Globalisation PAC/ECS thermo/VMC.

[sam9716]

Bonsoir à toutes et à tous.

Pour me présenter rapidement, je suis un "ancien" (55 ans), et je reviens dans l'ouest de la France après avoir passé plus de 11 ans aux Antilles.

Ma maison, sporadiquement louée durant cette période, date de 1995. Elle avait été prévue à l'époque pour avoir le meilleur rendement énergétique possible.... avec les techniques et matériaux de l'époque.

Le "G" calculé de la maison est de 0,9, ce qui n'est pas si mal pour l'époque.

Mais:
- la chaudière fioul haut rendement à 17 ans d'âge, et si elle a été contrôlée en décembre dernier avec un rendement brûleur de 93%, le prix du fioul a lui allègrement grimpé de 30 centimes d'euro en 1995 à 99 centimes en ce moment.
- la maison, de 270 m² habitables sur 2 niveaux est entièrement chauffée par PCBT, rez de chaussée et étage.
- la production ECS est double, compte tenu de la conformation de la maison: production ECS 60° par la chaudière fioul, alimentant en eau chaude à distance un cumulus électrique de 300L, qui distribue sur la quasi totalité des points de puisage ECS.
- il y a, toujours en fonction de la configuration de la maison, 2 VMC double flux à échangeur croisé, d'un rendement moyen de 50% hors toiles d'araignées depuis 15 ans. Une de ces VMC est hygrovariable, ce qui n'a jamais servi à rien.

Mon projet combiné est le suivant:
1) Passage de la chaudière fioul à une PAC air/eau basse température sur PC fluide caloporteur (déjà en place depuis 2000, et ne manifestant pas de trace d'oxydation décelable). Cette PAC est prévue en remplacement, et non pas en relève. Mon choix se porte, en première analyse, sur une SDEEC RM 55T 32 KW (avec transformation de l'alimentation électrique en triphasé).
2) Production d'ECS par thermodynamie. Compte tenu du volume de mon vide sanitaire (environ 300m3), je fonctionnerais en pseudo puits canadien.
3) Remplacement des VMC par des doubles flux haute performance, type Paul Focus 200 ou Zendher Confosystem 200, l'une des VMC devant avoir un débit de 130 m3h, l'autre 150 m3h.

Ma question est la suivante, pour les personnes ayant fait ce genre d'expérience:

Le réseau de distribution d'air de la VMC est de type isolé en aspiration et soufflage, alu, 2,5 cm isolant. L'aspiration ou le soufflage (sur tuile à douille), est sans isolant, type alu ou papier sur spirale. Est-il nécessaire, utile ou superflus de changer les conduits existants, et si oui, quel est l'ordre de grandeur du gain à prévoir.

Merci de vos réponses.
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[cornychon]

Bonjour,


Il faut rappeler que les performances nominales sont celles relevées avec un air extérieur de +7°C, une entrée d’eau à 30°C et une sortie d’eau à 35°C.
Ce sont les conditions d’homologation des PAC air-eau.
Le fabricant donne les performances jusqu’à -15°C. Ces performances sont données pour un air suffisamment sec pour ne pas avoir de formation de givre incontrôlable, inquantifiable et immaitrisable.
Dans la réalité, les conditions météorologiques sont parfois néfastes pour les PAC air-eau.
A partir de 0°C il est possible d’obtenir des givrages qui colmatent les échangeurs à la vitesse « V ». Dans ce cas il est impératif d’avoir un chauffage de substitution.

Généralement, ces conditions représentent une dizaine de jours par an en région parisienne.
Cette année, malgré les grands froids, l’air était sec, il n’y a pas eu de problème.

Dans les installations des grandes entreprises, on admet qu’il faut avoir la possibilité de chauffer avec un chauffage de substitution à partie de +5°C.

Il est regrettable que les fabricants de PAC mentent par omission ! !

Je t’invite à lire la réponse #28 de ce lien
http://forums.futura-sciences.com/ha...choisir-2.html

[sam9716]

Merci de ta réponse, cornychon.

En ce qui concerne la PAC, j'ai les données voulues, à savoir les puissances disponibles à -15°, -10°, -5°, 0° et 7°, pour des températures eau de 35°, 40°, 45°, 50° et 55°. Dans ma région, la température de référence est -5°, et comme je l'ai dit, la totalité du chauffage est en plancher chauffant basse température. A température de référence, donc -5°, la puissance requise sur calculs est de 18 KW (arrondi à la valeur supérieure), soit avec le coefficient correcteur de 1,2, 22KW, toujours arrondi à la valeur supérieure. La PAC que je compte mettre en place me fournit ces valeurs dès -10° pour une eau à 40°, et un COP de 2,35 à -15°/35° et 4,3 à +7°/35°. Un système de dégivrage auto est bien entendu prévu, comme sur toutes les PAC, je suppose. Je fonctionne avec un ballon tampon de 500L, qui d'un point de vue inertie s'ajoute au volume de fluide caloporteur du plancher. Et il reste toujours la possibilité d'une résistance d'appoint. Je ne suis pas partisan d'un PAC en relève pour deux raisons: la première, c'est qu'elle conduit à sous-dimensionner la PAC et donc, dans mon cas, consommer un maximum de fioul les jours les plus froids. Les frais d'entretien annuels de la chaudière restent les mêmes, ce qui diminue d'autant les économies espérées. La seconde,c'est que la chaudière étant âgée de 17 ans, elle finira forcément par rendre l'âme. La PAC sera insuffisante, donc il faudra soit reprendre une chaudière à énergie fossile, soit changer une PAC qui fonctionne pour en prendre une autre plus puissante. Ce qui ne me parait pas aller non plus dans un sens de l'économie. En dernier lieu, les granulés bois ont augmenté de près de 42% entre 2005 et 2011. (de 200 à 280€ la tonne suivant les prix vus sur le net). Le bois a été abondant après les tempêtes de 1999, Klaus et Xynthia. Mais les nouvelles plantations ne seront exploitables qu'à partir de 2020 au plus tôt. Il est donc à prévoir que le prix ne va pas franchement baisser dans les années à venir.

L'essentiel de ma question repose surtout sur le fait de remplacer ma VMC double flux actuelle par une double flux à haut rendement, et sur le gain à espérer d'un remplacement des anciennes gaines.