La prudence est nécessaire mais surtout quand on s'adresse à des pairs, parce qu'on est face à des lecteurs affutés qui ont besoin de déterminer exactement ce qui est affirmé et ce qui n'est pas affirmé. Bref : ce qu'il a de neuf et de revendiqué.
L'excès de prudence en vulgarisation par contre ça n'a pas vraiment de sens.
Tu dis : "De mon temps", lorsque j'ai fais mes premiers pas en Astronomie et Astrophysique, il y a plus d'un demi-siècle, on nous enseignait par exemple que les planètes du Système solaire étaient classées (définitivement !) en deux sous-ensembles : les "petites" planètes telluriques assez semblables les unes aux autres, et les "grosses" planètes gazeuses (ou "géantes") toutes à peu de choses identiques... séparés par une "ceinture d'astéroïodes", et aussi que tous les satellites des planètes étaient des "lunes" soeurs jumelles de la nôtre... astres morts ne pouvant porter aucune possibilité de vie..."
Et alors ? C'est ce que nous avons tous appris, c'est l'état du savoir au temps t. On ne retient que les énoncés positifs, même quand c'est spéculatif, et il y avait des raisons tout à fait valable de penser que l'activité géologique des satellites des planète géante étaient éteint.
Et finalement, qui avait prévu qu'il pourrait y avoir une activité géologique ? Des scientifique, en partant justement de la possibilité de réchauffer le manteau par effet de marée.
En vulgarisation, il faut livrer l'état des connaissances de l'époques, elle vaut de toute façon infiniment mieux, par construction que l'ignorance ou l'imagination basée sur l'ignorance.
a+
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