Salut à tous !
Quelle est l'incohérence physique dans cette ancienne poésie russe (1799) d'E.S. Urusova intitulée « L'écho » : Echo, tu me réponds de la chênaie, je crois...-crois. Ne serait-ce pas toi qui m'as mené ici...-si ! Te parler longtemps m'est impossible...-possible ! Non ! Non ! Je vais chercher une chèvre dans le maquis...-à qui ?
PS : je connais moi-même pas la réponse
Je connais bien cette énigne : c'est la devinette n°161 dans le livre "Oh la physique !" (Yakov Perelman, DUNOD).
Sinon, il y a une difficulté de traduction pour le dernier vers : il joue sur la ressemblance entre le mot russe "ruisseau" et la question "à qui ?", ressemblance remplacée par "maquis" et "à qui ?"
L'incohérence viendrait-elle du fait qu'il coupe en deux la syllabe "ma" de maquis ?
Moi je penserais plutôt qu'il aurait dût entendre sa phrase pendant qu'il parlait.
Mais le coup du -ma-quis- est mieux.
Il me semble que l'écho ne peut reproduire les doubles syllabes : on a donc "impossible ! sib... sib..." et "maquis ! qui... qui..."
Une idée comme ça :
peut-être que les échos ne retournent pas certaines consonnes ?
Pardon : quand je dis "il mes semble", il s'agit d'une certitude à(pour rester dans le scientifique
), soit un taux de confiance de 95%...
Que ceux qui ont déjà entendu de l'écho dans une chênaie lèvent la main... Alors, personne ?Echo, tu me réponds de la chênaie
C'est peut-être bien ça l'incohérence physique.
chênaie
nom féminin
Terrain planté de chênes.
Ah oui manifestement c'est bizarre là
N'est-ce pas ?
Un son qui part vers une chênaie risque tout au plus de revenir sous la forme d'une très légère réverbération (s'il n'est pas complètement amorti), mais sûrement pas sous la forme d'un écho assez net pour distinguer la dernière syllabe d'une phrase.
C'est une histoire de Gland ?
