Bonjour à toutes et à tous
Je reprends un article de futura-sciences de novembre 2007 qui a trouvé une réalisation inauguré en 2009 en Norgève.
Cette centrale à pour objet de poursuivre les essais, mais avec une taille dépassant le stade du laboratoire. L'objectif étant d'avoir vers 2015 une usine fiable ayant un puissance 25MW de façon à maîtriser tous les problèmes techniques.
L'enjeu est important comme toujours pour ces nouvelles sources d'énergies. Le potentiel pour l'énergie d'origine osmotique et de 1500 TWh/an, mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
L'osmose est un processus courant de notre environnement et il est déjà exploité par l'homme pour dessaler l'eau de mer, mais dans ce cas ce n'est pas ce qui est recherché.
Comment cela fonctionne :
Cette technologie méconnue du grand public permet de transformer en énergie la différence de salinité entre eau douce et eau de mer.
Lorsque deux masses d'eau, l'une douce, l'autre salée, sont mises en contact à travers une membrane. Il y a alors migration de l'eau douce vers l'eau salée ce qui génère une surpression, qui peut être utilisée par une turbine produisant de l'électricité.
La pression osmotique entre des liquides serait de 25 bars.
Les difficultés techniques
La surface de membrane nécessaire pour produire 1MW serait de 150 000 m² donc la technique d’enroulage divers est un enjeu important.
Le colmatage nécessite d’utiliser de l’eau douce non chargée de particules donc décantée et pré-traitée, ce qui est bien pour la Norvège à l’eau pure mais l’est moins pour le Rhône par exemple.
Les membranes sont d’un coût très élevé et ne dure qu’une dizaine d’année.
Qui peut expliquer
On indique que la pression osmotique entre eau douce et eau salé serait de 27 bars.
Sur wiki
« Si le réservoir contenant l’eau salée est à une pression supérieure à celle de l’eau douce, l’eau douce migre vers l’eau salée tant que la différence de pression n’excède pas une valeur limite (limite théorique avec l'eau de mer : 2,7 MPa, soit 27 bars) ; la surpression ainsi créée peut être utilisée pour actionner une turbine. Dans la pratique, on envisage d'opérer avec une surpression de 1 MPa (10 bars) ; un débit d’eau douce de 1 m3⋅s-1 générerait alors 1 MW. »
La question
Comment la surpression peut se faire sans que l’eau de mer est tendance à remonter vers la pompe, puisque la pression aval est plus forte que la pression amont.
Pour Polo974 il était question que dans ta belle île l'on fasse quelque chose comme ça vers le port de St Rose. Peut être pourras-tu nous dire si le projet à vu le jour.
Cordialement
Sources :
Futura-Sciences
Magasine Energie et développement durable (hors série N°12)
wiki
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