Bonjour,
Je voudrais savoir si un jour notre technologie nous permettra de vivre sur d'autres planètes accueillantes
Merci d'avance
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Bonjour,
Je voudrais savoir si un jour notre technologie nous permettra de vivre sur d'autres planètes accueillantes
Merci d'avance
Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Ca dépend de l'évolution de la technologie. On ne peut absolument pas le savoir aujourd'hui.
oui, mais en se posant sur l'évolution de notre technologie actuel, y arrivera-t-on dans un futur proche ?
le problème principal c'est pas la technologie, mais de trouver une planete accueillante.
C'est à dire sur laquelle on pourrait trouver de l'eau à l'état liquide. Or pour le moment la seule que l'on connaisse, c'est la notre!
Un futur proche, c'est à dire combien d'années ? Une planète accueillante, ça veut dire quoi : identique à la Terre ? Vivre dessus, ça veut dire quoi : avoir quelques bases hermétiquement closes, des villes souterraines, y vivre au grand air comme sur la Terre ? Comment veux-tu qu'on sache quelle technologie nous aurons dans x années, et ce qu'elle nous permettra de faire ? Et sur quelle planète, puisque Mars est la seule vaguement habitable dans le système solaire (et encore, avec une pression et composition atmosphèrique qui nous condamnent sans appel aux combinaisons pressurisées) ?
A moi de te poser une question : est-ce que tu as envie de lire des ouvrages de vulgarisation concernant l'astronomie et l'astronautique, comme les livres de Brahic et de Reeves, par exemple ?
pour ma part,
je ne lis que des ouvrages astronomique vérifié et approuvés. Les bétîses ne m'interressent pas. Moi je me suis inscrit ici afin d'apprendre de nouvelle chose sur le monde qui m'entoure sans se limiter à l'atmosphère !!!
Je crois que là, franchement...
Je propose de classer les cibles planétaires en fonction des conditions offertes pour une vie de surface par l'être humain. On s'intéresse aux planètes telluriques ou à glaces planétaires (type Titan). Le reste (planètes joviennes), est P3+ dans la classification qui suit...
P0 : planète aux standards terrestres. La vie de surface nécessite des vêtements non pressurisés et l’atmosphère est respirable, éventuellement après accommodation. EARTH-LIKE ou Gaïa.
P1 : planète non respirable à pression, température, irradiation et gravité viable (sinon on passe au cas P2), nécessitant un scaphandre non pressurisé et non étanche, de faible régulation thermique, mais avec assistance respiratoire pour enrichir ou filtrer, en tout ou partie, le mélange gazeux. Pas d’exemple dans le système solaire ; le milieu terrestre aqueux de sub-surface constitue une illustration possible de ce que représente un milieu P1.
P2 : planète non respirable, nécessitant un scaphandre intégral pressurisé ainsi éventuellement qu’une régulation thermique lourde, à gravité viable sur la longue durée (plus de 1 an).
On peut éventuellement subdiviser en deux sous catégories :
- P2a : pression très inférieure à 100 kPa, autorisant le port d’un scaphandre autonome de poids apparent compatible avec la marche à pieds sans assistance. MARS ou MOON-LIKE
- P2b : pression très supérieure à 100 kPa ou pression viable mais sous température très basse ou très élevée, irradiation forts et autres facteurs physiques rendant le milieu trop contraignant pour autoriser le port d’un scaphandre autonome non motorisé. VENUS ou TITAN-LIKE
P3 : planète non respirable, nécessitant un scaphandre intégral, a gravité non supportable sur la longue durée (trop basse ou trop élevée).
En terme de fréquence, vu que les contraintes vont décroissantes dans cette liste, on peut faire l’hypothèse que P3>P2>P1>P0.
Comme on effectue un choix sur toutes les planètes accessibles à la détection et qu’on devrait atteindre prochainement la quasi exhaustivité dans le proche environnement, la question c’est de savoir quel est le rang de planète le plus favorable (la plus proche de 0) dans l’environnement stellaire. Plus exactement quel est le couple distance-viabilité le plus intéressant.
Il me semble raisonnable de penser que la fréquence des P0 est nulle (on va écrire cela P0=0) et celle des P1 proche de zéro également. Si par chance P1>0 dans l’environnement proche, c’est LA cible qui s’offre à nous et elle est donc à rechercher avec le plus grand soin, P2 (a ou b) est rare mais certainement présente, P3 est certainement majoritaire mais sans intérêt pour y habiter.
La probable absence de P0, la probable rareté voir même absence de P1 forment pour moi la base de la réflexion sur l'éventualité des trajets interstellaire. Je m’avance certes en disant cela, mais on dispose quand même d’éléments bien établis pour rationaliser cela. La Terre elle même, notamment, n’est P0 que depuis peu de temps, géologiquement parlant !
Et aucune autres planètes connues (les sept autres planètes + les gros satellites + ce qu’on connaît d’exoplanetes) n’a semble t’il connu quelque chose d’approchant. L’O2 est structurellement en déséquilibre à cause de sa forte réactivité chimique et nécessite pour se maintenir à ce taux une activité métabolique très particulière. Si tu ajoutes à ces contraintes celle de pression, température, gravité, irradiation… je pense qu’on peut prédire sans trop de risque de se tromper que P0 représente quelque chose de réellement exceptionnel dans la Galaxie. La probabilité d’en découvrir une proche est donc virtuellement nulle. Si par extraordinaire la chance nous souriait, tant mieux, mais je ne pense pas raisonnable de se baser sur une probabilité aussi faible.
Dès lors on est confronté à cela : part-on pour habiter une planète offrant la même habitabilité de la Terre ? En toute probabilité, NON ! On peut dès lors se demander pourquoi partir alors : le “où ?” conditionne le “pourquoi ?”.
Si l’homme est capable d’édifier une structure telle que vivre ici, au sein du système solaire ou vivre dans l’espace interstellaire ou dans un autre système stellaire forme un invariant anthropologique, alors ça redevient possible.
a+
Parcours Etranges
oui, je suis d'accord avec toi