Bravo pour votre campagne
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Bravo pour votre campagne



  1. #1
    invite0207e1d5

    Thumbs up Bravo pour votre campagne


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    Bravo à la campagne de la CRF pour former des millions de personnes aux gestes qui sauvent; les listes d'attente des stages sont bien remplies, les sessions nombreuses, mais est-ce le signe d'un manque de formateurs?

    Bravo aussi à Adriana Karembeu pour son soutien depuis plusieurs années à la campagne. La CRF lui doit beaucoup pour le succès de la campagne et la sensibilisation du public;

    Au moins à la CRF, l'AFPS n'est pas cher, c'est un véritable service public que vous rendez à tous.
    Espérons que ce n'est que le début, et que plus tard l'AFPS sera si banalisée dans les cursus scolaires et universitaires ou écoles professionnelles que la majorité des jeunes seront tous formés, on passera alors à la phase deux pour maintenir plus de gens formés et leur enseigner plus de techniques.

    Aussi je supporte l'idée de rendre obligatoire les défibrillateurs dans les lieux publics: toutes entreprises ou groupements d'entreprises sur un même site de plus de 3000m2 aménagé, ou employant plus de 300 personnes, ou accueillant plus de 1000 clients par jour devrait avoir un défibrillateur.

    Et une personne formée aux secours à un niveau supérieur à l'AFPS devrait être obligatoire dans toute entreprise ou groupe d'entreprise sur un même site où travaillent plus de 100 personnes ou viennent plus de 200 clients ou visiteurs par jour d'ouverture.

    Il va falloir des formateurs... Courage!

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  2. #2
    invite0207e1d5

    Re : Bravo pour votre campagne

    Sinon j'ai déjà passé l'AFPS il y a deux ans, à Rennes (35), renouvelé l'année dernière à Nantes (44), mais j'ai changé d'adresse entre temps et cette année je suis encore ailleurs maintenant: Niort (79).
    Ces formations n'étaient pas absolument obligatoires pour mon boulot, mais mon secteur manque complètement de sauveteurs formés alors qu'on voit du monde;
    Mais je n'ai jamais reçu le diplome attendu, je me demande qui les envoie au ministère...
    En l'occurence, je ne sais même pas si j'ai le droit d'indiquer que j'ai un AFPS sur mon CV si je ne peux pas le justifier par le diplome. Si on me demande de le prouver, je serais bien embêté. A qui on s'adresse?

  3. #3
    invite0207e1d5

    Re : Bravo pour votre campagne

    D'ailleurs je songe aller voir la section Croix Rouge de Niort pour voir si ils manquent de volontaires (j'ai plein de temps dispo ici, vu que la ville manque d'activité... et la télé le soir m'emm...), mais je me demande s'il faudrait que je passe le CFAPSE en même temps (je me demande même si c'est possible à Niort, vu que la ville est assez petite, ou si je devrais aller à Poitiers, la Roche Sur Yon ou la Rochelle (les villes les plus proches à 80-100km avec des sections de formation Croix Rouge ou autres organismes habilités).

    Je ne sais pas du tout quels besoins ils ont à Niort, mais chaque fois que je suis passé devant la section en centre ville je suis tombé sur une porte fermée. Est-elle ouverte seulement le matin? Je vois qu'elle s'occupe surtout d'aide sociale, vu que je n'ai encore pas vu un seul véhicule Croix Rouge en intervention et que les pompiers sont déjà bien présents tout autour de la ville et les autres assocs sociales également présentes (le local Restaus du Coeur est à coté même de celui de la Croix Rouge en centre-ville).

    A défaut, 80 euros pour renouveler l'AFPS c'est pas la mort, et j'attendrai encore pour la formation ailleurs quand je quitterai Niort.

    Je me demande la durée de l'engagement minimum à la Croix Rouge pour etre volontaire et engager une formation autre.

  4. #4
    invite0207e1d5

    Re : Bravo pour votre campagne

    Ma motivation initiale pour l'AFPS était de pouvoir connaitre les gerstes indispensables quand ma mère est tombée gravement malade (mais elle est décédée depuis, un peu trop vite d'une "longue" maladie en moins avec un déclenchement subit, trop d'opérations, et une rechute trop rapide qui l'a epuisée); c'est en voyant ça que je me suis rendu compte combien j'étais stupide de ne pas savoir quoi faire en cas d'urgence.
    L'AFPS s'est imposée et c'est pour ça que j'ai suivi le stage rapide (3 demi-journées).

    Je ne suis jamais intervenu à la Croix rouge, mais ça m'a servi presque aussitôt pour aider une victime d'accident de voiture en ville qui a subi un choc latéral et un trauma rachitique et un enfoncement de poitrine, puis deux mois après le soir pour une fille qui faisait un malaise en sortie de boite (mélange drogue et alcool) et sont les copines ne savait pas quoi faire (elle a failli y passer car ça faisait plusieurs minutes qu'elle ne bougeait plus sur le trottoir, et avait la bouche pleine de vomi qui l'obstruait), puis pour aider une victime d'agression à Rennes qui avait le visage en sang (coup sur le crâne, impressionnant par le sang mais pas bien grave, sauf qu'il était en état de choc et s'était pris des coups ailleurs qui le faisait boiter).

    Ici à Niort, je n'ai rien vu de tel (il faut dire que les gens sortent tellement peu que la ville est quasi déserte le soir dès 20h, l'animation se limitant à un petit secteur de restaux et brasseries autour de la meme place...)

    Il y a certainement des besoins en assistance médicale, mais visiblement ici tout le monde appelle les pompiers tout proches et l'hopital local n'est pas débordé. Je pense qu'ici à Niort c'est le secours social qui prévaut (dispensaire médical, vêtement, ... mais la ville ne connait que peu de précarité réelle vu le nombre d'employeurs stables: des mutuelles et administrations, et peu d'étudiants ou d'écoles).

    S'il y a des besoins ca doit etre dans la campagne tout autour, vu qu'il y a peu de médecins dans le coin. Mais là je suppose trop, il faudrait surtout que j'aille voir ce qu'il en est réellement. Vu la taille et l'aspect du local CRF, la section locale ne doit etre bien riche...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite0207e1d5

    Re : Bravo pour votre campagne

    J'oubliais encore d'autres interventions que j'ai pu faire mais que je faisais avant l'AFPS: l'assistance pendant plusieurs années à une collègue de travail diabétique qui connait de graves complications et des séjours fréquents à l'hopital. Le problème avec cette personne est qu'elle ne se rend pas compte elle-même qu'elle est en train d'avoir un malaise, et on doit la questionner régulièrement pour voir si elle va bien, les premiers signes étant une paleur et le manque de réaction, mais parfois cela va tellement vite que la perte de connaissance arrive; si on agit dans les secondes, elle évite le coma, et on doit lui rappeler régulièrement quand elle doit faire ses mesures de glycémie, ou la pousser à manger pour tenir, ou la rassurer; mais à chaque fois que ça arrive, la glycémie a fait un tel yoyo que de toute façon elle n'est pas en mesure de travailler et on appelle systématiquement un médecin ou un service d'urgence si il y a eu perte de connaissance car elle va au minimum en surveillance à l'hopital.
    La veille sur ses traitements et la détection rapide des moments où elle ne va pas bien lui a évité le pire, et même si on ne peut pas toujours etre avec elle, on évite de la laisser travailler seule et à participer à des travaux en équipe où elle sera bien suivie tout en étant contente de son travail. Mais malheureusement on n'est pas touojours là quand l'incident se produit chez elle. On lui a appris, pour sa sécurité la ponctualité, ce qui permet d'envoyer quelqu'un chez elle dès le premier retard (et on connait ses voisins à qui elle a confié les clés de chez elle, et chez qui elle signale ses déplacements; c'est très pratique pour savoir si elle est chez elle ou non, même si ca limite forcément ses libertés).
    Au début, cela avait un peu choqué les autres collègues, mais finalement c'est devenu une bonne solution pour elle et les accidents glycémiques sont plus rares et moins graves. Finalement elle a changé le regard sur la maladie, et ce n'est pas compliqué finalement d'aider une collègue à suivre ses traitements et la motiver. On ne peut pas changer sa maladie, mais elle a une vie presque normale et bien intégrée, et son moral est bien meilleur qu'au début de son arrivée quand elle a connu son premier incident où personne n'était préparé même si on savait qu'elle était diabétique et suivait un traitement. On a de la place pour ses seringues électroniques de traitement dans le frigo de la cafétéria (et on veille au renouvellement des lots si elle oublie), ou simplement si elle le demande car elle ne maitrise pas bien ses mouvements en période de pré-crise, et j'ai appris à lui faire avec son accord les piqures nécessaires en cas d'incident, à lui donner une boisson chaude, elle a un endroit sur place où s'allonger pour se reposer suite à un malaise léger. Finalement elle parvient à faire pratiquement toutes ses heures sans que la qualité de son travail en souffre, et a de nouvelles responsabilités et un travail plus gratifiant qu'à ses débuts. Sa présence est aussi une motivation qui scèlle bien l'équipe et entretient la bonne entente entre tout le monde même si ce sont des responsabilités (gratifiantes) de plus pour nous et il n'y a aucune raison que l'entreprise arrête son contrat, même si ses résultats sont plus faibles, simplement car cela a augmenté l'entente chez les autres et réduit les tensions, et le mode de fonctionnement marche bien comme ça.

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