Salut à tous,
Vient d'être édité; cette publication:
http://www.sahpl.asso.fr/SITE_SAHPL/...occidental.htm
Prospection pendant 15 ans,
600 sites répertoriés sur 60 communes. 120 heures de vol.
Réservé à un public averti ( pas aux mal intentionnés pour fouilles illégales)
Cela montre bien que le territoire entier est un conservatoire archéologique.
Tirage de ce fait très limité
Super travail!
De manière générale, sur l'ensemble des sites repérés par photo aérienne, quelle proportion a pu être confirmée par des prospections pédestres?
D'autre part, 120 heures, ça fait combien de vols par an en moyenne?
bien cordialement,
Hervé
Salut Hervé,
Disons 10 h par an.
Il faut que le temps le permette:ciel dégagé
pas en été car végétation dense, plutôt automne quand les labours sont dégagés.
En fin de compte ce ne sont que dans des labours que ces enclos sont visibles.
Par commune; à peu près 10 sites ( entre 15 et 5) qui s'ajoutent à 25 ( moyenne) déclarés auparavant.
Ceci indique un nombre important, une fragilité vis à vis des fouilleurs clandestins, certains étaient déjà connus de leur part et "fouillés"
Actuellement, nous nous rendons sur ces sites ' quand les cultures le permettent pour les échantillons à expédier aux autorités admin.
Bonjour,
Google Earth permet également de repérer de nouveaux sites. J'en ai ainsi déclaré plusieurs dizaines sur la Sarthe; on arrive même à voir de petits enclos circulaires de l'Age du Bronze.
Il est important d'explorer cette piste pour faire les déclarations et favoriser la protection.
Merci beaucoup pour ces informations supplémentaires!
Dans mon asso, un de nos membres ayant créé sa boîte de prise de vue aérienne avec drônes (il en possède 3), il profite de ses machines pour faire aussi de la prospection aérienne. Des fois ça marche, mais pas toujours : il faut que le couvert végétal et la saison s'y prête comme tu le fais justement remarquer.
Par contre, ce doit vraiment être rageant d'arriver après les clandoches sur un site inédit repéré par vue aérienne.
bien cordialement,
Hervé
c'est super !
Bonjour à tous.
J'habite un département au relief marqué. De tous les "sites" que je connais sur la commune que je fréquente, sites que j'ai déclarés pour la plupart, faisant l'impasse sur les endroits où je n'avais aperçu qu'un bout de silex par ci, par là. De tous ces "sites", donc, un seul apparaît sur certaines photos de G.E.
Eclairage, nature des cultures changent énormément la donne.
Actuellement, je cours après deux "sites," que j'ai repérés depuis une colline, dans les champs en contre-bas: aucune trace au sol, pas un tesson, rien. Pour "voir" ces deux endroits, j'ai bénéficié d'un coup de bol: pour l'un, c'était en mars, vers 10.00; par beau temps: des lignes bien droites, des perpendiculaires bien marquées, impec.
C'était il y a cinq ans. Je suis revenu à mon poste d'observation le lendemain, même heure, ou presque, avec un appareil photo, un petit dessin valant mieux qu'un long discours. Clichés inexploitables, même avec la foi du charbonnier. Depuis: rien.
L'an passé, depuis une colline opposée, sur un champ voisin, marqué par la sécheresse, quelques jours après une belle pluie: autres lignes, orientation différente. Evidemment, pas d'appareil photo (j'étais aux champignons)! Et depuis: queue d'ale!
J'ai interrogé l'agriculteur qui travaille les parcelles: pas d'accrochage à la profondeur labourée. J'ai parcouru les champs, avec les premières gelées, c'est facile, le moindre caillou (et Boucher de Perthes sait combien il y en a!) ressort de façon superbe: rien, à part un minuscule fragment de lame néo, mais ça, c'est courant dans le coin: avec l'érosion, les labours, il peut venir de n'importe où.
Le seul site visible sur G.E. que je mentionne ci-dessus, est attribuable aux sallo-romains. Pour les deux autres, j'ai un vague soupçon d'attribution au M-A (sens large).
Tout ça pour dire que la photo aérienne, c'est très bien. Mais un petit peu de marche, avec l'oeil ouvert, c'est pas mal non plus. Et que les deux sont complémentaires. Ne pas se fier uniquement à l'un pour décréter qu'il n'y a rien.
Attention! Je dis: marche: pas une prospection systématique. Mais quand je traverse une terre pour aller d'un coi à un autre, je regarde où je mets les pieds. Maintenant, après un certain nombre d'années, selon les endroits, parfois, je file, parfois, je muse.
C'est comme pour les champignons, sans la satisfaction de la consommation.
Bon appétit!
Bonjour Thonton.
D'accord avec toi.
Quand on va à pied sur le site souvent absence totale d'indices matériels,surtout en pâtures, difficile en maïs.
On a même vu un fanum romain, rien en surface.
Faut faire 200 ou 300 mètres pour trouver ses tonnes de moellons GR expédiés par un Bull contre un talus.
Les indices tangibles au sol sont.
La poterie ( surtout GR) et
Les scories de forges.
Ces prospections délivrent peu de néolithique visible.
Parfois des fossés, murets en taillis mais dans ce cas le site en question déborde sur des labours, donc visible en aérien.
Là ce n'est que la moitié du boulot , il y a autant à faire sur le 29 sud ( 600 sites) , les dossiers de déclaration ont été expédiés au Sra depuis longtemps, il ne manque plus que la rédaction.
Maintenant les campagnes de vol semblent inutiles, le secteur a été épluché.Des sites ont donné lieu à des campagne de fouilles, dont l'un, quelques tégulaes en surface, des murets gallo-romains uniques à 30 cm.
voilà
