Bonjour,
A-t-on déjà calculé pendant combien de milliards d'années notre galaxie pourra émettre un rayonnement dans le spectre visible?
-----
Bonjour,
A-t-on déjà calculé pendant combien de milliards d'années notre galaxie pourra émettre un rayonnement dans le spectre visible?
Salut
Notre galaxie va intéragir dans moins de 3 milliards d'années avec Andromède avec génération de plein de nouvelles étoiles dont les plus racho vont émettre plus de 30 milliards d'années dans le jaune,
et je ne crois pas que les astronomes aient calculé la durée probable du grand bal des galaxies
En fait c'est peut être parce que les aastronome s'en foutent un peu non ? (ca n'apporte rien de savoir quand est ce que on emettra plus).Notre galaxie va intéragir dans moins de 3 milliards d'années avec Andromède avec génération de plein de nouvelles étoiles dont les plus racho vont émettre plus de 30 milliards d'années dans le jaune,
et je ne crois pas que les astronomes aient calculé la durée probable du grand bal des galaxies
Mais bientôt (enfin façon de parler), on ne sera visible plus que par les planètes de notre amas de galaxie non (à cause de l'expansion)?
a+
ben
Donc, dans 30 à 40 milliards d'années, nous ne verrions dans le firmament aucune étoile de notre galaxie; il ne subsisterait que la lueur des galaxies lontaines.Envoyé par DonPanicSalut
Notre galaxie va intéragir dans moins de 3 milliards d'années avec Andromède avec génération de plein de nouvelles étoiles dont les plus racho vont émettre plus de 30 milliards d'années dans le jaune,
et je ne crois pas que les astronomes aient calculé la durée probable du grand bal des galaxies
Conclusion hâtive puisqu'il n'est pas pris en compte que la supergalaxie Voielactée-Andromède puisse à son tour intéragir avec d'autres galaxies.Envoyé par ThioclouDonc, dans 30 à 40 milliards d'années, nous ne verrions dans le firmament aucune étoile de notre galaxie; il ne subsisterait que la lueur des galaxies lontaines.
Et nous ne serons plus là pour le vérifier
Conclusion hâtive cher DonPanic, comment peux tu en être aussi sûr ?Et nous ne serons plus là pour le vérifier
a+
ben
Une question me vient.
Actuellement l'Hydrogène est encore le constituant majoritaire de l'univers.(de la matière "ordinaire" s'entend).
Mais au fur et à mesure des condensations qui donnent naissance à des étoiles diverses, il s'épuise.
A t'on une idée de la cinétique de disparition de cet élément dans l'univers?
Et pourrait-on envisager des étoiles "s'amorçant" avec d'autres éléments (en % bp plus important qu'actuellement) tels que C,N,O,...?
à plus
Slt,
Il se forme des étoiles au rythme de 1 à 10 masse solaire par an dans la Voie Lactée. Les nuages moléculaires (site de formation) représentent de 100 millions à 1 milliard de masse solaire, soit 1% de la masse totale. On peut se dire que les réserves sont donc de l'ordre de 100 millions à 1 md d'années. Mais c'est sans compter la dynamique des nuages galactiques : les zones ultra chaude rayonnent, refroidissent et retombent sur le plancher galactique (la partie dense médiane ou se concentrent les nuages moléculaires) et réalimentent le cycle de formation. En tout les nuages de gaz représente 10 à 15% de la masse de la Galaxie. Donc il faut voir plus large dans les durées de fonctionnement.
Ensuite, il faut compter avec les interactions cannibalisantes avec les galaxies naines alentours. La Galaxie est en train d'en digérer une et des "courants magélaniques" tombent des nuages de Magellan. Egalement on constate la convergence vers nous de nuage dit "grande vitesse" (HVC pour high velocity cloud) d'hydrogène ultra pur sans doute issue du milieu intergalactique. Tout ceci alimente la machine galactique. En quantité par contre je ne sais pas ce que ça peut repésenter.
L'interaction avec Andromède représentera un apport de matière, mais en terme de durée cela risque plutôt d'amplifier considérablement (peut être x 100) le rythme de formation, donc de consommer les réserve à un rythme plus soutenu. Les galaxie elliptiques géantes, au centre des amas, résultent sans doute de fusion de dizaines de spirales et le résultat est qu'elle ne contiennent plus de gaz.
Après la fin (provisoire ou définitive, ça dépend de l'environnement galactique) de la phase de formation stellaire il faut prendre en compte la durée de vie des étoiles. Or celle ci varie comme 1/M^2.5. Pour les plus petites, qui sont aussi les plus nombreuses (80% de l'effectif est formé d'étoiles moins massives que le Soleil) ça représente des durées de vie qui atteignent 1000 md d'années. Mais il est vrai qu'elles brillent très peu. La fin de la grosse flambée se sera produite sans doute avant 10% de cette durée, ensuite on aura une loooongue braise rougeoyante, constellée de naines blanches...
a+
Effectivement, il y a belle lurette que nous n'aurons plus mal au dos...Envoyé par DonPanicConclusion hâtive puisqu'il n'est pas pris en compte que la supergalaxie Voielactée-Andromède puisse à son tour intéragir avec d'autres galaxies.
Et nous ne serons plus là pour le vérifier
Mais le problème est le même pour Andromède et toutes les galaxies avec lesquelles notre galaxie fusionnera d'ici là : d'ici 30 à 60 milliards d'années (seulement 4 fois l'age de l'"univers standard"), les étoiles auront épuisé leur combustible H, He, C, O etc et les autres éléments ne seront pas assez concentrés pour allumer des réactions thermonucléaires.
-- La plupart des étoiles sequestrent à vie l'essentiel de l'H et l'He dont elles sont formées.Envoyé par meteor31Une question me vient.
Actuellement l'Hydrogène est encore le constituant majoritaire de l'univers.(de la matière "ordinaire" s'entend).
Mais au fur et à mesure des condensations qui donnent naissance à des étoiles diverses, il s'épuise.
A t'on une idée de la cinétique de disparition de cet élément dans l'univers?
Pour celles qui n'explosent pas, elles finissent par relarguer de l'ordre de 10 à 20% de leur masse sous forment de vents solaires après le stade de géantes rouges. C'est peu et il s'agit de la superficie de l'enveloppe, non enrichies par la nucéosynthèse du coeur. Les plus massives relargue presque tout mais elles sont très minoritaires (moins de 1% du gaz qui se forme en étoile finira éjecté en supernovae).
Donc, la quantité totale H+He diminue dans les galaxies mais le rapport des deux He/H évolue peu (puisque 'ils sont sequestrés ensemble).
Il n'y en aura jamais assez. L'essentiel des éléments formés par l'acticité stellaire totale restant dans les naines blanches.Et pourrait-on envisager des étoiles "s'amorçant" avec d'autres éléments (en % bp plus important qu'actuellement) tels que C,N,O,...?
En plus il faut considérer que sur les 6 MeV/nucléons disponibles pour entretenir le feu stellaire en passant de l'H au Fe, au moins 4 sont dissipés dans le seul passage H->He. Une étoile d'hélium, de carbone ou d'oxygène serait un feu de paille.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 22/01/2005 à 19h12.
Salut
Comme il a été dit précédemment, les étoiles rejètent de l'hydrogène pendant leur durée de vie et plus spécialement les étoiles supergéantes qui peuvent laisser "évaporer" bien plus de a moitié de leur masse initiale, ce qui laisse suffisamment de gaz pour que plusieurs étoiles de type solaire puissent se former ultérieurement de l'effondrement des "restes" de ces étoiles.Envoyé par ThioclouMais le problème est le même pour Andromède et toutes les galaxies avec lesquelles notre galaxie fusionnera d'ici là : d'ici 30 à 60 milliards d'années (seulement 4 fois l'age de l'"univers standard"), les étoiles auront épuisé leur combustible H, He, C, O etc et les autres éléments ne seront pas assez concentrés pour allumer des réactions thermonucléaires.
pour vous mettre à jour en matière d'âge des galaxies
Oui mais non, les géantes relarguent certes de l'hydrogène, et même la quasi totalité in fine, mais c'est en trop faible quantité pour constituer une voie de recyclage durable du gaz galactique.
a++
Salut
L'existence du Système solaire semble être un démenti de ton affirmation...Envoyé par GilgameshOui mais non, les géantes relarguent certes de l'hydrogène, et même la quasi totalité in fine, mais c'est en trop faible quantité pour constituer une voie de recyclage durable du gaz galactique.
Envoyé par DonPanicSalut
L'existence du Système solaire semble être un démenti de ton affirmation...
Ça doit pouvoir se calculer à l'aide de la fonction de masse (loi de Salpeter : nb d'étoile de masse comprise entre M et M+dM qui se forment par an proportionel à dM/M^1.35) et la durée de vie (proportionnelle à 1/M^2.5).
Avec ça, on peut évaluer la proportion de masse recyclée et de masse sequestrée
si j'ai le temps...
a+