Bonjour,
Après avoir changer au moins 3 fois de sujet de TPE nous sommes enfin arriver à un sujet auquel nous avons une problématiques et des informations grâce aux dossiers de ce site.

voici où nous en sommes :

Abeilles

L’abeille va mal. Quelles sont les causes de ce mal être ? Quelles sont les causes de la disparition massive des colonies ?

Les causes de ce mal être et de la disparition massive des colonies sont diverses: manque de nourriture dû à l’appauvrissement du biotope(= milieu biologique déterminé offrant des conditions d’habitats stable à un ensemble d’espèces animales et végétales) ,maladies… La vie quotidienne des hommes de plus en plus éloignée de la nature modifie les grands principes de cette dernière et entraîne la disparition d’espèces (= groupe d’être vivant pouvant se reproduire) animales et végétales. L’abeille, comme tant d’autres est entrain de faire les frais de la volonté humaine de dominer la nature.

Cela aurait pu passer inaperçu, de nombreuses espèces animales et végétales ont disparu de la surface de la terre, les ours blancs, les grands singes, …. risquent de subir le même sort. L’abeille aurait pu faire partie de cette liste noire sans que personne ne se préoccupe de sa destinée, et pourtant, les médias, les politiques en parlent.

Pourquoi ? Car l’abeille a une valeur économique. Grâce à elle nous pouvons manger du miel, cirer nos meubles, nous soigner : notre société moderne redécouvre les vertus de l’apithérapie oubliée. Et puis, et surtout, le rôle de pollinisatrice de l’abeille nous permet de savourer des cerises, prunes, pommes, tomates, courgettes…. toutes sortes de fruits et légumes, qui sans cette petite bête laborieuse volant de fleur en fleur, se couvrant de pollen, n’arriveraient pas dans nos assiettes.

Là se joue le drame, si l’abeille disparaît l’homme devra se débrouiller pour polliniser artificiellement les fleurs de multiples végétaux ce qui représentera un travail colossal et un coût important. A terme les générations futures comme de nombreuses espèces d’animaux fructivores risquent de connaître de graves difficultés pour s’alimenter.

A notre petit niveau, nous ne pouvons pas faire grand chose contre la disparition des ours blancs et des grands singes, par contre, nous pouvons agir pour la préservation des abeilles en accueillant quelques ruches dans nos jardins, en leur permettant de trouver de quoi se nourrir sur nos pelouses ou dans nos jardinières.

Pour ceux qui ne peuvent où ne veulent pas accueillir d’abeilles chez eux mais souhaitent agir pour leur bien être voici quelques conseils : Plantez des plantes mellifères, il en existe de nombreuses mais certaines sont plus visitées que d’autres : phacélie, lavande, mélilot, bruyère et callune, lierre, bourrache, tournesol, ancolie, trèfle blanc, luzerne, sauge, ail des ours, épilobe en épi, pissenlit.
Faites en sorte que votre jardin soit pourvu de plantes mellifères en toutes saisons et ne tondez pas les pissenlits, les trèfles, les fleurs qui égayent votre pelouse.

Un gazon bien tondu n’a aucune valeur nutritive pour les insectes… espacez les tontes. Surtout pas de produits chimiques, c’est mauvais pour votre santé et pour nos amies les abeilles.

Les motivations qui vous amèneront à accueillir des abeilles peuvent être très diverses : lutter à votre échelle contre leur disparition, améliorer les performances de votre potager, la curiosité, la volonté de vous assurer un revenu complémentaire en récoltant et vendant du miel… toutes les raisons sont bonnes. En tout cas l’apiculture deviendra vite une passion car la découverte de l’abeille vous amènera à être à l’écoute de la nature, à vivre en fonction des saisons. Plus vous connaîtrez les abeilles et plus vous les aimerez.

Toutefois les abeilles ne sont pas sans danger, elles piquent et leur venin peut parfois menacer la vie de certaines personnes allergiques.

Pour posséder des ruches, idéalement trois, il est nécessaire de se former, d’acquérir un minimum de matériel, de trouver un emplacement, de se procurer un essaim, d’apprendre à connaître les abeilles et de s’en occuper.

Accueillir des abeilles implique de se former, d’investir dans du matériel, de trouver un emplacement pour implanter un rucher et bien sûr de se procurer une ou plusieurs colonies. L’idéal à terme étant de posséder au moins trois ruches.

1 - Pourquoi se former ?

Il faut se former car l’abeille pique, et l’apiculture nécessite un savoir-faire et un savoir être. Les abeilles ne se plieront pas à votre volonté. Il vous appartient donc de les connaître afin de leur permettre de vivre le mieux possible et de pratiquer une apiculture respectueuse de votre sécurité, de la sécurité de votre entourage et du bien-être des abeilles.
Des techniques apicoles existent, elles évoluent même, il est donc nécessaire de les connaître.

2 - Comment se former ?

Il existe de nombreux ouvrages sur les abeilles et les pratiques apicoles. Il est souhaitable de lire beaucoup. Vous découvrirez que l’apiculture n’est pas une science exacte. L’expérience tant théorique que pratique vous amènera à pratiquer votre propre apiculture en fonction de ce que vous êtes, de ce que vous ressentez de l’environnement dans lequel vous vivez avec vos abeilles.

Voici quelques livres concernant la pratique de l’apiculture :
« Elever des abeilles et faire du miel » de Benjamin et MC Callum ;
« Etre performant en apiculture » de Guerriat ;
« Le Guide de l’apiculteur » de Jean-Marie Philippe ;
« L’apiculture pour tous » de l’abbé Warré ;
« Au trou de vol » de Storch.

Emmagasinez le plus possible de connaissances et tenez-vous informé régulièrement des maladies, parasites… susceptibles de frapper votre cheptel.

3 - Où se former ?

Les ouvrages vous ouvriront les portes de la connaissance théorique, mais pour ouvrir une ruche mettre les mains dedans il vous faudra passer par un apprentissage pratique. Apprendre auprès d’apiculteurs chevronnés constitue une étape indispensable.
Vous pouvez prendre contact avec un apiculteur prés de chez vous où suivre les cours dispensés par les ruchers écoles.

Ces derniers peuvent être organisés par la société centrale d’apiculture, les syndicats d’apiculteurs ou les communes.

Payantes ou gratuites les formations vous permettront d’échanger avec des apiculteurs et de vous frotter aux abeilles. Ouvrir une ruche, sortir des cadres, savoir les lire, apprendre les bons gestes, prendre les bonnes décisions,… il est indispensable d’acquérir ces pratiques avant d’investir dans une ruche.

Visiter les sites Internet suivants :
http://www.la-sca.net/
http://www.snapiculture.com/
http://www.unaf-apiculture.info/

L’idéal est de trouver une formation proche de votre domicile et d’approcher des apiculteurs qui sauront vous aider à installer votre rucher et à mener vos ruches.

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