Trois observations sont considérées comme anormales:
- lorsque des sondes telles que Pioneer 11 s'éloignent de plus de 5 UA (unités astronomiques), les signaux radio qui en sont reçus ont une fréquence trop élevée (en tenant compte de l'effet Doppler dû aux accélérations de l'attraction solaire, des planètes, de la ceinture de Kuiper, etc.).
La seule explication est que, au delà de 5 UA, les protons et électrons du vent solaire commencent à se combiner, synthétisant, en particulier de l'hydrogène atomique neutre dans les états 2S et 2P. Cet hydrogène catalyse, par effet CREIL un transfert d'énergie de la lumière solaire vers les ondes radio.
- Le spectromètre SUMER porté par la sonde SOHO a mesuré les variations de fréquence des raies d'émission ultraviolettes à la surface du Soleil. En éliminant les contributions Doppler dues à la rotation du Soleil, au déplacement de la sonde, à la gravitation, il reste un glissement résiduel vers le rouge et le bleu traditionellement attribué à des déplacements verticaux du gaz émetteur dans des "spicules" ou des "siphons" magnétiques. Ces explications ne sont pas satisfaisantes, en particulier elles attribuent aux raies des fréquences absolues différentes des fréquences mesurées au laboratoire. Il faut supposer que les glissements de fréquence se produisent lors de la propagation de la lumière dans la chromosphère. La température optimale est de l'ordre de 100 000 K, ce qui montre qu'il s'agit d'un effet CREIL dans l'hydrogène atomique excité.
- L'anisotropie du CMB est liée à l'écliptique (après élimination de l'effet du déplacement du système solaire par rapport à la galaxie). Le vent solaire issu des trous de la couronne est anisotrope. Lorsqu'il de refroidit au delà de 5 UA, il produit, anisotropiquement, de l'hydrogène atomique excité qui amplifie le CMB de façon anisotrope par effet CREIL.
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