Nous manquons (presque) tous de minéraux essentiels !

[Luc LALLEMAND]

Bonjour,
Les études de l'ANSES, de l'INPES (Baromètre santé) et du CREDOC montrent qu'une fraction très importante d'entre nous manque d'un ou plusieurs minéraux et en particulier calcium, magnésium, fer, zinc, iode...
En outre, nous consommons beaucoup trop de sodium (chlorure de sodium = sel de table).
J'ai mesuré sur moi mon élimination de sel, et sur 4 tests de 24 h 3 étaient au-dessus des normes de l'OMS (5 g de sel par jour).
Quelles sont les conséquences de tous ces déséquilibres ?
Comment peut-on les compenser efficacement (ni trop, ni trop peu) ?

http://www.credoc.fr/pdf/Sou/Conso-c...imentaires.pdf
www.01sante.com/img/cms/INCA2parCREDOC.pdf‎
-----

[mh34]

Bonjour,
Les études de l'ANSES, de l'INPES (Baromètre santé) et du CREDOC montrent qu'une fraction très importante d'entre nous manque d'un ou plusieurs minéraux et en particulier calcium, magnésium, fer, zinc, iode...

C'est bien possible, mais le lien que vous donnez ne le démontre pas.

En outre, nous consommons beaucoup trop de sodium (chlorure de sodium = sel de table).

Ca c'est une donnée qui est connue depuis longtemps.

Quelles sont les conséquences de tous ces déséquilibres ?

Très diverses, ça dépend de l'élément en question.
Quelques points cependant ;
- La carence en iode en France est très rare, voire inexistante.
- La carence en calcium est un peu plus fréquente, mais est rarement isolée ; c'est en général associé à une carence en vitamine D, qui elle est fréquente effectivement, mais surtout dans certaines populations, voir ici : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&...,d.d2k&cad=rja
- les autres éléments que vous citez sont rarement en insuffisance telle que ça entraine une altération perceptible de l'état de santé, sauf dans des situations pathologiques ou physiologiques particulières ( grossesse et allaitement mais aussi tabagisme et alcoolisme sont les principaux pourvoyeurs).
En-dehors de ces circonstances, pour pouvoir affirmer une carence, il faut doser l'élément en question.

[Luc LALLEMAND]

Bonsoir,
Merci pour la réponse rapide et pour le lien vers la vitamine D fort intéressant !

Le lien vers l'étude CREDOC donne les résultats (assez effarants) de l'exploitation des études ANSES et INPES (INCA) par le CREDOC et le premier lien donne des éléments complémentaires qui vont dans le même sens (bien que moins précis).
cf. en particulier dans l'étude CREDOC, la figure 4 en page 10 : www.01sante.com/img/cms/INCA2parCREDOC.pdf

Le déficit en iode par rapport au BNM (et non pas les ANC) touchent près de la moitié de la population, le magnésium 60%, etc... et ces chiffres ne rentrent pas dans le détail des différences hommes/femmes... qui feraient apparaître des déficits féminins très forts (calcium et fer particulièrement).

Si j'ai bien compris la façon dont les BNM sont établis, ils ne font que garantir les bons apports pour la moitié de la population...
Si on se situe en dessous de son besoin nutritionnel personnel, certaines fonctions corporelles doivent commencer à moins bien fonctionner (ou sinon je ne comprends pas suffisamment bien la notion de BNM). Si on n'est pas malade, des troubles et des affaiblissements doivent apparaître.
Je peux faire le parallèle avec la vitamine D : si des carences sont peu nombreuses, des déficits sont significatifs, et suffisamment significatifs pour que des compensations importantes soient jugées utiles (bien que la plupart des personnes ne s'en rendent pas réellement compte).

Je me demande donc comment il est possible, actuellement, de faire un pilotage précis à de tous ces minéraux. Des examens biologiques ne pouvant donner que des indications de loin en loin, compte tenu de leur coût...