Bonsoir
Je voudrais savoir quelle était la différence entre l’énergie noire et la matière noire et également si elles subissent le temps, puis une dernière question est-ce que l’énergie sombre varie ou évolue ou change ou est-ce qu'elle est uniforme?
Merci d'avance.
Bonjour
La Matière noire est une source de gravité telle que nous la connaissons; C'est a dire c'est une masse qui attire. Elle interfère avec nous de façon gravitationnelle
C'est une matière qui si même on la nome de noire, est visible. En effet en se basant sur la théorie de la relativité générale, nous sommes capables de connaitre la "trajectoire" des rayons lumineux. Grace a l'observation (par telescope) nous sommes capable de voir une déviation de la lumiere
C'est a dire nous voyons la matière noire, sans vraiment la voir, mais simplement par son effet gravitationel.
En ce qui concerne l’énergie noire, pour bien te remettre ça en tête, c'est la force qui accélère l'expansion de l'univers, je ne sait pas si quelqu'un a une une idée de ce que c'est.
Pour répondre a ta dernière question, est ce que l'Energie noire évolue, je serai tenté de répondre comme les scientifiques, on ne sait pas comment ça évolue.
Ont observe, mais de la a avoir une loi....
Mais pour te répondre, Oui l’énergie noire évolue, surement très peu de nos jours, mais ce n'est pas une constante
plutôt que dire visible (puisque ce n'est pas le cas), j'aurais dit est "détectable" ou plus précisément : "dont la présence est détectable".Envoyé par adagio
Oui ça reste visible tu ne vois pas les infrarouges et les astronomes parlent de visible
Observable on va dire
Bonjour,
Je me demande pourquoi on appelle une force énergie !
pourquoi pas 5emme force ou force noire ?
Parce que dans ce cas il faudrait trouver l’équivalent de la masse et penser qu'elle fait des bosses dans l'espace temps ?
et ça compliquerait les choses
principe de l'autruche avec sable = expérience
Parce que ce n'est pas une force. Du point de vue de la relativité générale la gravitation n'est pas une force mais est la conséquence de la courbure de l'espace-temps sous l'effet de la masse/énergie.
Si on met juste de la masse dans l'équation d'Einstein (qui relie courbure et énergie/masse) alors on ne peut pas avoir d'univers en expansion accéléré. Pour avoir une accélération de l'expansion il faut rajouter un terme d'énergie, de nature inconnue. Mais la notion de force n'a pas lieu d'être ici.
Ok et merci mais dans ce cas c'est la solution 2 si on dit que la gravité n'est pas une force alors l'antigravité non plus
il faudrait trouver l’équivalent de la masse, antigravité donc antimasse et penser qu'elle fait des bosses dans l'espace temps non ?
energie noire = antimasse = antimatiére ?
La structures à grande échelle de l'univers est un peu comme une éponge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Structu...de_l%27universDes études plus récentes montrent l'univers comme une collection de vides géants en forme de bulles, séparés par des feuilles et des filaments galactiques, et où les superamas ne sont que des nœuds occasionnels très denses. Ce réseau est nettement visible sur le 2dF Galaxy Redshift Survey.
Ces bulles doivent être emplis d'énergie noire qui elle ne se condense pas , comme un gaz sous pression elle repousse la matière à grande échelle mais est trop ténu en sa présence pour contrer la gravité dans les filament et les amas de galaxies
ça donne donc une indication sur sa nature.
Ces bulles d'énergie noire repoussant la matière ne pourrait elle pas remplacer la matière noire pour expliquer les orbites trop rapide des étoiles en périphérie des galaxies ?
Car d'un coté elle sont écarté par le peu de d'énergie noire entre les étoiles et repoussé de l'autre par les bulles d'énergie noire de taille fractales entre les galaxies.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8re_noire
Vera Rubin observa que les étoiles situées à la périphérie de la galaxie d’Andromède — comme pour d’autres galaxies spirales — semblent tourner trop vite (les vitesses restaient pratiquement constantes au fur et à mesure que l’on s’éloignait du centre). La courbe de rotation des galaxies spirales, ou en tous cas de certaines d’entre elles, était plate. La vitesse ne décroissait pas alors que l’on s’éloignait du centre. De nombreuses autres observations similaires sont effectuées dans les années 1980, venant renforcer celles de Vera Rubin.
Pas besoin d'énergie noire pour expliquer les bulles de vides, les feuilles et les filaments. La matière seule s'organise de cette façon sous l'effet de la gravité.
L'énergie sombre intervient très tardivement quand tout est déjà bien mis en place et ne fait qu'accélérer un peu l'expansion des zones qui la subissaient.
D'une part les galaxies sont des objets effondrés qui se sont détachés de l'expansion donc l'effet de l'énergie noire dans une galaxie n'intervient plus.
Si on résonne d'un point de vue classique, l'énergie noire a tendance à avoir un effet opposé à la gravité, donc les étoiles devraient sentir une gravité plus faible s'il y a de l'énergie noire et donc tourner moins vite pour rester en orbite.
Or on observe l'effet inverse, les étoiles tournent trop vite, donc c'est que la gravité est plus forte, donc tu peux pas mettre de l'énergie noire, mais de la masse, qui augmente la gravité.
Bonjour et merci, je comprend mieux
Bonsoir,
L'une des hypothèses serait liée à l’existence d'une grande quantité de matière au confins de notre univers et qui aurait un effet attractif sur la matière de notre univers, une sorte de distribution non homogène de la matière. Je me suis demandé alors si il pouvait y avoir une "attraction gravitationnelle" avec d'autres univers qui nous entourent, mais on entre dans le domaine de la science fiction, car les univers parallèles n'ont pas été démontrés scientifiquement.
Claude
Et plouf ! à l'eau... Si nous étions entourés de "grands attracteurs" lointains, on l'aurait remarqué en étudiant la "fuite" des amas galactiques.
J'ai lu sur Futura que s'il y avait des univers connexes, leur seule influence sur le notre serait gravitationnelle. Mais bon, c'est de la spéculation et rien d'autre pour l'instant.
En tant qu'inculte en physique et astronomie, j'ai du mal à imaginer de la "matière" qui peut interagir avec de l'énergie (photon) uniquement par voie gravitationnelle. Si la matière est un condensat d'énergie, comment ne pas interagir avec l'énergie d'un photon comme l'absorber ou en émettre ?
N'est-ce pas juste une lacune, un vide pour combler un trou ?
Ne serait-ce pas "juste" que l'espace-temps est fluctuant, dû à une dimension "mathématiquement" non encore "cartographiée" ?
Et si on fait abstraction de la "matière noire", existe-il des modèles qui expliqueraient au moins partiellement les observations ?
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
On l'a remarqué (la fuite):
http://en.wikipedia.org/wiki/Dark_flow
Le photon c'est le vecteur de l'interaction électromagnétique. Interaction qui a lieu entre les particules chargées. Donc toutes les particules neutres n'interagissent pas avec le photon. Par exemple les neutrinos, neutrons etc...
Le neutrino n'interagit pas (du moins en première approximation) avec "le photon".
Mais le neutron interagit très bien avec "le photon", de même (et pour la même raison) que l'atome d'hydrogène qui est tout aussi neutre.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Si je capte à peu près... Le photon n'est rien d'autre qu'une autre interaction "électronique" ?
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Le photon est le vecteur de l'interaction électro-magnétique.
Il interagit potentiellement avec toute particule élémentaire de charge électrique non nulle, et donc avec toute "particule composée" neutre, composée d'au moins deux particules de charge électrique non nulle, comme le neutron ou l'atome d'hydrogène.
Il n'interagit pas (en première approximation) avec les particules élémentaires neutres. Soit dans le modèle standard : le neutrino, le boson intermédiaire Z0, le photon et le gluon.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Il n'existe aucune interaction photon/photon ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Oui et non. Directement, non. Mais comme il y a une probabilité non nulle qu'un photon se "transforme" très temporairement ("fluctuation") en une paire e+/e- (par exemple), il peut interagir avec un autre photon (ce qui peut se voir comme une interaction entre ce second photon et un "électron virtuel"--ou positron).
C'est toujours comme ça en QFT : il y a des interactions possibles de plus en plus compliquées (des diagrammes de Feynman avec de plus en plus de noeuds), avec des probabilités de plus en plus faibles. L'interaction entre deux photons est de probabilité très faible parce que cela correspond à une interaction compliquée, à plusieurs noeuds.
C'est pour cela que j'avais mis la réserve "en première approximation".
Note : J'imagine (sans savoir) que ce genre de mécanisme permet aussi une interaction entre photon et neutrino. Le photon n'intergissant pas en interaction faible, j'imagine (?) qu'il ne peut pas fluctuer en W+/W- par exemple, mais il y a peut-être d'autres possibilités, comme le neutrino fluctuant en une combinaison comportant des particules (virtuelles) chargées ?
Dernière modification par Amanuensis ; 06/11/2011 à 08h06.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
J'ai toujours eu du mal à cerner ce qu'est un neutrino -- une particule élémentaire, soit. Mais comment cette particule massive (puisqu'elle oscille) peut dépasser le mur de la lumière ???
Enfin ça c'est un autre sujet. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment de la matière ne pourrait pas interagir avec un photon à un moment ou un autre de ses "états".
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Il ne s'agit pas encore d'un fait établie ; on en est pas au stade des explication mais à celui de la vérification du fait.
Si tu parle du neutrinos, il n'a pas de charge électrique et est donc insensible au champ électromagnétique.Enfin ça c'est un autre sujet. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment de la matière ne pourrait pas interagir avec un photon à un moment ou un autre de ses "états".
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