Tu sais, moi, je ne fait que rappeler des éléments purement scientifiques. Les humains seront par définition les premiers concernés dans tout projet de sauvegarde de la vie sur terre. Ce seront des éléments dont il faudra absolument tenir compte et dont il ne faudra sous-estimer ni les qualités ni les défauts.
Très cordialement,
Emmanuel-Victor
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P.-S. :
Du point de vue purement éthique, une destruction volontaire de tout ce qui bouge sur terre par ceux qui se seront planqués sur une ceinture satellisée n'est évidemment pas défendable, mais justement, les règles de l'éthique ne sont jamais respectées par l'humain dès qu'un rapport de force joue en faveur d'un groupe au détriment d'un autre. C'est malheureusement comme ça et pas autrement.
Un exemple ? Si les très respectables parents d'un enfant adoré avaient à choisir entre la vie de leur enfant vien-aimé et celle de 100 millions ou 1 milliard d'enfants vivant à l'autre bout de la terre, ils n'hésiteraient pas une seconde. Ils choisiraient la vie de leur enfant et se foutrait pas mal de celle de tous les autres enfants de la planète réunis, qui pourraient tous crever sans que ça les inquiète le moins du monde. C'est la dure réalité de la vie telle qu'elle est.
À la lumière d'une telle réalité, on est en droit de se demander ce que feraient 100 000 ou 200 000 individus en sécurité sur une ceinture satellisée (mais pas éternellement pour des raisons d'approvisionnement, par exemple) qui auraient à choisir entre leur propre vie, qui tiendrait au fait de revenir sur terre, et celle des 10, 25 ou 50 milliards d'individus restés en bas et qui risqueraient de les empêcher de vivre à leur retour. Ça risque d'être beaucoup plus expéditif qu'on pourrait l'imaginer à la lumière de l'éthique ...
Voilà voilà
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