Salut Trebor,
Oui "pour la photo" ou parce-que l'embarcation est vide mais comme dit plus haut FLX, le halage s'est de tout temps faits à bâbord et tribord sur des taquets. En pleine charge, il est certain que le mât casse.
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Salut Trebor,
Oui "pour la photo" ou parce-que l'embarcation est vide mais comme dit plus haut FLX, le halage s'est de tout temps faits à bâbord et tribord sur des taquets. En pleine charge, il est certain que le mât casse.
Merci de ces précisions, il ne s'agit pas ici du Canal du Midi, mais des rives du Nil présentant sur partie de ses rives marais, roselières et champs inondés interdisant tout hallage, et quand on bénéficie de l'avantage d'un fleuve coulant Sud-Nord avec des vents dominants Nord-Sud, il n'est pas lumineusement évident de vouloir recourir au hallage, que ce soit dans le sens descente ou montéePour éviter que le bateau revienne sur la rive, la parade est très simple, et a été utilisée de tout temps dans la batellerie avant la mécanisation : On ne tire jamais une péniche par la proue, mais au niveau d'un point situé sur le coté. C'est un principe de base du temps où la propulsion était animale, et se faisait par halage.
Bonjour,
Je ne suis pas du tout matheux, mais votre calcul m'interpelle.
vous parlez de 2,5kg/cm2 mais nous avons 1200T à déplacer donc j'ai pris ma calculette:
2,5kg/ cm2 => 400kg/M2 => 1T / 2,5M2 comme il faut bouger 1200T cela doit donc reposer sur une surface de 3000m2 si vous voulez conserver ce ratio de 2,5kg/cm2.
3000m2
Cela nous amène vite fait et arbitrairement à un navire de 75MX40M (par exemple). Pour des constructions navales sans clou ni visse, avec des bordées cousues ou à clains.
3000 M 2 juste pour la charge directe, je ne parle même pas des structures et super-structure du bateau lui-même, qui, au bas mot, aurait dû faire 30 ou 50% du poids de la charge, on arrive à un déplacement de plus de 1600T minimum.
Si vous avez les références d'un tel bateau à l'époque je suis preneur pour compléter ma documentation sur l'architecture navale antique. Ce sont des embarcations comme je l'ai dit sans clou ni visse, quelques chevilles en bois tout au plus et des liens d'assemblages en chanvre ou autre matière fibreuse.
Je maintiens qu' à l'époque, il ne pouvait exister de bateau (radeau aussi ne soyons pas restrictifs) de cette taille capable d'embarquer une charge unique monobloc de 1200T. Quel en aurait été le tirant d'eau ? La Bathymétrie du Nil l'aurait-elle permis même en crue.
Le déplacement par voie fluviale me semble peu probable pour une telle pièce.
Vous me paraissez bien catégorique dans toutes vos affirmations, le lien ci-dessous n'est certes pas une preuve scientifique tout au plus un témoignageMerci de ces précisions, il ne s'agit pas ici du Canal du Midi, mais des rives du Nil présentant sur partie de ses rives marais, roselières et champs inondés interdisant tout hallage, et quand on bénéficie de l'avantage d'un fleuve coulant Sud-Nord avec des vents dominants Nord-Sud, il n'est pas lumineusement évident de vouloir recourir au hallage, que ce soit dans le sens descente ou montée
http://www.1001tableaux.net/peintres...ur-le-nil.html
Sans parler des quelques documentaires vidéo déjà vu sur le sujet.
Déjà, restons rationnels : y'a-t'il des chemins de halage le long du Nil ? S'ils ont existé, il en reste des traces (voir des chemins toujours existants), la roche ne repousse pas, si il manque des portions c'est que ces chemins n'ont jamais servi à haler.
Voilà avec deux ailes ça fonctionne mieux ! Tu tends un peu le bâton pour te faire battre Donpanic. Soleil+humour, que demande le Peuple ?Envoyé par Donpanicvouloir recourir au hallage
FAUX ! ou incomplète votre affirmation.Voyez-vous quand on tire un navire de la rive, la tendance du navire est de coller à la rive, il faut donc que cette rive ait une pente et qu'il y ait une profondeur d'eau tout le long de cette rive interdisant l'échouage, je vous propose donc de démonter que c'est le cas par tout document que vous pourriez citer, puisqu'en ces forums, la charge de la preuve appartient à celui qui émet un théorie
Une première réponse de FLX est toute à faite réaliste,
Et je rajouterais qu'un simple gouvernail suffit à maintenir l'embarcation à distance de la berge ou des hauts-fonds.Bonjour,
Pour éviter que le bateau revienne sur la rive, la parade est très simple, et a été utilisée de tout temps dans la batellerie avant la mécanisation :
On ne tire jamais une péniche par la proue, mais au niveau d'un point situé sur le coté. C'est un principe de base du temps où la propulsion était animale, et se faisait par halage.
(Voir la photo proposée tout à l'heure par TREBOR où l'on voit une péniche halée se maintenir au centre d'un canal)
Sur cette photo, la péniche est en pleine charge et semble tirée sur le haut du mat > http://fr.academic.ru/pictures/frwik...al-treidel.jpg
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Jolies photos mais encore ?Pour ma part, sachant que les bords du Nil, c'est aussi çà
http://2.bp.blogspot.com/_5xkDx_-kv3...1600/Nile3.jpg
http://www.imagesofanthropology.com/...4-262_copy.jpg
http://us.123rf.com/400wm/400/400/mi...swan-egypt.jpg
http://www.circleofblue.org/waternew...river-1000.jpg
J'en déduis que toute idée de hallage est une incongruité forumique
- On ne sait pas exactement où elles ont été prises : en amont ou en aval de la zone de transport qui nous intéresse. La zone qui nous intéresse était avec des rives plates ou encombrées ?
- Ces photos modernes que vous présentez tiennent-elles compte des variations de hauteurs d'eau provoquées par le barrage d'ASSOUAN ? Au fait revenons à cet obélisque (non transporté ) il est à ASSOUAN je crois, sait-on comment était le Nil avant le barrage et surtout à l'époque de l'obélisque ?
Vos photos sont jolies mais n'amène aucun élément probent dans le contexte fluvial Antique.
Toujours au sujet du Barrage d'ASSOUAN : Cette région était réputée pour sa pierre et donc pour ses carrières (d'où l'obélisque et sûrement d'autres blocs très importants). Qui nous dit que le barrage n'a pas fait disparaître un chemin de halage ? J'en reviens à ma position sur le sujet à savoir pas de bateau de cette taille mais vraisemblablement du halage pour des embarcations plus petites à tailles humaines ou égyptiennes ! Donc le halage n'est pas une incongruité forumique ! Au même titre qu'ils étaient capables de creuser des canaux (et bâtir des pyramides ! ) ils ne devaient avoir aucune difficulté pour tracer une route ou un chemin sur une rive. Le besoin en matière première sur plusieurs décennies pour construire de tels ouvrages imposaient des voies adaptées ou aménagées.
la carrière est juste en aval du barrage. Je présume que l'obélisque devait voyager plutôt vers l'aval, où se trouvent les zones les plus peuplées (?)
Les champs des fellahs inondés par la crue du Nil, c'est parfaitement probant dans le contexte fluvial, dans les basses terres ça peut vous éloigner la partie navigable du fleuve de quelques centaines de mètres voire plus de tout chemin de hallageJolies photos mais encore ?
- On ne sait pas exactement où elles ont été prises : en amont ou en aval de la zone de transport qui nous intéresse. La zone qui nous intéresse était avec des rives plates ou encombrées ?
- Ces photos modernes que vous présentez tiennent-elles compte des variations de hauteurs d'eau provoquées par le barrage d'ASSOUAN ? Au fait revenons à cet obélisque (non transporté ) il est à ASSOUAN je crois, sait-on comment était le Nil avant le barrage et surtout à l'époque de l'obélisque ?
Vos photos sont jolies mais n'amène aucun élément probent dans le contexte fluvial Antique.
Il est à supposer que les fellahs se tenaient de préférence hors de l'eau, l'écosystème nilotique comportant crocos et autres hippos
Vous interrogez sur l'idée qu'on peut se faire du régime du Nil du temps des Pharaons, il y a séries de mesures gravées sur les divers nilomètres que les Égyptiens ont utilisés
quant aux variations du paysage depuis les époques pharaoniques, elles ne sont pas telles qu'elles auraient effacé diverses difficultés techniques inhérentes aux reliefs de la vallée du Nil qu'un survol gougueuleurse devrait vous rendre flagrantes
Pourquoi le lac de retenue aurait-il noyé en aval du barrage les traces archéologiques de votre présumé chemin de hallage ?
Pourquoi tenez-vous à haler une embarcation qui bénéficie du courant ? on doit haler à contrecourant ou quand les eaux stagnent
Le Nil, tout à fait navigable de son embouchure jusqu'aux environs de ses premières cataractes, faisait déjà parfaitement l'affaire pour les transports de toute sorteJ'en reviens à ma position sur le sujet à savoir pas de bateau de cette taille mais vraisemblablement du halage pour des embarcations plus petites à tailles humaines ou égyptiennes ! Donc le halage n'est pas une incongruité forumique ! Au même titre qu'ils étaient capables de creuser des canaux (et bâtir des pyramides ! ) ils ne devaient avoir aucune difficulté pour tracer une route ou un chemin sur une rive. Le besoin en matière première sur plusieurs décennies pour construire de tels ouvrages imposaient des voies adaptées ou aménagées.
l'alternative est de tracer plus de 150 km de route permettant le passage d'un convoi où vous avez perché l'obélisque de 1200 tonnes,
ou faire aménager plus de 150 km de berges façon chemin de hallage
Ces plus 150 km séparent les carrières d'Assouan de Karnak, la capitale religieuse où l'aurait très probablement fait placer le commanditaire de l'obélisque géante, Thoutmosis III.
Bonsoir,
Je ne veux pas continuer à palabrer pour le seul motif futile du halage que vous refusez de reconnaitre : j'ai d'autres chats à momifier en ce moment.
J'attends toujours que vous me montriez la nature du bateau qui aurait pu embarquer cet obélisque qu'il soit à voile ou à vapeur ou à ce que vous voulez.
Enfin les "petits" bateaux qui venaient chercher les blocs à la carrière d'ASSOUAN, il fallait bien qu'ils remontent le courant jusqu'à la carrière et sans vent !!!? Vous savez c'est le tableau que je vous ai indiqué tout à l'heure.
Bonne soirée
Bonsoir à tous,
Avec ces sacrets égyptiens, ont est dans l'impasse sur plusieurs sujets de construction et de transport de leur pierre de taille.
Les colosses de memmon c'est idem sont-ils en un bloc et comment les ont-ils déplacé car ils pèsent 1300 Tonnes ?
http://upload.wikimedia.org/wikipedi...ENHOTEPIII.JPG
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colosses_de_Memnon
Bonne soirée à tous
Dernière modification par trebor ; 22/03/2013 à 20h36.
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
J'ai été pessimiste pour la pression de l'obélisque, que je croyais plus fin, donc avec une surface de contact nettement moins élevée que celle que j'avais estimé à la looche, je suis me suis documenté sur ses dimensions, ci-dessous indiquéesBonjour,
Je ne suis pas du tout matheux, mais votre calcul m'interpelle.
vous parlez de 2,5kg/cm2 mais nous avons 1200T à déplacer donc j'ai pris ma calculette:
2,5kg/ cm2 => 400kg/M2 => 1T / 2,5M2 comme il faut bouger 1200T cela doit donc reposer sur une surface de 3000m2 si vous voulez conserver ce ratio de 2,5kg/cm2.
3000m2
en supposant que la surface de contact de l'obélisque soit plane et qu'il repose sur une surface plane, il exerce sur cette surface une pression de:
base 4,20 m, base pyramidon 2,50 m, hauteur pyramidon 4,50m, hauteur totale 41,75m, hauteur du trapèze de contact= 37,25 m
Surface trapèze de contact 37,25 x (2,50 + 4,20)/2= 124,7875 m²= 1247875cm²
1200000 kilos / 1247875 = 0,962 kilos par cm²,
je remarque qu'une telle pression cela ne peut en aucun cas endommager du bois dur quand le sens des fibres serait dirigé à la verticale, par exemple
Ce qui importe est la hauteur de flottaison du transporteur à vide, et l'enfoncement de cette ligne de flottaison en charge, avec quelques tonnes supplémentaires de l'équipage et partie de son ravitaillement: en supposant qu'il ait une escorte assurant son ravitaillement hors escales.3000 M 2 juste pour la charge directe, je ne parle même pas des structures et super-structure du bateau lui-même, qui, au bas mot, aurait dû faire 30 ou 50% du poids de la charge, on arrive à un déplacement de plus de 1600T minimum.
Si vous avez les références d'un tel bateau à l'époque je suis preneur pour compléter ma documentation sur l'architecture navale antique. Ce sont des embarcations comme je l'ai dit sans clou ni visse, quelques chevilles en bois tout au plus et des liens d'assemblages en chanvre ou autre matière fibreuse.
Pour un enfoncement de la ligne de flottaison de 3m pour 1215 tonnes de charge, il faut une surface de plan de coque moyenne de 405 m², en supposant qu'ils puissent construire une barge de 50 de long, elle devrait faire en moyenne 8 m et des poussières de large on dira un peu plus de 9,50 de large en effilant les extrémités
Reste à voir ce qui demande le plus de travail et d'intelligence, réaliser une telle nef,Je maintiens qu' à l'époque, il ne pouvait exister de bateau (radeau aussi ne soyons pas restrictifs) de cette taille capable d'embarquer une charge unique monobloc de 1200T. Quel en aurait été le tirant d'eau ? La Bathymétrie du Nil l'aurait-elle permis même en crue.
Le déplacement par voie fluviale me semble peu probable pour une telle pièce.
ou se livrer à des travaux de terrassement sur une distance supérieure à 150 km
Voila des chiffres très étonnants en ce qui concerne les possibles dimensions de navires à des époques ultérieures de l'antiquité http://www.mlahanas.de/Greeks/GiantShips.htm
Un exemple ne fait pas loi générale, ça ne veut pas dire que toutes les berges du Nil se prêtent au halage sur 150 kmBonsoir,Je ne veux pas continuer à palabrer pour le seul motif futile du halage que vous refusez de reconnaitre : j'ai d'autres chats à momifier en ce moment.
J'attends toujours que vous me montriez la nature du bateau qui aurait pu embarquer cet obélisque qu'il soit à voile ou à vapeur ou à ce que vous voulez.
Enfin les "petits" bateaux qui venaient chercher les blocs à la carrière d'ASSOUAN, il fallait bien qu'ils remontent le courant jusqu'à la carrière et sans vent !!!? Vous savez c'est le tableau que je vous ai indiqué tout à l'heure.
Ils ne halent pas un petit cargo, non plus, et il est compréhensible qu'ils soient charrette s'ils transportent des denrées périssables quand il y a panne prolongée du vent
Bonjour,
Un exemple de transport fluvial d'obélisque est celui actuellement place de la Concorde.
Un navire à voiles, le Louxor, fut construit en 1830.
La remontée du Nil se fit sans grande difficulté à la voile.
La descente fut plus chaotique, le niveau du Nil ayant baissé.
Entre Le Havre et Paris, on enleva les trois mats et le Louxor fut remorqué par un bateau à vapeur.
Il faut toutefois noter que cet obélisque ne pèse que 230 tonnes....
Donc pas besoin de halage (avec un seul L, le hallage était une taxe d'ancien régime).
J'ai supposé que la destination de l'obélisque était Karnak, il se pourrait que sa destination eût été Heliopolis, en ce cas, c'est nettement plus de mille kilomètres soit de route, soit de chemins de halage à aménager
Bonjour,
j'ai évoqué précédemment les reliefs du temple Hatshepsout à Deir el-Bahari, mais cela ne suscite aucune curiosité de votre part.
Les réponses y figurent pourtant !!!
On peut y voir un chaland chargé de 2 obélisques tête bêche, afin d'assurer une meilleure répartition du poids et de l'équilibre de la structure. Le tout est solidement arrimé par des cordages. La traction est assurée par une escorte de 27 autres bateaux dont la propulsion se fait à l'aviron. (on peut supposer qu'une voilure pouvait y être rapportée)
Un bateau pilote coordonne l'ensemble de la manoeuvre.
En ce qui concerne le mode de halage terrestre, se référer au relief de la tombe de thotmose III (cela ne concerne pas un déplacement d'obélisque mais une barque solaire).
Bonjour,Bonjour,
j'ai évoqué précédemment les reliefs du temple Hatshepsout à Deir el-Bahari, mais cela ne suscite aucune curiosité de votre part.
Les réponses y figurent pourtant !!!
On peut y voir un chaland chargé de 2 obélisques tête bêche, afin d'assurer une meilleure répartition du poids et de l'équilibre de la structure. Le tout est solidement arrimé par des cordages. La traction est assurée par une escorte de 27 autres bateaux dont la propulsion se fait à l'aviron. (on peut supposer qu'une voilure pouvait y être rapportée)
Un bateau pilote coordonne l'ensemble de la manoeuvre.
En ce qui concerne le mode de halage terrestre, se référer au relief de la tombe de thotmose III (cela ne concerne pas un déplacement d'obélisque mais une barque solaire).
Merci pour ces détails, je viens justement de trouver ce type de renseignements sur un site qui va peut-être mettre un terme à la polémique. il est notamment question d'un bateau spécialement fabriqué pour transporté du Colosse de Memnon comme le demandait TREBOR au départ.
http://jfbradu.free.fr/egypte/LE%20N...r1=3&r2=5&r3=0
Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un transport exceptionnel de 800T pour ce colosse.
Bonjour,
je viens de survoler le site en question, il évoque un "bateau de huit". (personnellement, je n'ai pas souvenir d'un texte l'évoquant)
Ce n'est pas la charge qui est exceptionnelle, mais les dimensions de l' hyperstructure la transportant.
Il faut tenir compte pour les colosses du centre de gravité qui est singulièrement plus haut que pour un obélisque en position couché.
Bonsoir à tous,
Effectivement car les statues fond 14 et 15 mètres de haut et chacune pèse +/-750 Tonnes, mais une fois couchée dans la barque c'est moins haut quand même.
Mais avec des outils de levage en bois et des cordes en chanvre, je me demande comment ils ont fait pour manipules de tel masse en pierre ?
Si on devrait le faire actuellement avec les moyens qu'ils avaient à leur époque, je ne sais pas si on y parviendrai ?
Bonne soirée
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Bonsoir,Bonjour,
je viens de survoler le site en question, il évoque un "bateau de huit". (personnellement, je n'ai pas souvenir d'un texte l'évoquant)
Ce n'est pas la charge qui est exceptionnelle, mais les dimensions de l' hyperstructure la transportant.
Il faut tenir compte pour les colosses du centre de gravité qui est singulièrement plus haut que pour un obélisque en position couché.
Oui c'est bien ce qui me chagrine pour avoir un peu étudié les principes de construction des navires à l'époque Antique, j'ai un peu de mal à comprendre la construction d'un bateau pouvant recevoir une telle charge. Un bateau ce n'est pas facilement envisageable mais en y réfléchissant un peu, en couplant deux voire trois bateaux hors normes habituelles, ils devraient peut-être palier à la difficulté de la taille mais surtout de la masse monobloc à transporter. Reste à l'amener au bord du Nil ou du canal, le charger et une fois le voyage fluvial réalisé, inversement l'amener sur son futur lieu de mise en place. Là ce n'est plus de la navigation proprement dite et cela me dépasse.
Voici ce que l'on pouvait faire au néolithique avec un radeau;
http://www.letelegramme.com/ig/gener...010-933583.php
Bonsoir gunthiern et merci pour cette info,
Pour une Tonne 2 troncs d'arbre creusés et pour 1200 Tonnes x grosses barques fixées les unes aux autres, mais de quelle dimension ?
A+
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Bonsoir GunthiernVoici ce que l'on pouvait faire au néolithique avec un radeau;
http://www.letelegramme.com/ig/gener...010-933583.php
Merci pour ce document cela vient conforter ce que je fais en ce moment. Je travaille sur des maquettes de pirogues néo exactement comme ton lien, pour faire des présentations pédagogiques. Je suis allé assister à un colloque international à Strasbourg en Septembre dernier, deux archéologues un allemand spécialisé sur les pirogues qu'elles soient médiévales ou néo et un breton aussi intéressé sur des pirogues ( dans la zone du BRIVET je crois), nous ont fait un exposé. En fait le principe des pirogues couplée, c'est l'ancêtre des bacs pour faire franchir des rivières à des charges, du matériel ou des matériaux, du bétail.... Au départ personne ne comprenait pourquoi des pirogues néo avaient certains aménagements on ne pouvait pas dire que c'était des pirogues à balancier (comme les pirogues mélanésiennes par exemple) en fait ces aménagements permettaient de jumeler deux ou plusieurs pirogues et soit par en-dessous si la profondeur et la charge le permettaient soit en posant la charge sur un plateau sur les pirogues.
Mais notre exemple dépasse les 1000T ça interpelle quand même !! Des gros bateaux couplés pourquoi pas !
Mais si, à condition que la conception du bateau inclue une armature centrale qui puisse supporter 1200 tonnes, un bois dur résiste parfaitement bien à la compression, et 1 kilo par cm², c'est que dalle, la pression de mon ongle pour rayer un bois tendre, c'est plusieurs dizaines de kilos sur 1 ou 2 mm²
La principale difficulté de construction d'un grand bateau en bois commandé par Pharaon, c'est avoir une petite forêt de cèdres du Liban à anéantir pour se procurer les grumes exploitables
En ce qui concerne les chargements et déchargements, à Assouan, la crue du Nil avant barrage était en moyenne de 9 mètres au dessus de l'étiage, 2 mètres dans le delta, donc une opportunité évidente de levage sans effort et d'échouage d'une barge si on veut en déplacer sa charge à pieds secs et sur sol ferme, ce qui aurait été préférable s'agissant d'une masse compacte de 1200 tonnes, toute tentative de chargement sur l'eau aurait provoqué un gite insupportablemais en y réfléchissant un peu, en couplant deux voire trois bateaux hors normes habituelles, ils devraient peut-être palier à la difficulté de la taille mais surtout de la masse monobloc à transporter. Reste à l'amener au bord du Nil ou du canal, le charger et une fois le voyage fluvial réalisé, inversement l'amener sur son futur lieu de mise en place. Là ce n'est plus de la navigation proprement dite et cela me dépasse.
Bonsoir,
Il est quasi certain que le relief de Deir El Bahari représente les deux obélisques que la reine Hatchepsout fit ériger en l'honneur d'Amon-Ré
Seul un subsiste et mesure environ 30 m et pèse 325 tonnes.
Ce qui nous donne une charge globale avoisinant les 650 tonnes pour le chaland monobloc (et non un jumellage de plusieurs embarcations comme vous pouvez le suggérer Cherallier) qui devait avoisiner les 80m de long (il faut doubler la longueur de l'obélisque pour la partie à fond plat et y rajouter la proue et la poupe (soit 30x2 + 10x2).
En ce qui concerne la largeur du chaland, son assemblage ainsi que son tirant d'eau, il n'y a pas de données certaines. Il est fort à parier que le chaland était à usage éphémère, employé aux grands travaux d'un règne. Le bois étant une essence rare (avant toutes polémiques inutiles, je ne parle pas du bois de palme) et convoité en Egypte, le démantellement devait être rapide, ce qui explique la rareté des vestiges navals.
A cela il faut rajouter les traineaux supportant les monolythes jusqu'à leur lieu d'érection.
Ce qui est possible pour 600T l'est toujours pour son double, question de calcul et de proportion.
Bonjour à tous.
Si les bas reliefs montrés par Etnosus sont explicites aucun d'eux néanmoins représente un transport des blocs sous l'eau comme dans la vidéo ci-dessus.
Par contre si les transports ont été réalisés par voie maritime, il est possible qu'il y ait eu un certains nombre d'accidents et que certains blocs soient encore au fond du Nil.
Si sont cours n'a pas changé depuis il doit être relativement possible de trouver ces blocs même si ceux-ci sont recouverts de vase depuis.
Pour retrouver le port antique d'Arles la technique a très bien fonctionné.
Bonjour,Bonjour à tous.
Si les bas reliefs montrés par Etnosus sont explicites aucun d'eux néanmoins représente un transport des blocs sous l'eau comme dans la vidéo ci-dessus.
Par contre si les transports ont été réalisés par voie maritime, il est possible qu'il y ait eu un certains nombre d'accidents et que certains blocs soient encore au fond du Nil.
Si sont cours n'a pas changé depuis il doit être relativement possible de trouver ces blocs même si ceux-ci sont recouverts de vase depuis.
Pour retrouver le port antique d'Arles la technique a très bien fonctionné.
j'ai eu l'occasion de voir une vidéo sur de l'archéologie subaquatique dans le Nil avec la première équipe de plongeurs archéo égyptiens, il existe effectivement énormément de vestiges au fond du Nil.