Bonjour.
L'année dernière avec l'annonce des délestages programmés, la question de l'accès aux numéros d'urgence par les téléphones mobiles et par IP, c'était posé pendant les coupures.
Les antennes GSM n'ont que 20 mn d'autonmie sur batterie, la réponse du PDG d'Orange avait été compter quelques millions d'euros et 5 ans pour éviter ça .
Un an et un aléas météo plus tard, une partie de la France est en plein dedans, le réseau cuivre ne marche pas complétement (j'ai internet, mais pas de téléphone "cuivre"), le réseau mobile c'est effondré au fur et à mesure de la progression des coupures et de l'épuisement des batteries (illustration chez Musk)
La préfecture du Finistère annonce ce soir, des communes sont injoignables, certaines n'ont plus d'eau potable (le château d'eau avait un avantage) et elle annonce que cela va prendre des jours pour sentir l'amélioration dans les campagnes, Enedis a lancé sa FIRE, mais la journée a été consacrée à sécuriser les fils à terre et à l'alimentation des points critiques (Centre de soin EPAD)
Le futur aura comme soucis supplémentaire les ambulances et véhicules de secours électriques.
Les japonais après le séisme de 2011, ont augmenté l'autonomie des GE des hôpitaux (>7 jours), ils ont des camions relais téléphone mobile (malgré les 48h de batteries de leur relais), distributeurs d'argent liquide etc.
Dire que c'est exceptionnel et que ça n'arrive pas assez souvent pour le pognon de dingue que ça va coûter, c'est botter en touche.
Il y a quelques jours, panne temporaire d'un service de paiement numérique concernant les supermarchés un samedi, par exemple.
Bref la question technique, comment améliorer la résilience du monde électrique décarboné devant l'aléas ?
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