bes ; 11/03/2021 à 10h55.
Je vois pas où est le problême franchement.
Ou as tu vu que j'étais médecin??Remoi,
Me demande si t'es vraiment médecin !
Si le patient viens "à l'insu de son plein gré" et s'il ne veut pas...il suffit qu'il le dise au toubib.
Le médecin ne va pas lui demander s'il est consentant ou pas....ou s'il préfére des préliminaires !!!
La pshycologie...ça existe...non !
La question posée n'est pas de nature psychologique mais dans une dualité entre réalité et idéal qui n'a pas de solution.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Là n'est pas mon propos,j'ai simplement atteint les limites de mes capcités dans la formulation du problème que je veux exposer et il n'est pas perçu dans sa véritable dimension.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.