Je crois que c'était le sujet d'un concours général de philo il y a longtemps:
Qu'est-ce qu'un cas?
Ca vous inspire?
-----
Je crois que c'était le sujet d'un concours général de philo il y a longtemps:
Qu'est-ce qu'un cas?
Ca vous inspire?
un cas est un exemple remarquable se trouvant etre aux limites extrème à une norme donnée...voir extérieure a cette norme... ou bien remarquable car étant le representant parfait de cette norme, soit une sorte d'ideal...
un mouton a cinq patte est un cas remarquable
un mouton dit de pure race en tant que bete a concourt est aussi un cas remarquable...
bref un cas est un exemple qui sort de l'ordinaire...
Pour moi, un cas est simplement un exemple !
A cet examen de philo, j'aurais rendu une feuille avec juste cette phrase !
Comme quoi la perception qu'on a du "cas" est différente et d'une approche pas facile! Dans ce cas (c'est le cas de le dire), je crois que je serai retourné à l'étymologie latine (cadere: tomber). De là, le cas est quelquechose qui tombe, en incluant toute la notion de hasard...
Sujet difficile!
Dans tous les cas, le cas inclue la notion de hasard (bien dit, citrouille, cadere, casus). Parfois, ya des occasions qu'on manque, de la chance (hasard positif) qu'on laisse passer.
Je suis aussi d'accord avec baticho, on emploie souvent le "cas" pour exemple, par exemple dans ce cas.
Mais il y a aussi des cas où le cas se révèle être une exception, par exemple le cas du mouton à cinq pattes, c'est le cas de le dire.
Nous pouvons aussi examiner le cas "dieudonné", c'est une rareté, quelque chose d'inhabituel. Pour certaines personnes, il est un cas, mais pas un cas desespéré comme le cas Trintignant, mais au cas où je me tromperais...
juste encore le cas grammatical : casus, us (nominatif, génitif) = le hasard, en latin il y six cas, en allemand nous en connaissons quatre, de ces désinences qui changent selon la fonction du cas.
En aucun cas vous ne tairez des cas que j'aurais oublié.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Sujet difficile s'il en est mais sujet qui n'est pas impossible!!
Pour continuer sur ce qui a été écrit précédemment, je voudrais parler du cas vécu. Le cas, qu'il soit un exemple imaginé peut ou pourrait être vécu. Je pense aux cas pratiques que l'on donne aux étudiants afin d'exercer leur raisonnement.
Le cas nous renvoie donc à l'expérience. Pour poursuivre la problématique, je pense qu'il faut se demander si l'on peut fonder sa connaissance sur des cas. La question de l'empirisme chèr à David Hume est ici posée.
De plus, à quel moment peut on dire que plusieurs cas analogues deviennent une notion. On pourrait alors continuer sur la systématisation, les notions.
Voilà ce dont je pense il faudrait également traité pour répondre à ce sujet.
Yoann