bonjour a tous, je veux savoir la démonstartion de l'equation E=mc2 si il est possible merci
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bonjour a tous, je veux savoir la démonstartion de l'equation E=mc2 si il est possible merci
aide moi s'il vous plait !!!!!!!!!
Bonjour,
Soit pas si pressé, tu as posté tes deux messages en pleine nuit (tu es peut-être canadien ?)
Démontrer ça, ça ne se fait pas en deux lignes.
Tu as toute une discussion sur E=mc² dans http://fr.wikipedia.org/wiki/E%3Dmc%C2%B2
Pour la relativité restreinte (indispensable pour comprendre) il y a : http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit%C3%A9_restreinte et dans cet article une "démonstration" (très sommaire) pour cette relation.
Et quelque chose de beaucoup plus complet dans :
http://www.edu.upmc.fr/physique/bobi.../jlb-rel-5.pdf
Qui fait partie du cours :
http://www.edu.upmc.fr/physique/bobin_04001/
Niveau L3 quand même.
Bon courrage,
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Pour démontrer cela il suffit d'intégrer la force (relativiste) par rapport à la distance parcourue depuis un état de repos jusqu'à un état de vitesse donnée (je l'ai retrouvée tout seul, en partant de la démo de l'énergie cinétique en classique). On obtient l'énergie cinétique sous la forme d'une énergie à la vitesse donnée moins une énergie à vitesse nulle, mc².
c'est ce qui est fait dans ce lien de deedee : http://www.edu.upmc.fr/physique/bobi.../jlb-rel-5.pdf mais je n'aime pas du tout car ils utilisent la masse relativiste. La mode est plus à considérer une masse invariante multipliée par le facteur gamma.
Tu peux aussi la trouver ici : http://www.sciences.ch/htmlfr/cosmol...uivmassenergie
mais c'est aussi en masse relativiste vs masse au repos.
Je n'ai pas le temps tout de suite, mais j'essaierai de te poster une belle démo d'ici ce soir.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Bonjour,
Je préfère aussi. J'ai un bouquin chez moi (Relativité Restreinte de Vladlimir Ougarov, je crois qu'il est devenu introuvable) dans lequel il y a une "démonstration" bien foutue mais hélas il utilise aussi la masse relativiste.
Mais ce n'est pas dramatique, il suffit d'ajouter le gamma
Ce n'est pas si trivial, du moins si on veut être rigoureux car il faut d'abord trouver l'expression de la force relativiste. Ce n'est pas si compliqué, bien sûr, mais il ne faut pas l'oublier et le justifier. Dans le bouquin précité c'est les deux tiers de la démo ! Je suppose que la démo que tu vas poster (si tu as le temps, t'es drôlement courageux ) en tient compte.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Il y a une manière de "démontrer" cette formule plus "simplement" (bon ok s'pas super rigoureux, mais très physique). Je l'ai fait dans mon TIPE, ça consiste à construire le 4-vecteur impulsion, et d'identifier la partie temporelle comme étant une énergie. Tu tombes alors sur la relation fondamentale
E2- p2c2 = m2c4 et pour p=0, ça donne bien E=mc2
oui, c'est le point important, la force relativiste étant la dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement relativisteCe n'est pas si trivial, du moins si on veut être rigoureux car il faut d'abord trouver l'expression de la force relativiste. Ce n'est pas si compliqué, bien sûr, mais il ne faut pas l'oublier et le justifier.
mais on peut s'en sortir sans écrire l'expression de la force en partant de ceci
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
On peut aussi le trouver en partant de l'action d'une particule libre en RR personnelement c'est comme ça que je retiens le mieux la démonstration (j'utilise aussi le truc de Gwyddon quand j'ai pas le temps de faire de beaux calculs ).
Pour la démo utilisant la force relativiste je n'arrive bizarrement jamais à retenir correctement l'expression du quadri-veteur force, en particulier parce qu'il faut effectivement justifier la tête qu'on donne à cette force relativiste comme l'a dit Deedee 81.
Donc on considère une masse m, initialement au repos qui, par l'intermédiaire d'une force atteint un état de vitesse v. On va considérer que la force s'applique colinéairement à la vitesse v.
La force F est définie par:
, avec
L'énergie acquise par la masse m de l'état initiale de repos à l'état final est égale au travail de la force:
on a , d'où:
On peut montrer que , donc :
On a donc , qui se trouve après quelques lignes de calcul être
et E(0), l'énergie au repos CQFD
Qu'en pensez vous?
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
J'en pense que c'est tout à fait correct
C'est comme ça que ça tombe d'ailleurs en passant par ma démo
ben en fait je prenais ça pour un prérequis...Comment justifies-tu ça "facilement" ?
De ce que j'avais compris, la quantité de mouvement est construite de façon à se conserver lors de collisions élastiques. En classique c'est mv et en relativité ça devient , mv ne se conservant plus.
J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à comprendre d'où venait , et en étudiant des collisions élastiques j'ai constaté que ça marchait. Est-ce que ça ça se démontre clairement? je serais intéressé.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
En dehors du raisonnement que j'ai donné (et dans le livre que je citais c'est ça en un peu plus élaboré), une démonstration rigoureuse basée sur la conservation, de but en blanc, euh... Avec l'invariance par translation spatiale peut-être ? Mais il faut forcément postuler autre chose.
Un crac sait-il nous éclairer ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Tu suis le raisonnement de Deedee
J'avais vue une autre démarche dans le calcul de l'intégrale qui permet d'arriver assez rapidement à l'énergie cinétique relativiste :Donc on considère une masse m, initialement au repos qui, par l'intermédiaire d'une force atteint un état de vitesse v. On va considérer que la force s'applique colinéairement à la vitesse v.
La force F est définie par:
, avec
L'énergie acquise par la masse m de l'état initiale de repos à l'état final est égale au travail de la force:
on a , d'où:
L'intégrale au final donne
Patrick
j'ai pas bien compris pourquoi P=gamma.m.V ???
Personellement, vos démonstrations me laissent assez froid. Je suis d'accord sur les écarts "relatitifs" d'énergie calculés (deltaE) mais j'ai quand même du mal à comprendre comment vous en déduisez une valeur "absolue" de l'énergie au repos. Comment déduisez vous E(0) à partir de:
deltaE=E(v)-E(0), en considérant que seul deltaE a été calculé et que E(v) n'est pas connu? J'ai déjà vu cette démo pas mal de fois mais il faut reconnaitre qu'elle opère un tour de passe-passe assez énorme.
La curiosité est un très beau défaut.
Démonstration par l'absurde :
supposons que E ne soit pas égal à mc2, mais alors, mais alors ... ?
Bonjour,
J'ai expliqué plus haut.
Le quadrivecteur impulsion est m * le quadrivecteur vitesse. La partie tridimensionnelle vaut donc dx/dtau (x = vecteur position, tau temps propre). Tandis que la vitesse ordinaire c'est dx/dt. Etc....
Et on vérifie, bien sûr, que pour v<< on retrouve bien l'impulsion ordinaire.
Bonne remarquePersonellement, vos démonstrations me laissent assez froid. Je suis d'accord sur les écarts "relatitifs" d'énergie calculés (deltaE) mais j'ai quand même du mal à comprendre comment vous en déduisez une valeur "absolue" de l'énergie au repos. Comment déduisez vous E(0) à partir de:
deltaE=E(v)-E(0), en considérant que seul deltaE a été calculé et que E(v) n'est pas connu? J'ai déjà vu cette démo pas mal de fois mais il faut reconnaitre qu'elle opère un tour de passe-passe assez énorme.
Dans "Relativité Restreinte" de Vladimir Ougarov, après tout le développement il pose la même question. Et il montre qu'un choix "d'origine" différent pour l'énergie implique que l'impulsion n'est plus identique (pour v<<) à l'impulsion ordinaire. Si on veut donc que l'énergie et l'mpulsion relativiste soient la généralisation relativiste des grandeurs classiques, on n'a pas le choix. Mais je ne sais plus comment il le montre et je n'ai pas le bouquin sous la main.
Je regarderai ce soit au cas où personne n'aurait répondu d'ici là.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ben oui, c'est évident, "biesse" que je suis .
L'énergie c'est la quatrième composante du quadrivecteur (énergie-)impulsion. On doit donc le modifier pour avoir E(0)=0 et toujours un quadrivecteur.
Je laisse baz66 vérifier ou... attendre demain (je suis trop fainénant pour refaire les calculs, je regarderai ce soir ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ce n'était pas si évident que cela à comprendre sans avoir connaissance du film depuis le début.Bonjour,
J'ai expliqué plus haut.
Le quadrivecteur impulsion est m * le quadrivecteur vitesse. La partie tridimensionnelle vaut donc dx/dtau (x = vecteur position, tau temps propre). Tandis que la vitesse ordinaire c'est dx/dt. Etc....
Et on vérifie, bien sûr, que pour v<< on retrouve bien l'impulsion ordinaire.
La quantité de mouvement non relativiste n'est pas conversé lors d'une transformation de Lorentz.
Il faut donc modifier la définition de la quantité de mouvement pour la rendre relativiste afin qu'elle se conserve dans toutes les collisions. Cette nouvelle quantité de mouvement relativiste doit tendre vers la valeur classique pour de petite vitesse par rapport à c.
Dans l'espace de Minkowski la distance qui sépare deux évènements est un invariant. Le carré de cet intervalle est le produit pseudo-scalaire du 4-vecteur qui relie les deux évènements par lui-même.
Le 4-vecteur distance est covariant.
Si on divise ses quatre composantes par l'invariant qu'est le temps propre, on a encore un 4-vecteur (vitesse) covariant
Sachant que nous avons alors
noté 4-vecteur vitesse :
Soit maintenant m0 la masse propre de la particule (masse au repos) qui est un attribut de la particule et donc indépendant de l'état cinématique de celle-ci. Si on multiplié les quatre composantes de par m0, celles-ci restent covariantes. Nous obtenons ainsi un nouveau 4-vecteur ayant les dimensions d'une quantité de mouvement :
Patrick
Bonjour,
Impec.
Concernant la valeur de l'énergie définie à une constante près, après vérification, c'est exactement ce que je disais : si on modifie E(0) le quadrivecteur impulsion ne correspond plus (pour les petites vitesses) à l'impulsion classique (dans le bouquin de V.Ougarov il le montre sur un changement de repère).
D'une manière générale, dans ce bouquin il procède en gros comme discuté dans ce fil. Si ce n'est qu'il commence par des justifications physiques basées sur les lois de conservation de l'énergie et de l'impulsion. C'est un peu plus verbeux.
D'une manière peut-être plus informelle, on pourrait dire que : principe de relativité => invariance aux translations spatio-temporelles => existence d'un quadrivecteur P conservé (Noether) qui s'identifie au vecteur impulsion classique et à l'énergie pour la quatrième composante => etc... (tes développements, ceux de mach3,...)
Je laisse dockers4 faire la synthèse de ce fil un peu embrouillé J'espère qu'il s'y retrouvera.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
alala, qu'est ce qu'elle était géniale cette Emmy Noether. Quand j'ai découvert l'existence de son théorème, ça m'a sidéré...existence d'un quadrivecteur P conservé (Noether)
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
On est deux
Ca et les champs de jauge sont ce qui m'a donné des étoiles dans les yeux (parmis les centaines de choses qui m'ont émerveillé en physique théorique)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Le sujet revient régulièrement. Il n'est pas nécéssaire de faire appel à l'artillerie lourde: Maxwell suffit largement, par le biais de la pression de radiation.
Pour cette démonstration et qques autres, voir dans le lien ici:
http://forums.futura-sciences.com/post1063362-17.html
A+
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
Non tu dis des bêtises Tropique, la relation E=mc2 n'a rien à voir avec l'électromagnétisme et est typiquement relativiste, tu confonds avec E=pc qui effectivement peut se voir en EM via la pression de radiation.
Bonjour,
Pour un amateur, Maxwell c'est aussi de l'artillere lourde
Ceci dit, merci pour le lien, sympa toutes ces dérivations. Ca fera sans doute plaisir à docker.
Mais j'ai une question : la dérivation avec la pression de radiation c'est E=pc pour les photons. Comment en déduis-tu E=mc² ????
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Maxwell ne connaissait pas les photons; cependant il existe bien dans son cadre une définition de la pression de radiation:
f= 1/c*dE/dt
C'est la force exercée sur un objet absorbant ou émettant un flux d'ondes.
On peut choisir de l'exprimer en termes de quantité de mouvement:
dp= 1/c*dE
Nous nous intéréssons à la variation de masse associée à l'émission ou l'absorption des ondes, or p vaut également m*v, ou m*c dans le cas qui nous occupe.
dm*c= 1/c*dE
Et donc, E=mc².
Bon, d'accord, écrit par moi ça a l'air lourdingue, mais ça fait des années que je suis rangé des bécanes. Je l'ai vu écrit de façon beaucoup plus élégante et convaincante par des gens sérieux, mais fondamentalement, c'est ça: rien qui sort du 19éme siècle. Et ce n'est vraiment pas compliqué.
A+
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
Oui, ça, no problemos, d'ailleurs on le voit directement à partir du vecteur de Poynting et de là l'expression de l'énergie et de l'impulsion du champ EM.
Pas con
Ceci dit, j'aurais quand même deux objections. Comment justifier que p=mc est bien valable dans le cas relativiste et les "ennuis" suivant :
- le fait que cette formule s'applique ici aux photons et non aux particules massives
- ce n'est pas la formule E=mc² "au repos"
- m ? Les photons n'ont pas de masse propre. Il s'agit donc de la vieille masse relativiste. Risque de confusion.
Bien évidemment, les trois problèmes forment un tout (par exemple, p=mc est faux pour la masse propre et un objet massif)
Donc, je ne présenterais pas ce genre de déduction à un amateur !
Par contre la déduction E=pc dans le lien, elle est pas mal du tout
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)