Bonjour à tous,
Je me pose la question suivante :
Quelles sont les méthodes de datation (absolues et relatives) dont dispose l'archéologie pour dater des objets inorganiques qui ne se trouvent plus à l'endroit où il on été initialement trouvés? C'est ma première question : quel crédit l'archéologue donne-t-il à un objet a priori ancien qui a été déplacé de son endroit d'origine? le discrédite-t-il immédiatement ou attend-t-il de le dater ou l'authentifier d'une quelconque manière avant d'en tirer une conclusion?
Deuxièmement, je me suis renseigné auparavant sur wikipedia, et il ne me reste en tête qu'un panel réduit de possibilités :
-l'amphorologie et la céramologie sont-elles des méthodes reconnues efficaces pour juger de la date à laquelle une amphore ou une céramique a été réalisée? sur base uniquement de l'objet en question?
-J'ai pu faire connaissance avec de nombreuses méthodes de datation absolues (méthodes basées sur les défauts cristallins, basées sur les phénomènes de diffusion, ou cylciques, méthodes isochrones, ...). Ces outils permettent-ils de conclure à eux seuls ou bien leur résultats doivent-ils être validées par d'autres méthodes indépendantes? Ces méthodes sont-elles auto-suffisantes?
Et enfin,
Comme se positionne l'archéologue lorsqu'on lui présente un objet ancien? Ne l'étant pas de formation, je voudrais savoir : quels sont ses réflexes pour analyser l'objet en question? A quoi pense-t-il en premier pour tirer une conclusion? A-t-il des méthodes uniquement théoriques (ne nécéssitant pas d'instrumentation)? Par exemple, si sur un chantier de fouille, il trouve, dans un strate datée de 10.000 ans, une amphore : comment réagit-il? Comment procède-t-il?
Je pose cette question à la lumière de cette citation provenant d'une archéologue :
Je vous remercie d'avance pour vos réponses!des fouilles archéologiques demandent une compétence technique et scientifique élevée ; toute personne ayant participé à un chantier de fouilles, particulièrement en préhistoire, sait à quel point il est facile "d’inventer" des artefacts, ou au contraire de détruire irrémédiablement des artefacts ou indices essentiels. Toute fouille, par nature, est destructrice (une fois les sédiments et objets enlevés, on ne pourra jamais reconstituer le site en l’état), et on est en droit d’attendre de l’équipe un minimum de qualifications et de précautions dans la façon dont le chantier est mené.
cordialement.
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