Les prochaines fusées où nous emmenerons t-elle ?
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Les prochaines fusées où nous emmenerons t-elle ?



  1. #1
    inviteb36df152

    Les prochaines fusées où nous emmenerons t-elle ?


    ------

    Récemment la NASA et le CNES ont parlé de nouveau lanceurs pour un retour sur la Lune pour y construire peut-être une base et aussi des nouvelles fusée comme Arès pour l'exploration de Mars par nous les humains .
    Est ce que ces fusées vont vraiment voire le jour et est ce que vraiment nous allons retourner sur notre satellite naturel, la Lune ????
    Merci

    -----

  2. #2
    bb98

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Bonjour et bienvenue

    A mon avis, la crise actuelle décalera certainement ces projets de plusieurs années ou même dizaines d'années, hélas.

    On peut penser que l'usage de l'espace, dans l'immédiat, restera militaire ( satellites d'observation), et commercial ( télécommunications, géo localisation, météo)
    Dans cette perspective, même l'homme dans l'espace est de peu d'utilité

    Bien sûr, d'autres avis sont possibles et il y a même de la littérature à ce sujet

    http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/...ce,696129.aspx

    bonnes lectures

  3. #3
    arbanais83

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Il est même possible qu'aucune des personnes ayant vu en direct des hommes marcher sur la lune ne revoyent jamais cette prouesse technologique.

  4. #4
    invitec0b62935

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    En 1975, on parlait de retourner sur la Lune dans 5 ans. En 1990, on parlait d'y retourner dans 10 ans et aujourd'hui c'est plutot 15 à 20 ans. Ca ne reflete pas un recul technologique, ca reflete plutot que le jeu n'en vaut pas la chandelle actuellement et aucun état même parmi les plus puissants n'a envie d'investir quelques centaines de milliards pour faire trois photos et pour en plus se prendre dans la figure un "C'est pas mal mais on le faisait déjà il y a cinquante ans, à une époque ou on roulait en DS et ou un ordinateur à carte perforée coutait le prix d'une maison"

    A noter, il a fallu 58 ans pour répéter le voyage autour du monde de Magellan.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Geb

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Bonsoir,

    L'ESA/CNES ont un autre projet bien plus ambitieux que le successeur d'Ariane 5 à analyser en avril 2012 : le Skylon. S'ils donnent un avis positif aux résultats des tests (actuellement menés) d'un modèle réduit de l'échangeur de chaleur high tech du moteur, on a juste besoin de 15 milliards d'euros (20 milliards de dollars) entre 2014 et 2025 (avec un premier test suborbital fin 2016), pour développer un moyen de réduire, à terme, le coût d'accès (habité ou non) à l'espace d'un facteur compris entre 20 et 100. Cela à l'air trop beau pour être vrai me direz vous... on en discute ici :

    http://forums.futura-sciences.com/as...et-skylon.html

    Il est a noté que 3 experts de l'ESTEC ont déjà donné en mai 2011, au nom de l'ESA, un avis favorable sur le projet, qui devrait être financé à 85-90% par des compagnies privées (volonté de la boîte qui le développe).

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 18/01/2012 à 21h18.

  7. #6
    Sax Russel

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Quoi qu'il en soit, la technologie des moteurs utilisés pour décoller vers l'espace n'évolue guère. Depuis les V2, de multiples perfectionnements ont été apportés, mais pas de révolution, pas de saut technologique. On en est toujours au moteur fusée. Et pas de révolution en vue de ce côté là.

  8. #7
    Geb

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Bonsoir Sax Russel,

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Quoi qu'il en soit, la technologie des moteurs utilisés pour décoller vers l'espace n'évolue guère. Depuis les V2, de multiples perfectionnements ont été apportés, mais pas de révolution, pas de saut technologique. On en est toujours au moteur fusée.
    Je pense aussi que la propulsion chimique a encore de beaux jours devant elle. Mais franchement, quel(les) alternative(s) avons-nous ?

    Les Américains n'ont pas voulu de troisième étage de fusée à propulsion nucléothermique quand l'occasion s'est présenté à eux, alors que l'équipe de Robert Bussard avait développé au sein du programme NERVA des modèles puissants, légers et compacts, flirtant avec les 900 secondes d'impulsion spécifique dès 1964.

    Il reste a mettre en œuvre concrètement une vieille idée (1954 je crois) : se servir de l'oxygène de l'atmosphère comme comburant sur une partie du vol vers l'orbite basse. Idéalement, il faudrait que malgré l'ajout de cette capacité à se servir de l'air atmosphérique, le produit du rapport puissance/poids par l'impulsion spécifique des propulseurs soit équivalent à celui des moteurs-fusée actuels.

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Et pas de révolution en vue de ce côté là.
    Je ne suis pas d'accord. Le Skylon (avec son propulseur, le SABRE) est un projet potentiellement révolutionnaire, avec une première mise en orbite prévue pour 2018, a fortiori si l'ESA donne tout son appui en avril prochain, pour l'initiation du programme de construction d'un prototype de moteur (le modèle réduit du SABRE, baptisé SCEPTRE), et dont les essais devraient se poursuivre jusqu'en septembre 2014.

    Cordialement.

  9. #8
    Sax Russel

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Je crois qu'il faut être prudents avant de placer trop d'espoirs dans le Skylon. Le problème récurrent de ce genre de concept étant la gestion de l'enchainement des motorisations: turbo, puis stato et enfin fusée.
    Pour l'instant, rien de probant n'a été montré.

  10. #9
    Geb

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Je crois qu'il faut être prudents avant de placer trop d'espoirs dans le Skylon.
    C'est à mon sens le meilleur projet de lanceur orbital monoétage réutilisable jamais conçu. Beaucoup plus abouti techniquement que les projets précédents comme l'Aerospaceplane, NASP (X-30), VentureStar, le DC-X, Tupolev 2000 ou même HOTOL (dont il est le "descendant" direct).

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Le problème récurrent de ce genre de concept étant la gestion de l'enchainement des motorisations: turbo, puis stato et enfin fusée.
    Cela ne m'évoque en rien la motorisation du Skylon. Tu es sûr qu'on parle de la même chose ?

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Pour l'instant, rien de probant n'a été montré.
    Je ne serais pas aussi catégorique. Depuis le premier investissement conséquent dans la compagnie, en mars 2001 (~60000 £), ils n'ont disposé que d'un peu moins de 10 millions de livres sterling. Étant donné ces fonds dérisoires à leur disposition, la liste des programmes qu'ils ont pu menés, en partenariat avec de nombreuses entreprises, est impressionnante. Voir par exemple ici.

    Jusqu'ici Reaction Engines Limited a concentré une grande partie de la R&D sur le développement des échangeurs de chaleur. Sans ces échangeurs high-tech, le propulseur est irréalisable. Ce n'est qu'après avril 2012, que Reaction Engines devrait disposer d'une première enveloppe de 30 millions de livres sterling pour réaliser un prototype modèle réduit du moteur, le SCEPTRE, qui pour des raisons liés à la miniaturisation, fonctionnerait avec du néon plutôt que de l'hélium.

    D'ici avril 2012, elle attend un avis favorable des experts de l'ESA, peut-être à l'occasion du symposium qui doit avoir lieu du 23 au 27 avril 2012 à Frascati en Italie, pour rassurer le consortium d'investisseurs privés (dont les membres sont jusqu'ici inconnus), rassemblés au sein de Skylon Enterprises Ltd, et qui ont déjà sécurisés 220 millions de livres sterling correspondant au coût de la phase suivante (qui durerait jusqu'en septembre 2014), si les tests du pré-refroidisseur à l'échelle 9% actuellement menés sont un succès.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 09/02/2012 à 11h50.

  11. #10
    Sax Russel

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Cela ne m'évoque en rien la motorisation du Skylon. Tu es sûr qu'on parle de la même chose ?
    Cordialement.
    Je veux dire que comme dans tous les projets équivalents, la difficulté est d'assurer une partie aerobie basse et une phase finale en mode fusée, avec un même engin pour ne pas alourdir l'ensemble. L'idée du moteur SABRE est plutôt originale: utiliser l'hydrogène liquide pour refroidir l'entrée d'air. Mais le résultat escompté en terme de puissance ne semble pas au rendez vous. C'est pour ça que je dis que ce projet, quoi qu'intéressant, est encore très incertain.

  12. #11
    Geb

    Re : Les prochaines fusée où nous emmenerons t-elle ?

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Je veux dire que comme dans tous les projets équivalents, la difficulté est d'assurer une partie aerobie basse et une phase finale en mode fusée, avec un même engin pour ne pas alourdir l'ensemble.
    Justement, connais-tu les projets équivalents qui ont échoué avant celui-ci ?

    Petit rappel au sujet de ce qu'on attend du moteur SABRE :

    a pure rocket needs to achieve an equivalent velocity of around 9200 m/sec (7700 m/sec orbital speed and 1500 m/sec in various trajectory losses) whereas the airbreathing absorbs about 1500 m/sec of the orbital speed and 1200 m/sec of the trajectory losses so the pure rocket phases needs to provide only 6500 m/sec
    Le programme NASP (X-30), que les Américains continuent à développer à une échelle moins importante au travers de programme comme le X-43 ou le X-51, était beaucoup plus exigeant en tout point aux exigences imposées au Skylon (et au SABRE) pour atteindre l'orbite.

    Voir également ce pdf, avec une petite comparaison en page 2 (Table 1).

    Une comparaison plus en profondeur ici.

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    L'idée du moteur SABRE est plutôt originale: utiliser l'hydrogène liquide pour refroidir l'entrée d'air.
    Ce n'est pas vraiment de cela qu'il s'agit. L'entrée d'air est portée à une température maximale tout à fait gérable sans refroidissement actif, de seulement 1320 K, et ce à la fin de la phase aérobie vers Mach 5,14 à 26 km d'altitude.

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Mais le résultat escompté en terme de puissance ne semble pas au rendez vous. C'est pour ça que je dis que ce projet, quoi qu'intéressant, est encore très incertain.
    Justement pas. C'est en terme de puissance que le SABRE est le plus impressionnant, que ce soit en le comparant avec les moteurs aérobies ou avec les moteurs-fusée. D'ailleurs, le premier tour de force, c'est que la pression de stagnation de l'air dans la chambre de combustion serait de 102 bars (!) pour le SABRE 3 et un peu plus élevé dans le SABRE 4 à Mach 5 et 26 km d'altitude, ce qui est très proche de la plupart des moteurs-fusée LOX/LH2 actuels, qu'ils s'agissent du Vulcain 2 européen (117 bars), du LE-7 japonais (127 bars) ou du RS-68 américain (97 bars). Pour comparaison, la pression dans la chambre de combustion du SR-71 à Mach 3,2 et 24 km d'altitude était de 1,38 bars.

    Voir page 72 de ce pdf :

    In the SR-71, for instance, a combination of inlet compression and turbocompression yielded an internal pressure of approximately 20 pounds per square inch (psi) at Mach 3 and 80,000 feet. By contrast, internal pressures of rocket engines started in the high hundreds of psi and rapidly ascended into the thousands for high performance. Unless one could boost the pressure of ram air to that level, no airbreathing rocket would ever fly.
    En outre, la pression dans la chambre de combustion du SABRE 3 en mode fusée monterait à 145 bars.

    En outre, en comparaison d'autres systèmes comme les statoréacteurs, l'impulsion spécifique oscille entre 1800 et 3500 secondes en mode aérobie, et 459 secondes dans le vide en mode fusée. Le rapport puissance/poids des propulseurs peu paraître faible, oscillant entre 6 et 14 en mode aérobie, mais elle serait supérieure à tous les propulseurs aérobies envisagées jusqu'ici pour un lanceur orbital monoétage, et suffisante (d'après Reaction Engines et les experts de l'ESA qui ont analysé le concept) pour gagner l'orbite.

    D'ailleurs, dès l'introduction (page 5), les experts de l'ESA ne târissent pas d'éloges dans leur rapport rendu public le 24 mai 2011 :

    In particular, based on REL’s flight like heat exchanger technology and their successful demonstration of the frost control mechanism at laboratory scale (a major milestone that has so far eluded other international developments), ESA are confident that a ground test of a sub-scale engine can be successfully performed to demonstrate the flight regime and cycle and will be both a critical milestone in the development of this program and a major breakthrough in propulsion worldwide.
    L'agence spatiale européenne loue donc le travail effectué par REL sur la conception et la production des échangeurs de chaleur pour le SABRE ainci que la démonstration d'un système anti-givrage efficace en laboratoire. L'ESA considèrerait en outre l'éventuelle réussite du programme de développement du SCEPTRE, propulseur modèle réduit dont la construction devrait commencer à partir de la mi-2012, comme une avancée majeure dans le domaine de la propulsion à l'échelle mondiale. Rien que ça !

    Quoiqu'il en soit, tes critiques sont intéressantes, et puisqu'il existe une discussion qui lui est consacrée, je te suggère de les formuler ici : http://forums.futura-sciences.com/as...et-skylon.html

    Cordialement.

  13. #12
    Sax Russel

    Re : Les prochaines fusées où nous emmenerons t-elle ?

    Eh bien, si effectivement un projet d'avion orbital, capable de d'économiser du comburant en début de vol, souple à mettre en oeuvre, économique à l'entretien, et longtemps réutilisable voit le jour, on pourra effectivement parler de rupture dans le développement du spatial.
    Pour revenir au thème de ce topic, cela changera-t-il pour autant les destinations?
    Indirectement surement, car faciliter la mise en orbite terrestre permet de concevoir des projets plus ambitieux de voyages spatiaux.
    Et d'autres modes de propulsion, inutilisables pour décoller, peuvent être utilisés.

  14. #13
    Geb

    Re : Les prochaines fusées où nous emmenerons t-elle ?

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Eh bien, si effectivement un projet d'avion orbital, capable de d'économiser du comburant en début de vol, souple à mettre en oeuvre, économique à l'entretien, et longtemps réutilisable voit le jour, on pourra effectivement parler de rupture dans le développement du spatial.
    La société London Economics a résumé quelques bénéfices directement liés à la mise en service commerciale du Skylon :

    - toutes les applications technologiques utilisant des échangeurs de chaleur haute performance,
    - le développement d'un marché pour les nouveaux matériaux développés,
    - l'essor d'une aviation civile et militaire utilisant l'hydrogène liquide comme carburant.

    Le Skylon pourrait également permettre l'essor de nouveaux marchés comme :

    - une industrie liée à la maintenance et aux remplacements des composants usagés du Skylon,
    - une finance attachée au secteur spatial, qui deviendrait une activité économique comme une autre (jusqu'à aujourd'hui non-rentable parce que lourdement subventionnée),
    - l'apparition de véritables spatioports.

    Ensuite, grâce à cette ouverture de l'espace à l'investissement privé, et la réduction des coûts provoquée par la mise en service du Skylon, il y aura plein d'autres services afférents qui en bénéficieront, comme :

    - le commerce en ligne et les télécommunications,
    - les services météo et de navigation,
    - la gestion de catastrophe naturelle,
    - la recherche en milieu spatial,
    - la construction et l'assemblage de structure dans l'espace,
    - les centrales solaires orbitales,
    - le tourisme spatiale.

    Concernant ce dernier point, il est a noté que, dans un futur indeterminé, le Skylon pourrait permettre aux particuliers particulièrement fortunés, des séjours de 14 jours en hôtels orbitaux pour seulement 500000 dollars. Pour comparaison, le prix d'un séjour de 8 à 10 jours à bord de l'ISS s'élève actuellement à 56 millions de dollars.

    Enfin, le Skylon ne participera pas à envenimer la problématique des débris spatiaux.

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Pour revenir au thème de ce topic, cela changera-t-il pour autant les destinations?
    Si on oublie un moment le titre de cette discussion, la question initiale de Momo3799 était plutôt de savoir si les projets :

    1) de base permanente sur la Lune
    2) d'exploration humaine de Mars

    ... seront effectivement réaliser avec la prochaine génération de lanceurs développés par la NASA et le CNES. De mon point de vue la réponse est clairement non.

    Le Space Launch System américain (70 tonnes en orbite basse d'ici 2018) a pour objectif plusieurs voyages habités circumlunaires (missions type Apollo 8) et au moins une mission habitée à destination d'un astéroïde géocroiseur vers 2025.

    En outre, les lanceurs conventionnels ne peuvent pas permettre d'atteindre un taux d'échecs suffisamment bas, ou un rythme de lancements suffisamment élevé pour assurer le succès de l'installation d'une base permanente sur la Lune ou d'un voyage habité vers Mars à un coût raisonnable.

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Indirectement surement, car faciliter la mise en orbite terrestre permet de concevoir des projets plus ambitieux de voyages spatiaux.
    Le Skylon devrait entrer en service commercial vers 2021 ou 2022. L'objectif ultime, dans un futur indéterminé (15 ans ? 20 ans ? 25 ans après l'entée en service ?) est de diviser par 100 le coût d'accès à l'orbite basse. En outre, c'est le seul projet assez sûr (on estime probable un échec pour 20000 lancements) et pouvant assurer un rythme raisonnable (un lancement 48 heures après le dernier atterrissage ; un lancement au bout de 5 heures si le Skylon est en attente).

    Citation Envoyé par Sax Russel Voir le message
    Et d'autres modes de propulsion, inutilisables pour décoller, peuvent être utilisés.
    Le coût de développement de nouveaux systèmes de propulsion (NEP ou NTP) resterait sensiblement le même malgré l'existence du Skylon : plusieurs milliards, voire plusieurs dizaines de milliards, le plus difficile étant la mise au point d'un réacteur à fission (ou à fusion ?) à la fois léger, compact et suffisamment puissant, pour assurer un avantage comme alternative à la propulsion chimique. On pourrait également réssusciter le projet NERVA de propulsion nucléothermique. Ce qui voudrait également dire que l'équipe de Robert Bussard tenait déjà à l'époque (1964-1969 pour les prototypes de vol), le moyen d'un voyage habité vers Mars, et que Neil Armstrong avait raison de dire fin 1969 qu'ils pouvaient poser un Américain sur Mars en 1982.

    Un voyage habité vers Mars pourrait être effectué avec la propulsion chimique actuelle, comme dans le cas du projet Troy de Reaction Engines Limited, si on développait un dispositif capable de reproduire une gravité artificielle par centrifugation et un système efficace de protection contre les radiations cosmiques.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 14/02/2012 à 17h15.

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