Bonsoir à tous,
Lu cette info du Blob : "Les prescriptions de psychotropes aux enfants explosent, selon un rapport" - lien : https://leblob.fr/actualites/les-pre...lon-un-rapport
Cordialement
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Bonsoir à tous,
Lu cette info du Blob : "Les prescriptions de psychotropes aux enfants explosent, selon un rapport" - lien : https://leblob.fr/actualites/les-pre...lon-un-rapport
Cordialement
Effectivement ; voilà le lien vers la synthèse du rapport du HCFEA ; https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/hcfea_s...e_13032023.pdf
Il en ressort deux éléments :
- les prescriptions qui ont augmenté sont principalement faites hors AMM...
- si les prescriptions ont augmenté autant, c'est en grande partie parce que les moyens humains de prise en charge non médicamenteuse sont clairement insuffisants.
Et est-ce lié une évolution défavorable des compétences parentales ? Je ne sais pas si ce critère est évalué mais il me semble que les dysfonctionnements familiaux peuvent grandement influencer sur la santé mentale des enfants ?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Effectivement, c'est bien l'entourage 'familial' qui est le premier concerné, qui doit assumer la relation, au mieux possible, avec la compétence, l'autorité et la tolérances adéquates....les dysfonctionnements familiaux peuvent grandement influencer sur la santé mentale des enfants ?
pour les causes des dysfonctionnements.....causes internes ou externes... vaste question.....
le recours aux intervenants tiers...... et à la chimie ..... il n'a lieu que lorsque le dit 'entourage' ressent la situation comme insupportable, anormale, ou néfaste......
ou exceptionnellement sur intervention externe (enseignement, autorités légales, etc...)
Pour le recours à la chimie....
les 'psychostimulants'... il faut dénicher ce que ça cache: c'est dit discrètement: c'est le méthylphénidate... qui est la ritaline, la médication en vogue aux USA pour les enfants dits 'hyperactifs' (TDAH)... enfants effectivement d'autant plus difficiles à gérer que l'entourage subit et est paralysé par plein d'injonctions et contraintes diverses et contradictoires........
remarque:dans les chiffres du rapport HCFEA.... on indique uniquement des % d'augmentation.... pas les valeurs absolues......
OK, mais.... +100% sur 1 cas par million d'enfants, en France, ça peut concerner... un seul enfant en France en 2010, qui va devenir Deux en fin d'enquête en 2021.....
alors que si c'est +100% sur une prévalence de 1 sur 100 au début.... sur le million d'enfants, ça va faire un accroissement de 10.000 ! très différent....
note: le '20% des enfants concernés' dans leblog.... déclaration en l'air... concernés par quel traitements? donné une fois ? 10 fois? toute l'année? mélatonine ou tranxène ou homéopathie plantigrade? Ce n'est pas la même base de calcul....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Il y a un chiffrage à partir de la page 28: https://www.strategie.gouv.fr/sites/...s_13032023.pdf
La source: https://www.strategie.gouv.fr/public...ants-mal-aider
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Qu’il y ait des excès dans la prescription de méthylphénidate (il n’y a pas que la Ritaline) aux US est très possible. Dans le cas de la France ce médicament ne peut être prescrit que par un psychiatre, et je crois même un psy hospitalier. C’est donc bien encadré en théorie, parce qu’en pratique il y a un très gros déficit de spécialistes en psychiatrie infantile, au point qu’il faut parfois (c’est variable selon les régions) attendre un an ou plus pour avoir un rendez-vous. Or il semble bien connu que devant ce fait ce médicament est prescrit par certains non-spécialistes, donc sans aucune garantie de pertinence, ce qui implique qu’à la fois le médecin et le pharmacien seraient passibles de sanctions... si c’était efficacement contrôlé.les 'psychostimulants'... il faut dénicher ce que ça cache: c'est dit discrètement: c'est le méthylphénidate... qui est la ritaline, la médication en vogue aux USA pour les enfants dits 'hyperactifs' (TDAH)... enfants effectivement d'autant plus difficiles à gérer que l'entourage subit et est paralysé par plein d'injonctions et contraintes diverses et contradictoires........
Le seul rôle du méthylphénidate est de permettre aux jeunes atteints de ce trouble de l’attention de pouvoir plus facilement se concentrer, ce qui améliore nettement leur qualité de vie et celle de leurs proches.
L’autre problème, c’est qu’en France l’AMM pour ce médicament est limitée aux enfants et adolescents, or le TDAH affecte aussi des adultes et là c’est pour eux un tout autre parcourt du combattant.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour.
Intuitivement on peut penser que des parents en souffrance ça va pas faire des enfants heureux.Effectivement, c'est bien l'entourage 'familial' qui est le premier concerné, qui doit assumer la relation, au mieux possible, avec la compétence, l'autorité et la tolérances adéquates....
pour les causes des dysfonctionnements.....causes internes ou externes... vaste question.....
le recours aux intervenants tiers...... et à la chimie ..... il n'a lieu que lorsque le dit 'entourage' ressent la situation comme insupportable, anormale, ou néfaste......
ou exceptionnellement sur intervention externe (enseignement, autorités légales, etc...)
Comme des fois on voit : A votre bon cœur, donnez 5 euros pour les enfants dans le monde.
Donnez surtout les moyens à leurs parents de s'occuper d'eux... non ?
On a des statistiques pour évaluer le niveau de souffrance des parents dans les cas supplémentaires d'enfants en souffrance en France ?
Dans le pavé ici : https://www.strategie.gouv.fr/sites/...s_13032023.pdf on parle de la conséquence, mais pas de la cause.
C'est un oubli ?
De ce que j'avais lu, les criteres pour le diagnostic d'ADHD aux USA sont plus bas, resultant d'un nombre de patients 2 a 3x plus élevé qu'en Europe. Les criteres pour la médication sont également plus bas que ce qui se fait en Europe ou ailleurs. Du coup, la prescription de Ritaline, Concerta & Co. est assez systematique.
D'experience personelle, c'est facilement 20-30% des gosses de mes patients américains qui sont sous ritaline (et un tres gros nombre d'adultes également). Pour une poignée d'européens (sur des centaines de patients) et zéro locaux (Thailandais). Les seuls thailandais qui sont sous ritaline sont des adoptés par des américains .
Vu le comportement des adultes, je soupconne qu'il aie un phenomene addictif associé dans la plupart des cas et ca n'a pas l'air de perturber les psys américains.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Bonjour,
juste pour mémoire rappelez moi qui peut prescrire ce type de Médoc?Or le rapport souligne qu’une grande partie de ces prescriptions se font hors autorisation de mise sur le marché, ces médicaments n’étant pas conçus pour les enfants.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
VOici une synthèse bien faite pour les prescriptions/délivrances hors AMM
https://www.conseil-national.medecin...e_hors_amm.pdf
La vie trouve toujours un chemin
re
merci, donc il suffit d'attendre le prochain scandale!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Première prescription annuelle pour le méthylfenidate réservée au neurologue, psychiatre ou pédiatre. Renouvellement non restreint durant l'année qui suit (donc faisable par le généraliste)
Prescrit sur une ordonnance sécurisée réservée aux stupéfiants, durée maximale de 28 jours. Avec mention sur l'ordonnance du nom du pharmacien en charge de la délivrance du médicament.
Dernière modification par mh34 ; 20/03/2023 à 11h59.
J’ajoute, puisqu’on parle de méthylphénidate, que la prise de ce médicament peut être une aide importante (mais il y a toujours des cas où ça ne marche pas, ou mal) à condition que ce soit dans un contexte de suivi psychothérapeutique régulier.
Je connais personnellement deux cas de TDAH : un TDAH enfant typique avec hyperactivité. C’est épuisant pour l’entourage, et pour le jeune ce peut être une cause de difficultés scolaires ou d’échec et de souffrances.
Un TDAH adulte sans hyperactivité (voire hypoactivité). En effet tout le monde se focalise sur l’hyperactivité physique alors que ce n’est qu’une des conséquences possibles, mais pas obligatoire d’un trouble de déficit de l’attention. Ce trouble peut se manifester par un esprit toujours en hyperactivité irrépressible, qui passe sans cesse d’une idée à l’autre, ce qui entraîne des tas d’oublis, de distractions, de difficultés pour fixer son attention, pour mémoriser. Cela peut aussi se traduire par une tendance très importante à la procrastination, par des projets où le sujet s’engage à fond, parfois brillamment et pendant longtemps, mais qu’il finit par abandonner sans les finaliser pour passer à un autre projet qu’il finira par abandonner aussi. Inutile de dire que s’il s’agit de projets professionnels c’est très handicapant.
Dans cette discussion on perçoit, plus ou moins en sourdine, le fait que les diverses souffrances psychologiques auxquelles sont sujets certains jeunes pourraient être dues à des familles dysfonctionnelles, donc que ce serait plus ou moins la faute des parents. Je rappelle donc à ce sujet tous les ravages de culpabilisation que la psychanalyse a fait retomber sur les parents qui avaient des enfants autistes, alors qu’il s’agit d’un vrai handicap d’origine neuropsychologique qui peut apparaître dans n’importe quelle famille, y compris les plus aimantes.
Il en est de même pour la schizophrénie, les dépressions profondes, etc.
Je ne nie pas que le contexte de vie familiale ou sociale (y compris scolaire) puisse impacter parfois fortement des jeunes ayant un terrain fragile, qui dans d’autres conditions n’auraient manifesté aucun problème, mais je me méfie de cette tendance à toujours faire reposer la cause sur l’environnement familial ou social.
Dernière banalité, je pense qu’aucun d’entre nous ne peut s’affirmer honnêtement parfaitement équilibré et solide comme un roc. Nous avons tous quelques fragilités ou limites, généralement parfaitement compatibles avec une vie normale, mais parfois un peu gênantes. La limite entre ces petites fragilités et le début d’un spectre neuro-atypique est généralement floue et c’est dans ce flou que peut résider une tendance à surmédicaliser à l’aide de médicaments psychotropes. C’est dans ce flou aussi que s’insinuent certains pseudo-thérapeutes, voire des gourous.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Dernière modification par JPL ; 20/03/2023 à 16h42.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Une question est donc , dans ces cas que tu ne nies pas, si les psychotropes résolvent en quoi que ce soit le problème , ou bien au contraire non seulement ne le résolvent pas , mais en plus préparent des futurs adultes dépendant de substances addictives ?Je ne nie pas que le contexte de vie familiale ou sociale (y compris scolaire) puisse impacter parfois fortement des jeunes ayant un terrain fragile, qui dans d’autres conditions n’auraient manifesté aucun problème, mais je me méfie de cette tendance à toujours faire reposer la cause sur l’environnement familial ou social.
bonjour
le tout est de savoir différencier la résolution du masquage.
Car la question reste : qu'est ce qui les travaille comme çà ?
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Une personne victime d’une méchante fracture de la jambe peut avoir besoin d’une canne anglaise, mais cela n’implique pas qu’il aura besoin de l’utiliser après sa guérison. Il faut donc considérer le recours à certains psychotropes comme des béquilles permettant de surmonter sans gros dégât une période difficile, pour une raison ou une autre. S’agissant de jeunes il me semble que la prescription du médicament devrait s’accompagner d’un suivi prolongé par un(e) psy (-chiatre ou -cologue).
Il y a toutefois des cas (je pense à la schizophrénie par exemple) pour lesquels le traitement médicamenteux est pour la vie.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ma première réaction face à ce problème est que ce n'est pas, pour une fois, la "surpopulation" qui pose un problème direct.
C'est donc un mal plus lié aux modes sociologiques :
1- soit la société entière est "tarée" dans ce qu'elle propose psychologiquement à des enfants sains
2- soit les enfants naissent/grandissent "tarés" à cause de mauvaises pratiques à la gestation ou à la petite enfance
Une chose évidente pour moi concernant le point 1 : il y a une passion aujourd'hui pour la gravité et l'inquiétude, depuis 10 à 20 ans, passion qui n'existait pas dans les années 1990. Etre grave serait devenu une qualité adulte du 21e siècle, sans aucune considération pour les enfants qui écoutent les adultes. Je vous laisse libre de voir si cette chose est importante à discuter ou pas dans ce topic.
Dernière modification par OnlineMeteo ; 21/03/2023 à 16h47.
c'était juste une question concrète : est ce que ça joue vraiment le rôle d'une béquille provisoire sans conséquence, ou est ce que ça provoque statistiquement des dépendances dont le futur adulte ne sortira pas ?Une personne victime d’une méchante fracture de la jambe peut avoir besoin d’une canne anglaise, mais cela n’implique pas qu’il aura besoin de l’utiliser après sa guérison. Il faut donc considérer le recours à certains psychotropes comme des béquilles permettant de surmonter sans gros dégât une période difficile, pour une raison ou une autre. S’agissant de jeunes il me semble que la prescription du médicament devrait s’accompagner d’un suivi prolongé par un(e) psy (-chiatre ou -cologue).
Ca peut etre une vraie question de santé publique, cf la crise des opiacées aux US. Je n'ai pas la réponse mais la question me semble importante à poser.
Je n’ai pas de réponse, sauf le fait que la prescription semble bien mieux régulée en France qu’aux US. D’autre part ces médicaments n’ont pas par eux-mêmes d’effets addictifs, contrairement aux opiacés. J’ai quand même lu au cours du temps un certain nombre d’articles sur le type de problèmes que rencontrent les services dédiés aux jeunes pour comprendre que certains sont dans des états de souffrance très profonde. D’ailleurs le taux de suicide est bien plus élevé chez les adolescents que dans l’ensemble de la population, et ceci depuis qu’on fait ce genre de statistiques. Je l’ai déjà dit, mais le trop faible nombre de pédopsychiatres dans notre pays est affligeant. il ne faut donc pas s’étonner que de nombreux jeunes et leurs familles restent dans un état d’errance thérapeutique et se tournent donc vers les médecins généralistes qui ne sont pas bien formés dans ce domaine.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
La pente est glissante vers une théorie du complot dans laquelle médecin et labo créeraient des dépendances volontairement pour entretenir un profit financier.. heureusement tu peux te renseigner sur les process concernant la décision de prescription de ces médicaments pour ne pas développer plus loin cette idée.c'était juste une question concrète : est ce que ça joue vraiment le rôle d'une béquille provisoire sans conséquence, ou est ce que ça provoque statistiquement des dépendances dont le futur adulte ne sortira pas ?
Ca peut etre une vraie question de santé publique, cf la crise des opiacées aux US. Je n'ai pas la réponse mais la question me semble importante à poser.
La question dans ce fil c'est de savoir quelle est l'origine de l'augmentation de délivrance de ces produits et donc d'approfondir en trouvant des études sérieuses sur le sujet.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
+1.. facile d'accuser systématiquement des parents auxquels on retire toute autorité !J’ajoute, puisqu’on parle de méthylphénidate, que la prise de ce médicament peut être une aide importante (mais il y a toujours des cas où ça ne marche pas, ou mal) à condition que ce soit dans un contexte de suivi psychothérapeutique régulier.
Je connais personnellement deux cas de TDAH : un TDAH enfant typique avec hyperactivité. C’est épuisant pour l’entourage, et pour le jeune ce peut être une cause de difficultés scolaires ou d’échec et de souffrances.
Un TDAH adulte sans hyperactivité (voire hypoactivité). En effet tout le monde se focalise sur l’hyperactivité physique alors que ce n’est qu’une des conséquences possibles, mais pas obligatoire d’un trouble de déficit de l’attention. Ce trouble peut se manifester par un esprit toujours en hyperactivité irrépressible, qui passe sans cesse d’une idée à l’autre, ce qui entraîne des tas d’oublis, de distractions, de difficultés pour fixer son attention, pour mémoriser. Cela peut aussi se traduire par une tendance très importante à la procrastination, par des projets où le sujet s’engage à fond, parfois brillamment et pendant longtemps, mais qu’il finit par abandonner sans les finaliser pour passer à un autre projet qu’il finira par abandonner aussi. Inutile de dire que s’il s’agit de projets professionnels c’est très handicapant.
Dans cette discussion on perçoit, plus ou moins en sourdine, le fait que les diverses souffrances psychologiques auxquelles sont sujets certains jeunes pourraient être dues à des familles dysfonctionnelles, donc que ce serait plus ou moins la faute des parents. Je rappelle donc à ce sujet tous les ravages de culpabilisation que la psychanalyse a fait retomber sur les parents qui avaient des enfants autistes, alors qu’il s’agit d’un vrai handicap d’origine neuropsychologique qui peut apparaître dans n’importe quelle famille, y compris les plus aimantes.
Il en est de même pour la schizophrénie, les dépressions profondes, etc.
Je ne nie pas que le contexte de vie familiale ou sociale (y compris scolaire) puisse impacter parfois fortement des jeunes ayant un terrain fragile, qui dans d’autres conditions n’auraient manifesté aucun problème, mais je me méfie de cette tendance à toujours faire reposer la cause sur l’environnement familial ou social.
Dernière banalité, je pense qu’aucun d’entre nous ne peut s’affirmer honnêtement parfaitement équilibré et solide comme un roc. Nous avons tous quelques fragilités ou limites, généralement parfaitement compatibles avec une vie normale, mais parfois un peu gênantes. La limite entre ces petites fragilités et le début d’un spectre neuro-atypique est généralement floue et c’est dans ce flou que peut résider une tendance à surmédicaliser à l’aide de médicaments psychotropes. C’est dans ce flou aussi que s’insinuent certains pseudo-thérapeutes, voire des gourous.
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
perso je pense que la somme de connaissances possibles et de possibilités en évolution exponentielle n'est pas pour rien dans le phénomène,
il faudrait comparer la quantité d'informations accessibles à un enfant du début du siècle dernier avec la situation actuelle (peut être que j'ai tout faux?)
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
On peux partir sur une liste d'hypothèses sans fin.. et avoir tout faux.perso je pense que la somme de connaissances possibles et de possibilités en évolution exponentielle n'est pas pour rien dans le phénomène,
il faudrait comparer la quantité d'informations accessibles à un enfant du début du siècle dernier avec la situation actuelle (peut être que j'ai tout faux?)
Une enquête a été lancée en 2022 : https://www.santepubliquefrance.fr/e...re-des-enfants
Il y a un besoin d'informations et donc il est peu probable d'avoir dès maintenant des réponses aux questions que l'on se pose: les premiers résultats auraient du être publiés fin 2022 mais je n'ai rien trouvé: https://enabee.fr/
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
on peut quand même constater que le mode de vie, le niveau des études et la quantité de connaissances nécessaires ont évolué en un siècle, les moments paisibles me semblent disparaitre au profit d'une suractivité continue
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Il y a un siècle les molécules dont on parle aujourd'hui n'étaient pas sur le marché. Isoler les facteurs déterminants de la hausse des prescriptions est un travail complexe pour lequel il n'y a peut-être pas de méthodes totalement pertinentes, les définitions concernant la santé mentales étant elles-mêmes en constante évolution.
Des effets ponctuels sont à priori mesurables: crise COVID, éco-anxiété etc.. mais démêler de ces évènements forts les effets d'évènements moins forts en terme d'impacts individuels me semble difficile dans des études sur des grands échantillons.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.