Les crèmes solaires dont on se badigeonne en cas d'exposition longue aux rayonnement solaire, nous protègent des effets nocifs du rayonnement solaire. Agissent elles en renvoyant les UV ou en les absorbant ? Est ce aussi simple que cela ?
Quelle différence entre un indice 50 et 5 à part l'épaisseur de la crème ?
Est ce qu'une crème indice 50 très étalée protège vraiment ? Ne vaut il pas mieux utiliser une crème d'indice plus faible mais en plus grande quantité ?
Il y a 2 modes d'action ; et c'est selon le principe actif :
- les écrans solaires : arrêtent les UV en les absorbant. Ce sont entre-autres exemples l'oxyde de titane, le talc, l'oxyde de zinc,...
- les filtres solaires : n'absorbent qu'une partie des UV (une certaine longueur d'onde). Exemples : les PABAs (acide paraminobenzoïque et ses esters), les esters cinnamiques, les salicylates, les dérivés du camphre, les benzophénones,...
Certains arrêtent plutôt les UVA, d'autres les UVB. Une bonne protection sera donc apportée par un mélange de principes actifs.
NB : les PABAs "seraient" incriminés dans des cas de cancer ; ils ont d'ailleurs été interdits aux USA par principe de précaution.
D'une manière générale, "l'application doit être généreuse et fréquente".
Toutes les 2-3 heures (il me semble), et en se badigeonnant bien !
En réalité, l'indice de protection est facteur qui va de 2 à 50 et qui est calculé par la formule suivante :
i = Temps d'exposition nécessaire pour voir apparaitre un érythème avec la protection / Temps d'exposition nécessaire pour voir apparaitre un érythème sans la protection
C'est donc un rapport de temps ; avec la crème solaire, tu peux rester i fois plus de temps exposé sans risquer le coup de soleil.
Ca parait sûr comme moyen de calcul, mais en fait :
- l'érythème solaire est surtout dû aux UVB
- les UVA quant à eux sont responsables du vieillissement cutané, de carcinomes,...
- et donc, ta crème te protège peut-être des coups de soleil... mais qu'en est-il de l'avenir de ta peau à plus long terme ?
Enfin... veillons tout de même à ne pas sombrer dans la paranoïa solaire
