Bonjour à tous,
Avant toute chose, je dois dire que je ne suis pas suffisamment calé pour comprendre parfaitement les formules mathématiques qui répondent souvent au genre que questions que je vais poser. Si je suis capable de les interpréter comme un enfant lisant son deuxième livre, c'est à dire à l'arrache, je préfèrerais avoir des réponses un peu moins... chiffrées (ou alors avec l'explication à côté et un exemple en dessous, ce qui aurait pour avantage de me faire pratiquer mes maths ^^).
Mes questions concernent le moteur Stirling. J'ai découvert cette machine par hasard sur Wikipédia il y a quelques années. J'ai fait quelques recherches rapides, très dispersées dans le temps et toujours avec une compréhension assez relative, du fait que je ne suis vraiment qu'un petit amateur qui aime imaginer des trucs et qui se demande si les dits trucs pourraient fonctionner dans le monde réel. Les dernières recherches que j'ai effectuées se sont révélées assez pauvre en réponse. Elles concernent l'utilisation d'un moteur Stirling inversé comme source froide pour un autre moteur Stirling, lui utilisé comme générateur électrique (ou comme moteur mécanique, qu'importe).
Entrons dans le vif du sujet (je me répète, je ne suis qu'un amateur, il se peut donc que je dise de très grosses conneries, je vous prie de m'excuser d'avance).
J'ai toujours lu que lorsqu'on souhaite générer de l'électricité avec une machine à vapeur ou un moteur Stirling, le rendement augmente lorsque la différence de température augmente. Il m'a toujours semblé que cet énoncé voulait dire que plus ton uranium chauffe et que l'eau de ta rivière/océan que tu utilise pour refroidir ton circuit secondaire (?) est froide, plus ta chaleur convertie en électricité sera grande. (Je me rend compte que l'exemple est peut-être mal choisis, vue que le fluide caloporteur ici utilisé est de l'eau, la température de la source froide ne peut pas être trop basse a moins de vouloir se retrouver avec des glaçons... Imaginons alors que nous utilisons de l'hélium ou quelque chose dans le genre à la place).
Ce que j'ai également lu et qui concerne plus directement ma question, c'est que le moteur Stirling à la particularité d'être réversible. Donc si on le fait tourner avec un moteur électrique, son "nez" peut descendre à -200 °C ou monter à 700 °C à sens inverse (j'ai cru comprendre que ces chiffres proviennent de la seule débouchée industrielle relativement moderne du moteur Stirling, à savoir une entreprise en cryogénie qui liquéfiait de l'air. Je crois donc qu'il serait possible d'atteindre d'autre températures dans des conditions différentes, comme un Stirling plus gros ou plus robuste, un moteur électrique plus puissant ou encore des températures de sources chaudes ou froides différentes...). Serait-il possible d'utiliser cette "pompe à chaleur" Stirling (je ne sais pas si je peux l'appeler comme ça, mais par soucis de simplicité, c'est ce que je vais faire, puisque "PACS" est plus simple que "moteur Stirling inversé") comme source froide qui serait capable de refroidir un fluide à -200 °C, fluide qui par la suite irait refroidir le moteur Stirling utilisé pour convertir la chaleur en mouvement (puis en électricité) augmentant ainsi son efficacité?
D'ailleurs, je me demande aussi à quoi ressemble "l'autre bout" de cette PACS. En effet, la chaleur que l'on pompe du fluide que l'on veut refroidir doit bien se retrouver quelque part. Serait-il possible de renvoyer cette chaleur à la source chaude du moteur Stirling générateur?
Mis d'une autre manière, je suis en train de me demander si cette PACS ne serait pas semblable à un échangeur de chaleur, mais là où un échangeur se limite à refroidir une source chaude en réchauffant une source froide et, dans le cas d'un système de refroidissement, est donc limité par la température de la source froide et vice versa, cette PACS arracherait littéralement la chaleur de la source chaude et les "forceraient" dans la source froide. Si c'est le cas, il me semble que d'éventuels PACS offriraient l'avantage de maintenir une température très basse même si leur propre source froide n'est plus si froide que ça. Si par exemple un circuit de refroidissement venait à être défaillant, ou que dans le cas d'un climatiseur, la température extérieure soit vraiment très élevée, une PACS serait capable de maintenir la température qu'elle doit maintenir jusqu'à une certaine limite (limite moins contraignante qu'un simple échangeur de chaleur).
Je me doute que ce n'est pas nécessairement clair, et j'ai d'autres interrogations en suspend, mais je ne souhaite pas pondre un roman et me concentrer sur un point à la fois. J'attendrais donc vos réponses et repartirais à partir de ces dernières.
Merci d'avance.
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