Qu'est-ce que l'identité ? - Page 2
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Qu'est-ce que l'identité ?



  1. #31
    invite36602837

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?


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    Citation Envoyé par shokin
    Je ne voulais pas dire que le résultat n'importait pas.

    Je voulais dire d'une part que la lutte était révélatrice (pour la certitude, et le sentiment de sécurité) des intentions des personnes, d'autre part que, une fois le résultat obtenu, la lutte n'est pas terminée, que d'autres buts sont à atteindre, que le résultat obtenu est à maintenir.
    Je suis d'accord cette fois

    Citation Envoyé par shokin
    C'est aussi ce que je me disais, qu'aucun système n'est viable et enviable dans toutes circonstances.

    En bref, tu voudrais dire que l'armée serait garante du contrat de paix entre êtres humains ?

    Shokin
    En fait, l'armée est garante du contrat passé entre etre humain et le gouvernement. Ce que tu appel le contrat de paix entre etre humains est lui garanti par la police, donc par l'etat. En fait, l'armée actuellement est la pour garantir la securité exterieur. La police s'occupe de la sécurité interieur. Si on est dans un monde globalisé, y a plus d'exterieur en tant que tel, puisqu'on est tous dans le meme systeme, c'est donc la police qui garanti le respect des lois, donc la paix entre humains. Mais comme le gouvernement est gerer par des humains (a moins qu'on commence aussi a parler des systemes informatique qui peuvent venir aider dans la gestion de toute les jours, pour la bureaucratie par exemple), il faut une garanti que l'etat ne profite pas de sa situation de "monopole politique" pour commencé a mettre en place une politique inhumaine. C'est donc l'armée qui prend ce role, puisque a la base elle est la pour proteger l'integrité physique de la population (l'integrité moral étant garanti par le gouvernement au travers de lois plus ou moins liberticide). En fait, l'etat protege la paix, et l'armée protege l'humanité (pour moi le "gouvernement/systeme politico-economique" gere l'humanité mais il n'est pas l'humanité). D'ailleurs, si on anticipe un peu sur le futur (d'ici quelques siecle), ca finira comme ca, une seule humanité face a toutes les espece vivante de l'univers (espece pacifiste ou belliqueuse, si elles existent) et dans une situation de crise, ca sera l'armée qui entrera en action, ce qui aura pour effet de proteger l'humanité dans sa globalité, "l'ennemi" n'etant pas humain, sans pour autant aplanir les différences qu'il peut subsister entre chaque composante de l'humanité (role de la police et de la politique interieur).

    J'ai fait un dessin de mon idée d'organisation, mais je sais pas comment on l'insere dans le message. Si tu sais comment faire, je suis preneur. Ca sera surement plus clair avec un schema simple plutot qu'avec 36 messages dans 4 discution differentes.

    -----

  2. #32
    shokin

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Si tu veux savoir comment insérer une image :

    http://forums.futura-sciences.com/sh...ad.php?t=22547

    Si jamais demande-leur.

    (Il y a une icône avec un carré à fond jaune, quand tu écris une réponse.)

    Je n'ai jamais inséré d'image.

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  3. #33
    shokin

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Revenons-en au sujet glissant !

    Certes, nous sommes des êtres humains, toutefois nous nous identifions également à divers groupes, comme faisait partie de ceux-ci.

    Pourquoi le besoin de s'identifier à un groupe ? un groupe de personnes ayant une caractéristique commune (origine, langue, sexe, âge, but, hobby, situation provisoire, pays, métier, branche, etc.)

    Cherchons-nous des points communs entre nos identités ou des différences ?

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  4. #34
    invite144b646e

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour Shokin,

    Je tiens à vous dire que c'est une excellent question et tout le monde devrait se la poser, selon moi bien sûr.

    Le mystérieux inconnu

  5. #35
    inviteb3674596

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour

    Je suis un peu ennuyé car je rejoins le fond de vos interventions....mais je en suis pas en accord avec vos descriptions....



    vous dites " Qu'est-ce que l'identité ? Je répondrais ceci...

    " La psychologie, dans son ensemble, est essentiellement constituée de l’ego, de souvenirs et d'émotions. "........ non pas du tout...la psychologie est globalement l'étude du comportement humain intra-psychique.....elle n'est pas constituée de l'égo et du reste , elle étudie......de plus le mouvement égocentrique est le mouvement de perception de la conscience par lequel elle se perçoit à travers le prisme des expériences passées qui est un filtre entre elle et les expériences neuves de l'instant qui sont aussi elle même....la conscience est la vie...au niveau de l'humain, elle est réflexive....ce mouvement n'est pas différent des souvenirs, des émotions, des projections du futur, il n' y a pas plusieurs entités, mais une seule.........il est cela.....le problème de la psychologie en tant qu'étude est qu'elle pose la question de 'quoi' observe.......car finalement c'est le mouvement égocentrique qui s'observe lui même d'où la difficulté d'accorder du crédit radical aux découverte de la psychologie qui ne sont jamais qu'inscrite à l'intérieur du mouvement "moi"....

    " L’ego est régi par deux lois forts simples: il doit s’exprimer afin de percevoir qu’il est là, par le résultat de son expression,"... ....selon ce que je vois la conscience est l'égo.....il y a une seule entité de perception qui est égocentrique.....et elle ne doit rien selon ce que je vois..elle n' a pas de but ni de volonté intrinsèque....en fait elle s'exprime telle qu'elle est en tant que conscience égocentrique.....c'est son expression.....c'est le fait...

    "et il doit sans cesse se nourrir afin de ne pas disparaître. "......là non plus il n'a pas de volonté ce mouvement.....il ne doit rien.....il est....

    "L’ego recherche continuellement de la nourriture pour stimuler ou pour exciter ses souvenirs afin de préserver sa conscience qu’il a de la vie. ".....la question par rapport au problème posé qui me vient est...qu'est ce qui produit ce mouvement égocentré?....c'est à dire limité au filtre des expériences mortes et passées qui empêche le contact direct avec le réel et toutes les intérprétations éronnées du monde sensible?....je dis que ce processus égocentrique est une dynamique de réactions au flux vivant , de défenses , de rétention d'énergie dans la conscience qui produit un éparpillement de l'énergie , une opposition des énergies....dans le flux vivant des énergies

    " La conscience qu’a l’ego de lui-même vient du fait qu’il est capable d’induire des traces dans la psychologie, donc dans les souvenirs, et qu’expérimentant ses traces, il expérimente sa présence. Pouvant expérimenter qu’il a été, il en conclut qu’il est. D'où l'identité.".......je ne dirai pas les choses ainsi....encore une fois je remets en cause la description de ce qui se produit....le mouvement égocentrique n'induit pas de trace dans la psychologie...cette phrase ne veut rien dire selon moi en ce sens que la^psychologie est l'étude du phénomène lui même par le mouvement égocentrique soi redit en passant.....et d'autre part ce mouvement n'induit pas de traces.......il est les traces lui même qu'il crée par son propre mouvement.....il n' a pas plusieurs entités .....le mouvement égocentrique par le fait d'être un processus de réaction au flux de l'énergie , de rétention d'énergie produit des expériences, un frottement , un amalgame d'expériences que la conscience ."est".....déposés dans le cerveau en terme de souvenirs et de projections futures aussi des expériences qui filtre le réel .....cet amalgame en terme de perception.....est le "moi"..la conscience/moi...ce sentiment du moi est le sentiment d'identité....."je"...il est donc un processus de cristallisation des souvenirs des expériences passées auxquelles l'énergie cristallisée et retenue en eux donnent corps....ce phénomène psychologico-conscience/moi que nous trouvons tout à fait naturel a plusieurs conséquences directes sur notre vie.....1/ nous percevons notre vie à travers une partie de la conscience que nous prenons pour la totalité 2/ cette conscience/moi n'est jamais en relation directe avec le réel qui est la totalité de ce qu'elle est en tant que conscience 3/ elle n'est pas en relation , en contact direct avec le présent...mais uniquement avec le passé à travers les expériences mortes et passées "moi".....4/ cet état de fait est la source de tous les conflits humains....le sentiment d'identité individuelle qui est une illusion psychologique vécue comme une réalité produit les oppositions des hommes entre eux mais aussi toutes les croyances limitées aux projections de la conscience/moi..l'identité "je"...qui veut depuis la nuit des temps comprendre qui elle est......ce qui est impossible puisqu'elle est le passé/mort des expériences du passé et du futur projeté et qu'elle n'est pas au contact du vivant , du réel.......or le contact avec le réel est la réponse...mais aussi la mort du "je".....du sentiment de l'identité individuelle....c'est le chat qui se mord la queue....

    On peut se poser la question....pourquoi ce phénomène de distortion perceptive du monde sensible s'est il produit dans le cerveau à un moment de son histoire ?...c'est très difficile d'y répondre selon moi ...est ce un simple produit de l'évolution du cerveau à un moment de son histoire ?..peut être........il est observable que ce phénomène a commencé il y a très longtemps .....des centaines de milliers d'années.....on peut supposer qu'à une époque l'homme étant surtout préoccupé de survie et de sécurité ....or le cerveau ne fonctionne que dans l'équilibre, il a besoin de sécurité....ce dérapage est il né du besoin de sécurité du cerveau humain qui a crée l'entité "moi" à une époque ou l'homme avait tant besoin de se sécuriser?....c'est une hypothèse.......en fait je ne sais pas et il ne me semble pas qu'on puisse vraiment le déterminer....mais ce n'est pas bien grave......car l'essentiel est que le fait est là....et qu'il est à la source de tous nos ennuis....et de toutes nos quêtes..de sens....qu'elles soient religieuses, philosophiques ou scientifiques....avec comme paradoxe que c'est le problème qui cherche la cause du problème...

    cela dit je ne remets pas en cause les fondements de ta vision...mais certaines descriptions de ce qui se produit....de plus je demande ....est ce que la conscience/pensée/moi peut se rendre compte de tout cela ?....car cela pose la question de quelle conscience parle pour dire cela?.....est la conscience/pensée/moi qui décrète qu'elle est le problème et qu'elle n'est pas la totalité de la conscience ?.....comment le saurait elle ?...elle n'a accès qu'à elle même non?...donc que peut donc faire le "moi" sinon se rendre compte de son impuissance à accéder à autre chose que lui même?..cela pose la question de qui ou quoi parle ?......qu'en penses tu ?.......amicalement

  6. #36
    invite144b646e

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour Philippe,

    Vous dites : « cela dit je ne remets pas en cause les fondements de ta vision...mais certaines descriptions de ce qui se produit....de plus je demande ....est ce que la conscience/pensée/moi peut se rendre compte de tout cela ?....car cela pose la question de quelle conscience parle pour dire cela?.....est la conscience/pensée/moi qui décrète qu'elle est le problème et qu'elle n'est pas la totalité de la conscience ?.....comment le saurait elle ?...elle n'a accès qu'à elle même non?...donc que peut donc faire le "moi" sinon se rendre compte de son impuissance à accéder à autre chose que lui même?..cela pose la question de qui ou quoi parle ?......qu'en penses tu ? »

    Avant tout, dans ma vision de la vie, TOUT dans l’univers a une conscience. Ce qui veut dire qu’il y a forcément plusieurs niveaux de conscience. Maintenant, à quel niveau se situe la conscience de l’homme? À mon humble avis, chez l’humain, il y a plusieurs niveaux et plusieurs états de conscience. La conscience physique est régit par le corps physique. La régulation de la pression sanguine, la concentration de CO2 dans le sang, la faim, l’équilibre et les réflexes corporels, relèvent de la conscience physique. Elle permet la gestion de la maturation du corps. Il y a aussi la conscience psychologique (ou le moi, ou l’âme humaine, etc.) qui permet l’identification de soi, la gestion des souvenirs émotives, des désirs et des peurs. Finalement, il y a la conscience mentale. On peut la définir comme étant la quantité de stimuli qu’un être peut analyser dans un temps donné, ainsi que la profondeur de cette analyse. La conscience mentale, ou individuelle comme je l'appelle, n’a rien à voir avec les souvenirs, ni avec les émotions. C’est justement cette conscience qui se développe chez l’homme et qui va lui permettre de se rapprocher de la vie. Sa conscience émotive le maintient constamment dans ses souvenirs et toutes les perceptions qu’il a de l’extérieur sont inlassablement comparées avec le contenu de ses souvenirs. Certains hommes sont tellement bien dans leur monde de souvenirs qu’ils en arrivent à mémoriser l’extérieur avant d’en prendre connaissance. Ils ne vivent plus, ils ne font qu’exister.

    L’analyse mentale, par contre, n’est pas une suite de vérifications avec l’expérience des souvenirs, mais bien une analyse immédiate de la vie avec elle-même. Dans cet état de conscience, l’homme est attentif, il n’est ni concentré, ni dans la lune. Être attentif veut dire être aux aguets. L’attention mentale ne dépend pas de la psychologie émotive de l’humain. Ceci signifie qu’une personne attentive avec une conscience mentale est vivante. Elle est en communion avec l’extérieur.

    « Je cherche à comprendre comment fonctionne ce moi avec lequel je me réveille chaque matin », disait un jour l'astrophysicien Hubert Reeves. La psychologie est un sujet extrêmement difficile à étudier, c’est vrai. Pour certains, la question de l’étude du cerveau par lui-même serait insoluble, par principe, puisque seule l’auto-observation procure des informations sur l’esprit et peut révéler ses secrets. Néanmoins, nous avons quelques indices:

    Si depuis l'aube de la conscience, nous avons essayé par tous les moyens disponibles d'expliquer notre présence, cela veut dire qu'il y a quelque chose en nous qui nous pousse inlassablement à savoir qui nous sommes, d'où nous venons et où nous allons... mais qu'est-ce? Et si une partie de nous est capable d'observer et d'analyser nos pensées et nos émotions, cela veut dire qu'elle se cache très certainement quelque part au-delà de notre psychologie (notre moi, notre âme ou notre ego)... mais où?

    Ce mystérieux inconnu, cette nouvelle conscience arrivée de nulle part, caché quelque part au-delà de notre psychologie est, selon moi, un observateur (pour l’instant du moins) qui n’a pas encore atteint une certaine maturité afin de devenir officiellement maître à bord. J’appelle ce processus de maturation la conscientisation.

    Soit dit en passant, cette faculté d’auto-observation qu’a l’humain est bien connue par la science de la psychologie, mais malheureusement pas suffisamment comprise. Il s’agit de la métacognition. Elle est définie essentiellement par la connaissance qu’a un humain de ses propres connaissances ainsi que le contrôle qu’il exerce sur son propre système cognitif. Elle repose sur la capacité qu’a un humain de s’observer lui-même et d’identifier ses propres activités mentales.

    La conscientisation est la toute dernière étape de l’évolution ascendante de la matière avant le déploiement de la force de la conscience. Dans l’univers humain, c’est ce processus qui permet de voir la vie de plus en plus telle qu’elle est et de vibrer de plus en plus à l’instant immédiatement présent, c’est-à-dire le monde actuel, l’instantanéité. Même si la conscientisation est toujours vécue d’une façon différente d’une personne à l’autre, elle converge néanmoins toujours au même point: le déplafonnement de la conscience (à la condition qu’elle se rende à terme). L’expression de ce nouvel état de conscience n’est pas la conscience collective, mais la conscience propre d’un individu, la conscience individuelle, la conscience mentale, la conscience (en fait, appelez cet état comme bon vous le semblera, selon vos croyances, c’est la même chose de toute façon). L’arrivée soudaine de cette mystérieuse force engendrera une mutation complète de tout ce qui est connu de l’homme d’aujourd’hui. Une mutation qui est à la fois physique et psychologique.

    Voilà mon point de vue.

    Bien à vous,

    Le mystérieux inconnu

  7. #37
    inviteb3674596

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour

    Tou d’abord je regrette un peu que nous n’ayez pas commenter ces question du précédent mail…….
    « car cela pose la question de quelle conscience parle pour dire cela?.....est la conscience/pensée/moi qui décrète qu'elle est le problème et qu'elle n'est pas la totalité de la conscience ?.....comment le saurait elle ?...elle n'a accès qu'à elle même non?...donc que peut donc faire le "moi" sinon se rendre compte de son impuissance à accéder à autre chose que lui même?..cela pose la question de qui ou quoi parle ?......qu'en penses tu ?... ».

    maintenant je vais retentir en toute amitié à mesure que je lis votre post…

    "Avant tout, dans ma vision de la vie, TOUT dans l’univers a une conscience."....... Je rajouterai que tout « est » conscience…..ce qui précise que la conscience de la vie est « une » et fondamentalement n’a pas d’objet ….et que la relation aux objets est liée à la perception qu’on en a.

    "Ce qui veut dire qu’il y a forcément plusieurs niveaux de conscience"....... ..plusieurs niveaux « d’expression » de la conscience…..selon moi….car il s’agit toujours de la même énergie vitale…..

    "« Maintenant, à quel niveau se situe la conscience de l’homme? À mon humble avis, chez l’humain, il y a plusieurs niveaux et plusieurs états de conscience. La conscience physique est régit par le corps physique. La régulation de la pression sanguine, la concentration de CO2 dans le sang, la faim, l’équilibre et les réflexes corporels, relèvent de la conscience physique. Elle permet la gestion de la maturation du corps » ".....….ok sur ce point avec vous…..

    "« Il y a aussi la conscience psychologique (ou le moi, ou l’âme humaine, etc.) qui permet l’identification de soi, la gestion des souvenirs émotives, des désirs et des peurs »" . …..ok sur ce point avec vous…

    "Finalement, il y a la conscience mentale. On peut la définir comme étant la quantité de stimuli qu’un être peut analyser dans un temps donné, ainsi que la profondeur de cette analyse." Vous parlez de la pensée en somme ?…est ce le cas?..il serait bon que nous creusions ce problème de la pensée….

    "« La conscience mentale, ou individuelle comme je l'appelle, n’a rien à voir avec les souvenirs, ni avec les émotions. C’est justement cette conscience qui se développe chez l’homme et qui va lui permettre de se rapprocher de la vie »"…… là il faut clarifier ce point ……en quoi la pensée et le processus mental que vous évoquez aussi et qui sont deux choses différentes rapproche t-ils l’homme de la vie en tant que conscience qui mentalise et analyse ?…..

    "« Sa conscience émotive le maintient constamment dans ses souvenirs et toutes les perceptions qu’il a de l’extérieur sont inlassablement comparées avec le contenu de ses souvenirs. Certains hommes sont tellement bien dans leur monde de souvenirs qu’ils en arrivent à mémoriser l’extérieur avant d’en prendre connaissance. Ils ne vivent plus, ils ne font qu’exister »"..... ok sur ce point avec vous….

    « L’analyse mentale, par contre, n’est pas une suite de vérifications avec l’expérience des souvenirs, mais bien une analyse immédiate de la vie avec elle-même. Dans cet état de conscience, l’homme est attentif, il n’est ni concentré, ni dans la lune ». si vous parlez de la pensée dissociée de l’activité égocentrique ( est ce cela ?)…..c’est une chose mais vous faites intervenir une nouvelle notion……l’attention….

    "« Être attentif veut dire être aux aguets »" …..ce processus d’attention relève de la perception et de l’énergie mobilisée selon ce que je vois…l'attention peut donc être totale ou partielle.......avec des conséquences bien différentes....

    "« L’attention mentale ne dépend pas de la psychologie émotive de l’humain. Ceci signifie qu’une personne attentive avec une conscience mentale est vivante. Elle est en communion avec l’extérieur »"….je vous rejoins sur ce point….mais pour moi on pourrait supprimer le mot mentale et dire simplement…..l’attention ne dépend pas de la psychogie émotive de l’humain….non ?….encore que la mobilisation de l’énergie de l’attention dépend en partie de celle qui n’est pas mobilisée dans les réactions émotives…..

    "« Je cherche à comprendre comment fonctionne ce moi avec lequel je me réveille chaque matin », disait un jour l'astrophysicien Hubert Reeves. La psychologie est un sujet extrêmement difficile à étudier, c’est vrai. Pour certains, la question de l’étude du cerveau par lui-même serait insoluble, par principe, puisque seule l’auto-observation procure des informations sur l’esprit et peut révéler ses secrets. Néanmoins, nous avons quelques indices:
    Si depuis l'aube de la conscience, nous avons essayé par tous les moyens disponibles d'expliquer notre présence, cela veut dire qu'il y a quelque chose en nous qui nous pousse inlassablement à savoir qui nous sommes, d'où nous venons et où nous allons... mais qu'est-ce? Et si une partie de nous est capable d'observer et d'analyser nos pensées et nos émotions, cela veut dire qu'elle se cache très certainement quelque part au-delà de notre psychologie (notre moi, notre âme ou notre ego)... mais où?"......
    Je ne pense pas qu’existe une autre partie qui pousse comme vous dites parce que dans les faits concrets je ne la vois pas. En fait son existence est un fantasme selon moi. Il est vrai que depuis l’aube des temps, l’homme « cherche »….ce qu’il est ..quel sens à le fait d’être « jeté » dans cette vie…les scientifiques cherchent à leur façon, les religieux à la leur, les philosophes à la leur…..et l’homme de la rue « croit » ce qu’il peut à la mesure de son conditionnement personnel social et psycho-historique.…..cette idée d’autre chose qui pousse , cela conduit à croire en dieu, ce qui est au fond la même chose. Votre mystérieux inconnu, c’est l’idée d’un dieu, d’une autre conscience , cette instance que les hommes ont inventée pour se prémunir de leur peur fondamentale de mourir. Il n’ y a pas d’autre instance selon ce que je vois. Alors quoi pousse comme vous dites ? quoi pousse l’homme à chercher……ce qui pousse c’est le mal être existentiel millénaire qui vient du conflit interne dans la conscience de l’homme. C’est ce mouvement qui crée la quête. Ce conflit c’est le mouvement des énergies contradictoires en l’homme entre le flux vivant de l’instant du réel qui jaillit d’instant en instant et le mouvement de réactions limitées à ce flux qu’est la conscience/pensée/moi à travers laquelle l’homme vit sa vie. Cette distinction est immensément importante , elle nous trompe depuis des millénaires car fondamentalement la dualité que vous créée en inventant l’existence romantique d’une autre conscience que vous appelez « mystérieux inconnu » n’existe pas. Cette dualité est une projection de la conscience/pensée/moi. Dans les fait seul existe la conscience/pensée/moi. Observez le quotidien concrètement. Le fait c’est le « moi »….et ses limites…et ses projections sans fin…..le « moi » ne peut pas mettre fin à lui même…ni se dépasser par sa volonté. Il est limité à sa propre activité. Il peut juste se résigner à voir qu’il est en essence la source du conflit……et cesser son activité en mourant de sa belle mort. La fin instantanée de l’activité du « moi » c’est la mutation….la conscientisation dont vous parlez est là. Elle est le mouvement « moi » qui mute en cessant son activité…..mais tant que ce mouvement cherche à se transcender ce n’est qu’une projection de lui même pour perdurer et échapper à sa peur de mourir. Et l’invention d’un tiers qu’on appelle dieu, autre conscience, mystérieux inconnu, ou autre chose ne change rien à l’affaire……ces visions sont duelles…..et la conscience n’est pas duelle car elle est un tout…..psychologiquement parlant…..…..

    suite

  8. #38
    inviteb3674596

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    suite…

    Ce mystérieux inconnu, cette nouvelle conscience arrivée de nulle part, caché quelque part au-delà de notre psychologie est, selon moi, un observateur (pour l’instant du moins) qui n’a pas encore atteint une certaine maturité afin de devenir officiellement maître à bord. J’appelle ce processus de maturation la conscientisation.

    Il n’ y a pas de mystérieux inconnu caché nulle part……regardons concrètement notre vie, simplement , directement , clairement….….le processus de conscientisation..qui est un processus d’une nature particulière en ce sens qu’il n’est pas dans le champs du temps……ce qui signfie qu’il ne dépend pas d’une évolution…est un fait instantané « hors temps »……le mouvement égocentrique se voit limité , incapable de pouvoir mettre fin au conflit humain dont il est la source et s’arrête…..dans l’instant de sa réddition….ce fait « est » sa mutation…….la création depuis des siècles de l’idée d’une autre conscience à atteindre quelque soit le nom qu’on lui donne est un échappatoire , une projection de la conscience/pensée/moi….chère aux philosophes et aux religions…et aussi aux scientifiques sous une autre forme qui explique leur quête de tout décortiquer pour comprendre le vivant….qu’il ne peuve comprendre puisque c’est le « moi » qui cherche……le problème cherche d’où vient le problème……d’où que la question de Hubert Reeves est sans réponse possible…

    Soit dit en passant, cette faculté d’auto-observation qu’a l’humain est bien connue par la science de la psychologie, mais malheureusement pas suffisamment comprise. Il s’agit de la métacognition. Elle est définie essentiellement par la connaissance qu’a un humain de ses propres connaissances ainsi que le contrôle qu’il exerce sur son propre système cognitif. Elle repose sur la capacité qu’a un humain de s’observer lui-même et d’identifier ses propres activités mentales. …..ce phénomène connu des scientifiques s’appelle réflexivité…la conscience de la conscience….les personnes en parlent sur ce forum….c’est effectivement du ressort de la métacognition…..

    La conscientisation est la toute dernière étape de l’évolution ascendante de la matière là vous allez un peu vite selon moi… « dernière étape »..dites vous…..comment le savez vous ? nous ne sommes pas un processus qui a une fin…et si c’est le cas comment le savez vous ?… « évolution ascendante de la matière »… ???….quel niveau de la matière ?…préciser svp…merci sourire…

    avant le déploiement de la force de la conscience. Là encore ce concept de force de la conscience est bien joli…mais ne montre pas grand chose…la conscientisation globale de la conscience consciente est un processus instantané sur le plan individuel du développement de la conscience d’un humain selon ce que je vois…par contre l’affectation sur le plan collectif d’un homme vers d’autres et d’une génération vers d’autres est le résultat lent de l’évolution collective …on le voit se produire au niveau de l’évolution égocentrique des contenus générationnels…et pour ce qui est du processus de conscientisation de la conscience il ne s’agit là que de la mutation de l’énergie vitale d’un plan de conscience d’elle même vers un autre…..comme on le voit du monde minéral vers le monde végétal et vers le monde animal et humain…et….à voir...

    Dans l’univers humain, c’est ce processus qui permet de voir la vie de plus en plus telle qu’elle est et de vibrer de plus en plus à l’instant immédiatement présent, c’est-à-dire le monde actuel, l’instantanéité. ….encore une fois je serait plus prudent….ce qui se passe pour un humain ,n’est pas ce qui se passe pour le collectif…..

    Même si la conscientisation est toujours vécue d’une façon différente d’une personne à l’autre, elle converge néanmoins toujours au même point: le déplafonnement de la conscience (à la condition qu’elle se rende à terme)……sourire amical….à mon sens la conscience n’a pas de plafond comme nos maisons….donc elle n’a pas à pouvoir être déplafonner…..restons simple…elle mute à mesure du temps chronologique en terme de l’evolution collective de l’espèce….en plus en parlant de point à atteindre que vous appelez « déplafonnement de la conscience »….. vous créez une destination un point final…….le mouvement de la vie n’a pas selon moi de but ou de destination…..la vie est….la conscience est…elle est en mouvement vivant permanent et sans fin….sans début, sans fin….sans dualité…seul le « moi » invente l’idée d’autre chose que lui…un début (l’histoire du big bang) …voir une fin….la conscience « est » le moi…qui est paradoxalement une partie d’un tout qui « est » également la totalité de la conscience …la pensée ne peut pas se saisir de cette contradiction…car pour elle , elle y voit deux instances, elle est binaire et exclusive…..mais « voir » avec la totalité de la conscience n’est pas « voir » avec la pensée/moi dans l’instant….d’où ma question du début…….qui/quoi voit ?….

    L’arrivée soudaine de cette mystérieuse force engendrera une mutation complète de tout ce qui est connu de l’homme d’aujourd’hui. Une mutation qui est à la fois physique et psychologique.

    En toute amitié j’ai l’impression que vous annoncez l’arrivez de zorro avec cette phrase un peu emphatique…sans préciser la date et l’heure…..oyez oyez bonne gens ! …l’arrivée de zorro entrainera la fin de la misère de la conscience humaine telle qu’elle est aujourd’hui..…..sourire amusé complice et amical…je vous taquine un peu…car je trouve votre vision très intéressante en fait…....au fait y a t-il zorro qui est diffusé à la télé chez vous au québec ?….

    Bien sûr ces propos n’engagent que moi….bien à vous…philippe

  9. #39
    invite144b646e

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour Philippe,

    Mille fois pardons du si grand délai à vous répondre. Mon attention à mes dernières interventions dans le forum fut donnée dans les débats scientifiques dont le thème de la discussion était « Origine de la force de gravitation. » Je n’aurais malheureusement pas dû m’impliquer à ce sujet, j’ai frappé un méchant mur comme on dit… sourire!

    Votre dernier message mentionne que vous regrettiez que je n’aie pas argumenté quelques unes de vos questions. En fait, il y en avait tellement, j’ai cru bon prendre un point particulier et le développer. Mais je vois que vous prenez le temps de repasser chacune de mes phrases et de les commenter. Je crois sincèrement que vous avez beaucoup plus de patience que moi là-dessus… sourire!

    Dans votre long message, je pense bien que ce serait bon de revenir sur un point important qui, selon moi, semble être la pointe angulaire de nos indifférents face à la perception de la vie qui nous entoure: la pensée. Il y a également ma vision sur la conscientisation aboutissant au déplafonnement où nous avons une perception différente. Mais je ne traiterai pas ce long sujet dans ce message puisque le thème de cette discussion est « Qu’est-ce l’identité? » Mais nous pourrons y revenir sans problème, si vous le désirez, dans un autre post.

    Allons droit au but, je disais dans mon dernier message: « Finalement, il y a la conscience mentale. On peut la définir comme étant la quantité de stimuli qu’un être peut analyser dans un temps donné, ainsi que la profondeur de cette analyse. » Et vous avez réagi à cela en répliquant : « Vous parlez de la pensée en somme ?…est ce le cas?..il serait bon que nous creusions ce problème de la pensée…. »

    alors creusons…

  10. #40
    invite144b646e

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Qu’est-ce que la pensée? Comment peut-on la définir? Cela peut sembler difficile à répondre, mais une chose est certaine, c’est que la pensée de l’homme est créée par plusieurs mécanismes, tous inhérents à ses souvenirs. Sans souvenirs, l’homme n’a plus de pensée, il ne peut pas penser. Une question fondamentale se pose alors dans l’élaboration d’une recherche sur la pensée humaine : Qui pense? Il est évident, si l’on se donne la peine d’observer, que l’homme ne pense qu’en fonction de ses souvenirs et sans souvenirs, le meilleur des cerveaux ne vaut rien.

    Depuis la plus haute antiquité, l’homme a su que la pensée limitait l’expression de la conscience pure. Il a immédiatement tenté de mettre au point différentes techniques pour lui permettre de faire taire sa pensée afin que vienne l’illumination. Mais dans la majorité des techniques mises au point par la pensée, celle-ci ne donne à l’humain que l’impression de silence, c’est-à-dire que la pensée ne pense à rien. Elle est bien présente mais elle ne pense à rien. Ne penser à rien est une chose, mais ne pas avoir de pensée en est une autre. C’est pourquoi la majorité des disciples qui ont pratiqué et qui pratiquent encore ces techniques, n’arrivent pas à un résultat concluant. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Pensant à éliminer leur pensée, ils entrent dans l’illusion du silence, silence qui devrait les conduire à l’illumination, c’est-à-dire au contact avec la conscience pure, Dieu. Mais ils n’y parviendront que lorsqu’ils auront l’énergie mentale suffisamment élevée pour éliminer la pensée. La disparition de la pensée ne se développe pas par la pensée. Ce n’est pas suite à un désir de celle-ci, qu’elle va disparaître.

    Tant que l’humain n’a pas suffisamment de capacités cérébrales pour exprimer une conscience propre, une conscience individuelle, il se sert de sa pensée. Pas de pensées, pas de souvenirs, puisque cela empêche tout phénomène de comparaison et de jugement. Ce phénomène interdit alors aux émotions d’apparaître dans la conscience. Il ne reste plus que du vide. Un vide créé par l’absence de la pensée sous toutes ses formes. Mais un vide qui n’a rien à voir avec l’extinction du cerveau ou l’illusion du silence. Celui-ci reste fonctionnel comme lorsqu’il pense, mais sans pensée. C’est ce que j’appelle un vide vide. Si le cerveau est en état de fonctionnement, si la conscience est attentive et éveillée, si la pensée est absente, alors ce vide peut se remplir. Il sera rempli, dans un premier temps, par la sensation de vie. La vie emplit toujours un cerveau exempt de pensée. Lorsqu’un homme joue au tennis de table par exemple, il y a toujours un temps, plus ou moins long, où il ne pense plus, parce qu’il vit. Il est au-dessus des émotions, il est au-dessus du bonheur et au-delà de la mémoire. Il perd presque conscience qu’il est là. Il est fusionné avec la vie. Dès l’instant où il reprend conscience de ce qu’il fait, de ses gestes, qu’il est heureux, il se détache du monde vivant pour réintégrer le monde des souvenirs.

    Pour que l’homme ait accès au monde vivant, il doit perdre la conscience collective qui l’oblige à être d’accord avec les autres dans ses conceptions comme dans ses réponses. La pensée provient des souvenirs, donc de l’expérience de l’humain. La pensée, qui n’est qu’une structuration des souvenirs, est l’élément qui empêche de vivre l’instant immédiatement présent. L’humain doit cesser de penser pour se laisser parler. Cela peut sembler farfelu mais, effectivement, c’est par la parole que le contact avec le monde vivant se fait connaître en premier. C’est d’abord par la parole que l’humain entre en liaison directe avec l’instant immédiatement présent, avec la vie telle qu’elle est, avec le monde vivant. Cette parole ajustée n’a rien à voir avec l’expression orale de la pensée. La parole ajuste la pensée et la pensée instruit l’ego, le plan émotif, c’est-à-dire qu’elle conserve en souvenir l’expérience du contact de l’instantané. L’homme découvre de temps en temps qu’effectivement la parole apporte un éclaircissement à ses problèmes et c’est pourquoi il aime en parler aux autres. Ce phénomène peut être défini comme étant un savoir instantané parce qu’une parole ajustée a la faculté d’amener l’humain à une compréhension plus approfondie d’une chose. Le savoir instantané est instantané parce qu’il est instantanément exprimé lorsqu’il est perçu par l’homme. Pour qu’un savoir soit instantané, il doit nécessairement être exprimé par la parole (orale ou dans la tête parce qu’il est possible de parler dans sa tête) ou par la réaction de l’homme, avant que la conscience psychologique ne soit au courant. Si la conscience psychologique, c’est-à-dire son ego (le « moi » comme vous dites), expérimente l’information décodée par le cerveau avant qu’elle ne soit exprimée, celle-ci est automatiquement colorée par les souvenirs, les émotions et les désirs de l’homme. L’information exprimée par la suite n’est plus pure, elle n’a pas instantanément été exprimée et elle est morte, parce que devenue souvenir. C’est encore la conscience psychologique qui s’exprime. L’efficacité n’est jamais parfaite lorsque le plan émotif et les souvenirs s’en mêlent. Les désirs ainsi que les émotions faussent totalement la perception de la vie.

    Pour bien comprendre le savoir instantané, il faut être capable de le différencier avec la connaissance. On peut dire "je connais la mécanique" mais, dans le langage courant, on ne peut pas dire "je sais la mécanique". Pourquoi? Parce qu’il y a une différence majeure entre le savoir et la connaissance. Ce sont deux phénomènes complètement distincts. Observez ceci : "Je sais que Dieu existe" se dit mais, "je connais que Dieu existe" ne se dit pas. "Je sais que je vis" se dit mais, "je connais que je vis" ne se dit pas. "Je sais que j’ai raison" se dit mais, "je connais que j’ai raison" ne se dit pas. "Je connais l’astronomie" se dit mais, "je sais l’astronomie" ne se dit pas. "Je connais les mathématiques" se dit mais, "je sais les mathématiques" ne se dit pas. Avec ces exemples, il est évident que le savoir n’est pas l’accumulation de connaissances, mais un état de certitude qui n’est pas nécessairement relié à ces connaissances. L’accumulation de connaissances plus ou moins systématisées est l’expérience.

    Il est impossible à l’homme de connaître ce qu’est le savoir instantané par l’expérience des autres. Le savoir est toujours instantané. Il n’est jamais relié aux souvenirs bien qu’il soit mémorisable. L’expérience est du savoir provenant des souvenirs et le savoir n’est expérimentable que si l’individu y a accès sans souvenir. Tout ce qui ne vient pas de l’expérience est du savoir. Certains parlent d’intuition. Il y a plusieurs expressions courantes qui peuvent décrire le savoir, telle que "j’ai un flash" ou bien "je viens de piger". L’homme n’accumule pas son expérience, sa sagesse, sans le savoir provenant du moment immédiatement présent. Mais ce travail se fait à son insu. C’est un mécanisme qui lui permet de comprendre les lois de la vie et d’aborder les mystères de Dieu, de sa création, de sa présence sur Terre, de son rôle dans l’Univers et de tout ce qu’il n’a pas en connaissance. Plus l’homme a accès aux connaissances, plus il tend à s’éloigner du savoir. Aujourd’hui, époque où il peut connaître presque tout par le biais des mécanismes audiovisuels, il perd presque tout contact avec cette partie de lui qui sait.

    Malheureusement, l’homme exprimera ce savoir instantané seulement lorsqu’il aura suffisamment pris conscience qu’il ne veut plus écouter les autres, mais qu’il veut qu’on l’écoute. Il aura de plus en plus besoin qu’on l’écoute, parce qu’il aura de plus en plus besoin de parler. Inconsciemment chez lui, il transitera très lentement, à pas de tortue, vers ce contact avec le monde vivant qui l’oblige à ne plus écouter, mais à parler. Tant que l’homme ne se détachera pas émotivement de ses souvenirs, il ne pourra jamais voir la vie telle qu’elle est. Si ces souvenirs le sécurisent en étant le foyer de son identification, elles lui nuisent néanmoins dans son évolution.

    Bien à vous,

    Le mystérieux inconnu

    P.S. : Le silence est d’argent et la parole est d’or.

  11. #41
    inviteb3674596

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    bonjour

    effectivement la question de se planter contre un mur est sans fin quand on prend le parti de "communiquer" avec le genre de vision que nous développons.....sourire

    depuis de nombreuses années je m'en rends compte....ce qui est surprenant à découvrir c'est que le mur est toujours aussi solide mais il a des résistances différentes selon que l'on s'adresse à des "croyants" scientifiques , des "croyants" religieux ou des "croyants" philosophes.....rire..sans parler du "croyant" de la rue qui a aussi ses systèmes de convictions.....

    je ne vois pas l'utilité d'argumenter sans fin en défendant une mise en forme plutôt qu'une autre......mais je reste sceptique quand à l'utilité de développer la notion de l'idée de l'existence d'une autre conscience que vous avez choisie.....car je vois un danger dans cette démarche que n'ont jamais évités ni les religions ni les philosophies ni les spiritualités nouvelles....qu'on appelle cela dieu, nirvana, mystérieux inconnu, éveil de la conscience....cela entretient les espoirs les plus fous et finalement du coup il n' y a pas de changement.....après tout dieu y pourvoira......etc etc etc.....le fait n'est pas cela .......il n' y a rien à attendre de l'extérieur.....ni de l'intérieur......car rien ne viendra.....nous sommes seuls avec nous mêmes et nos limites.....c'est la limite qui doit se voir limitée et cesser d'agir..c'est l'activité de la pensée identifiée au mouvement réactif "moi"...qui poursuit le but de ses projections qu'elles s'appelelent dieu, l'illumination, le mystérieux inconnu ou l'éveil de la conscience.......la mutation de la conscience , la conscientisation est immédiate avec la fin de l'espoir, la fin de la quête.....et le fin n'intervient que lorsque la conscience se voit elle même limitée et s'arrête de projetter toute forme d'activité pensée/moi....et tant que l'homme croit , a l'espoir d'en sortir il n'arrête pas de chercher.....et c'est ce que font tous les chercheurs dans toutes les directions....c'est un problème sans fin dans ce mouvement là....d'où que je comprends mal que vous entreniez une nouvelle croyance avec votre mystérieux inconnu.......qui maintient la croyance en la dualité de la conscience.....enfin bon c'est vous qui voyez......sourire


    il m'apparaît de plus en plus que cette vision, cette conscience globale ne peut se donner à voir qu'en se donnant "à être".....je suis ce que je dis.....elle transcende les mots...parce qu'elle se sert des mots...mais elle n'est pas identifiée à l'activité "moi", aux expériences ......d'où que ces mots sont vides d'expériences....sourire.....

    je vous salue.....ouvertement
    philippe

  12. #42
    invite144b646e

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    Bonjour Philippe,

    Je tiens à vous dire que vous êtes la seule personne du forum avec qui j’entretiens un véritable dialogue pertinent. Je vous apprécie beaucoup. Ceci étant dit, j’approuve vraiment tout ce que vous dites et, selon moi, votre raisonnement est tout à fait logique provenant d’un esprit clair et d'une belle personne. Dans ma vision de la vie, je positionne l’espoir de la même façon que vous le mettez. Tout le fruit de mon point de vue repose essentiellement sur l’observation analysée avec mes propres références. Je n’ai besoin de personne pour savoir si ce que je pense est bon ou pas bon. Je considère mon jugement sur une base ayant des principes logiques et neutres. C’est comme ça que cela fonctionne dans ma tête à moi, dans l’évolution de la complexité de la matière. Il n’y a qu’un seul chemin possible, celui de la logique et du bon sens. Mais quelle logique? Et quel bon sens? Les miens? Les vôtres? Ceux du voisin? Ceux de nos gouvernements? ON S’EN FOUT! Cela n’a aucune espèce d’importance, aucune. Que j’aie raison ou que j’aie tort, qu’est-ce que cela peut-il bien changer? Dites-le moi. L’ouverture d’esprit et le rêve sont les deux clefs pour sortir de nous même, pour rompre la boucle sans fin qu’est notre univers. La porte ouverte est la solution pour être capable de se foutre éperdument de toutes ces questions sans réponses et de dire enfin « oui » à la vie.

    Jacques Languirand disait un jour: « le plus difficile au monde est de dire oui à la vie. » Peut-être, mais si tout est question d’ouverture d’esprit, nous avons désormais en main la direction et le trajet à suivre pour sortir notre tête de la molécule d’eau et commencer à respirer l’air du Vide sous le soleil flamboyant. « Il y a de la place pour tout le monde sous le soleil, surtout quand tout le monde veut rester à l’ombre », disait Jules Renard. Selon moi, le chemin de la conscientisation aboutie au déplafonnement de la conscience, un point c'est Tout. Durant ce processus, un moment donné, tout bonnement et sans effort, l'humain arrive à l’illumination. L’énigme est résolue. Ce que la religion promet, se manifeste. Le plus grand trésor de l’histoire de l’humanité est enfin dévoilé. À mon humble avis, cet événement, cette révélation est toujours la même. Bien que cela puisse en étonner plusieurs, ce moment grandiose ne serait que la vibration de la réponse à la dernière question dans le processus de la conscientisation de la psychologie de l’homme. Peu importe cette question ultime, la réponse est toujours la même: « il n’y a plus d’autres questions à se poser. » Et oui! Ce serait aussi simple que cela selon moi.

    L’origine étymologique latine du mot question est « quaestio » qui veut dire notamment torture. À une époque, une des manières de torturer un individu était tout simplement de le marteler de questions à un point tel qu’il en arrive à se remettre lui-même en question. La fin des tortures est la fin des questions. Je me croise les doigts pour qu’un jour nous nous disons tous: « je n’ai plus d’autres questions à me poser. » Ce jour-là, s’il existe, sera le plus beau jour de notre vie. Cela ne voudra absolument pas dire que dès cet instant nous saurons tout, que nous comprendrons tout et que nous pourrons répondre à toutes les questions. Non, pas du tout et c’est là le piège où une panoplie de monde se font prendre. Cela voudra dire que nous aurons enfin réussi à identifier et à maîtriser notre porte intérieure et que nous aurons dorénavant le contrôle absolu de l’ouvrir et de la fermer comme bon nous le semblera. Avoir une porte ouverte ne signifie pas d’arrêter de penser et se relier seulement avec notre intérieur assis en indien sous un arbre à l’ombre en émettant des gémissements transcendantaux du genre « haaaooooouuuummmmmm! » Non, bien au contraire, et c’est ce que, malheureusement, la plupart des « penseurs » ont pensé. Avoir une porte ouverte veut dire que lorsque nous sommes dans nos souvenirs, dans notre train-train quotidien, dans notre vie de tous les jours, dans l’engrenage de la société, la « normalité », nous avons la possibilité et la faculté de sortir de notre bulle et traverser notre porte intérieure par l’ouverture de notre esprit comme bon nous le semblera de manière à nous échapper de notre univers environnant quand c’est le temps de le faire. Si nous avons une porte intérieure accessible et que nous sommes capable de la franchir en tout temps, cela veut dire que nous pouvons être en paix quand nous le désirons et quand c’est le moment opportun de l’être. C’est ça avoir le contrôle sur sa psychologie et sur sa vie. C’est la clef de réussite pour une bonne gestion des polarités. C’est ça avoir le dessus sur la dualité. C’est gérer efficacement les paires rationalité/spiritualité, bien/mal, bon/mauvais, beau/laid, chaud/froid, santé/maladie, vie/mort, yin/yang, riche/pauvre, patron/employé, mari/femme, peur/rêve, plus/moins, chargé/neutre, gravité/nucléaire, espace/temps, etc. La matière a un rôle à jouer que nul ne peut déjouer. Devenir son « propre maître » est, selon moi, la seule voie qui nous conduit à la maîtrise de notre psychologie, à contrôler la dualité et à trouver sa paix, la Paix.

    Tout ceci me paraît, à mon humble avis, rempli de logique et plein de bon sens, non? Encore une fois, quelle logique? Et quel bon sens? Les miens? Les vôtres? ON S’EN FOUT! Peu importe la réponse, il est évident que l’on joue à cache-cache avec nous. Je m’adresse justement à ce mystérieux inconnu caché quelque part en nous pour qu’il sache que nous l’avons enfin démasqué, qu’il comprenne bien que la partie est officiellement terminée et que c’est maintenant à notre tour de nous cacher… et de retrouver notre paix, la Paix!

    En fait, la leçon à retenir serait la suivante: « ne jamais croire aveuglément à la vision que nous avons de notre univers. » Ayons toujours une ouverture d’esprit, un oeil grand ouvert mais toujours critique et nous aurons toujours accès à notre porte intérieure pour voyager d’un univers à un autre, d’une conscience à une autre, et cela, en toute sécurité et fluidité. Être certain d’avoir raison est une façon de dire « non » à la vie. Ce serait en quelque sorte mourir à petit feu et se diriger droit vers la mort. Après tout, la mort ne serait qu’un manque de savoir vivre, la fermeture de notre porte intérieure, notre manque d’ouverture d’esprit. En fait, la seule façon de ne plus avoir peur de la mort serait par la compréhension, un point c’est Tout.

    Toujours selon moi Philippe et avec toute mon humilité et mon intégrité, je prétends que la quête de la maîtrise de la force de la conscience est le dernier obstacle devant lequel l’espèce humaine doit maintenant faire face et se doit de franchir afin d’empêcher son auto destruction et de préserver son existence, ses vies, ses amours, son héritage cosmique.

    Bien à vous,

    Le mystérieux inconnu

  13. #43
    invite8e9122fa

    Re : Qu'est-ce que l'identité ?

    voir débat sur la liberté : déterminisme (parfum).

    l'identité serait dans le cas que vous présentez l'appartenance à telle ou telle sturcture sociale établie,ce serait plutôt une référence à un groupe, à une conviction, ce qui induit un certain nombre d'actions et d'idées reconnus par cette identité (groupe..). Votre identité sociale par exemple serait une manière de vous "saisir" et que les autres vous saisissent comme appartenant à tel milieu social, à telle culture, à tel pays, tout en n'oubliant pas que l'identité ne veut pas dire personnalité,composant de mon moi, elle est un pacte, un contrat entre vous-même et l'endroit, les us et coûtumes où vous êtes.
    exemple : êtes-vous toujours un bon citoyen, suivant à la lettre la loi de la démocratie, de la république de votre pays? agissez-vous toujours suivant la convenance du milieu social dans lequel vous vivez ?
    vous ne vous définissez pas par une identité sociale,religieuse...l'identit é est une approche et bien la seule de vous-meme par vous-même et de vous-meme par les autres, c'est une manière de parler de vous, de vos aspirations, de vos actions mais elle n'est pas vous...

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