Servomécanisme correcteur d'assiette
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Servomécanisme correcteur d'assiette



  1. #1
    DonPanic

    Servomécanisme correcteur d'assiette


    ------

    Bonjour
    Quand j'étais passionné d'aéromodélisme, j'avais imaginé ce petit servomécanisme pour activer automatiquement les gouvernes commandant l'inclinaison d'un avion lors des virages et simplifier les radiocommandes.
    (C'était bien avant que les gyrolasers entrent en service dans l'aviation)
    Nom : RegulateurAssiette.jpg
Affichages : 378
Taille : 32,8 Ko
    Principe: un pendule conducteur dont l'axe de rotation est dans l'axe d'avancement de l'avion se déplace sur une résistance 3/4 circulaire: lors d'une l'inclinaison, la résistance diminue et l'intensité du courant augmente pour alimenter plus le moteur commandant la gouverne vers le haut du côté le plus bas, de l'autre côté l'intensité dimimue et la gouverne se baisse
    ou bien, l'avion entre en virage, le dispositif assure un angle à l'équilibre
    Il faut impérativement que la période d'oscillation du pendule soit identique à la période d'oscillation de l'avion.
    je n'avais pas les outils pour le réaliser.

    Quelles seraient les objections à opposer à cette idée ?

    -----
    Dernière modification par DonPanic ; 14/02/2013 à 20h04.

  2. #2
    Touche-à-tout

    Re : Servomécanisme correcteur d'assiette

    Bonjour,

    La stabilisation par pendule mécanique est utilisée parfois sur les modèles réduits de sous-marins. Il s'agit plus dans ce cas de "suivre" passivement le mouvement du bateau pour lui conserver une attitude convenable. A noter que c'est utilisable en roulis et en tangage, et bien entendu sur les bateaux de surface devant présenter une importante stabilité et qu'il faut alors équiper de plans mobiles, ce qui est plus que rare en modèle réduit, mais se fait bien en vrai...

    Pour un avion, les problème vient que ce n'est pas une plateforme aussi stable qu'un sous-marin et qu'il est sujet à des embardées parasites significatives au moindre coup de vent. L'inertie du système pourrait facilement causer une perte de contrôle de l'appareil en donnant des ordre aux gouvernes contraires à ce qu'il faudrait pour compenser la rafale de vent ou une brusque action sur la radiocommande (qu'il pourrait aussi contrer inutilement).
    Je pense que c'est une contre-indication suffisante pour expliquer la non-utilisation de ce principe aux avions.

    La différence avec les gyroscopes, est que ces derniers détectent et compensent les mouvement non ordonnés par la radiocommande, ce que la mécanique seule ne peut distinguer.

    C'est donc une réponse en demi-teinte, l'application n'est pas celle prévue mais elle est utilisable ailleurs.

    Cordialement,
    Nicolas.

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