bonsoir j'aimerai connaitre votre point de vue sur cette phrase d'un critique:" la force du roman de kafka est l'inquiétude qu'il nous laisse sur la fragilité de la frontière entre l'homme et l'animal"!
C'est vrai que par la violence l'homme devient une bete consciente de son acte mais peut on envisager une contradiction à cette phrase?
Peut on penser que l'homme et l'animal etant different par nature, l'homme peut en aucun cas transgresser cette frontière?
qu'en pensez vous?
Re : force du roman de kafka:fragilité de la frontière entre l'homme et l'animal
Sinon, au sujet de la différence entre l'homme et l'animal je ne sais pas si on peut dire qu'elle se fait "par nature", mais peut-être faut-il en revanche s'interroger sur la nature de cette différence (je sais pas si j'ai été très clair là), et là on peut se mettre à utiliser condillac qui répond à buffon et le débat de l'époque sur l'existence ou non de l'âme de l'animal, pour savoir si l'homme est vraiment différent de l'animal, ou si il est simplement un animal plus évolué.
Tu dis que, par la violence, l'homme est une bête consciente de son acte, mais la bête n'est elle pas consciente de son acte elle aussi ? L'homme a en revanche conscience des répercussions que peuvent avoir ses actes et de la réaction de la société, et je ne pense pas que les animaux aient cette vision-là des conséquences de leurs actes, mais plutôt une vision plus simple (tuer=manger), encore qu'après tout, il est possible que les animaux vivant en meutes aient plus ou moins ce genre d'idées qui les pousse à ne pas s'attaquer aux membres de la meute...
Pour la non transgression de la frontière homme/animal ensuite, et bien, en fait c'est déjà fait avant, il faudrait savoir si cette frontière existe de façon nette ou si on a plutôt une sorte d'échelle dans le monde animal allant de l'amibe, en passant par l'insecte pour arrivber finalement aux singes et enfin à l'homme...
