Bonjour,
Il y a un truc qui me dérange : pourquoi la théorie de la relativité générale ne semble pas "moduler" l'observation du Redshift
Hubble a démontré le décalage vers le rouge des spectres des étoiles :
- ce décalage étant proportionnel à leur éloignement
- ce décalage étant uniforme quelle que soit la direction de l'objet observé
Einstein a postulé que la matière et la vitesse déforme l'espace :
- on a observé que la lumière subit, comme tout le reste, cette déformation (lentilles gravitationnelles)
- on a aussi démontré que la vitesse d'un objet déforme son espace-temps environnant, et par là-même une différence apparait dans l'écoulement du temps entre 2 référentiels en mouvements à des vitesses très différentes
L'astronomie nous a appris que la Terre est en mouvement :
- elle tourne autour du Soleil
- qui tourne sur un bras-spirale autour du centre de notre galaxie,
- qui tourne autour du centre de gravité de notre amas local,
- qui lui-même se déplace dans l'espace
De tout cela, on peut déduire que
- la Terre doit forcément être "dans un puits" de l'espace-temps, créé par notre amas local et notre galaxie
==> nous sommes dans notre propre référentiel spatio-temporel, différent des objets observés
- notre mouvement est orienté : à tout instant nous avons un vecteur de mouvement qui soit nous éloigne soit nous rapproche d'un autre objet céleste,
==> notre vitesse relative est différente selon qu'on regarde un objet "derrière" ou "devant" ce vecteur, qui s'approche ou s'éloigne
Et ce qui est vrai pour nous l'est pour l'objet qu'on regarde (il a lui-même sa déformation spatio-temporelle locale et son vecteur de déplacement)
Donc, voilà mes questions
==> Comment ce peut-il que nous n'observions pas un Redshift différent suivant l'objet qu'on regarde !
==> Est-ce que les vitesses de déplacements ne sont pas d’ordres relativistes ?
==> Est-ce que nos vitesses de déplacement ne sont pas infiniment plus intenses que l'éloignement dû à l'expansion de l'espace ?
==> Pourquoi la différence de nos espace-temps (nous & l'objet) ne comptent pas davantage sur le décalage en fréquence de l'objet étudié (il a bien émis un rayonnement sur une fréquence F dans son propre espace-temps... mais cette fréquence change en sortant de sa déformation locale puis change encore en entrant dans notre déformation locale)
==> Pourquoi les multiples péripéties que subit son rayonnement en traversant l'espace ne module pas le Redshift ? (cette onde va traverser plein de déformations spatio-temporelles qui vont l'étirer/le contracter/le dévier... )
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