Euh, dans un amas diffus comme le nôtre, si la distance interstellaire est d'environ 5 AL, et si la distance entre étoiles possédant des satellites telluriques est nettement plus importante, ça fait quand même bien des générations
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Euh, dans un amas diffus comme le nôtre, si la distance interstellaire est d'environ 5 AL, et si la distance entre étoiles possédant des satellites telluriques est nettement plus importante, ça fait quand même bien des générations
Tout aussi évocateur. L'Arche est un genre de cité-état.
L'exploitation des petits corps est nécessaire au départ pour construire la structure.N'envisages-tu pas la capture d'astéroïdes, la traversée de nuages interstellaires, le stationnement auprès d'un Soleil pour chopper des matières premières et de l'énergie ?
Ensuite, pour propulser un engin gigatonnique vers un système distant a une vitesse de l'ordre d'1 al/siècle il faut une énergie qui est de l'ordre de 106 fois l'énergie nécessaire à l'entretien de l'écosystème interne.
La masse de carburant nécessaire par rapport à la masse totale de départ est de exp(-2v/ve), avec ve la vitesse d'éjection et v la vitesse de vol libre (en fin d'accélération). Pour ve ~ 0,05c et v ~ 0,015 c le facteur de charge est de 0,54. Le carburant représente la moitié de la charge. IL en faut donc des gigatonnes.
Et il faut pour cela des isotopes fusibles, qui ne sont pas du tout majoritaire (qq dizaines de ppm). IL faut donc traiter des masses considérables.
C'est vraiment le point critique pour envisager de rejoindre un système distant.
Sinon, il n'y a pas de nuage interstellaire dans le voisinage et serait ce le cas, les densités sont bien trop faibles pour être exploitables (le ramjet de Bussard est une solution extrêmement spéculative à mon sens).
En dehors de la propulsion les besoin en isotopes fusibles sont de l'ordre de 30 tonnes/an. C'est très raisonnable.
Et une fois a destination, on peut utiliser l'énergie de l'étoile, à la place.
L'étape suivante ça pourrait passer par la construction d'une nouvelle arche qui se donnerait une nouvelle cible.
Oui c'est très prévisible, et ça ne constitue pas un problème en soi. le peuplement planétaire n'est qu'une option offerte, pas un but en soi.Le truc est que des générations auront été habituées à considérer l'Arche comme leur domicile "naturel", cela ne deviendrait-il pas un fait culturel solidement ancré chez les Archonautes ?
Ceci dit, ça se fera forcément, amha. Culturellement les archonautes auront été éduqué dans l'idée de ce but lointain. Ils observeront attentivement le système pendant des siècles : il sera intimement et culturellement connu.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 24/02/2011 à 23h39.
Parcours Etranges
Juste pour compléter :
Le ramjet de Bussard
An ingenious extension of the ramjet concept to provide, potentially, a highly effective form of interstellar propulsion. It was first suggested by the American physicist Robert Bussard in 1960,1 and consequently is sometimes referred to as the Bussard ramjet.
Set against the desirability of achieving speeds for star travel that are a significant fraction of the speed of light is the perennial problem of rocketry – having to carry, in addition to the payload, the reaction mass needed for propulsion. The interstellar ramjet neatly avoids this problem by harvesting hydrogen for use as a propellant from the interstellar medium. The captured hydrogen is fed to a nuclear fusion reactor which supplies the energy for a high-speed exhaust.
Bussard's original design envisaged atomic hydrogen being mechanically scooped up by the spacecraft as it went along. However, his calculations suggested that, in order to achieve the "ideal" acceleration of 1g in typical regions of interstellar space where the density of hydrogen atoms is about ~1 H-atom/cm³, a 1,000-ton spacecraft would need a frontal collecting area of nearly 10,000 square km. (In interstellar clouds where the average density is ~10² H-atoms/cm³, a scoop with one-tenth this area would suffice.) Even assuming a knowledge of materials science far in advance of our own, it seems inconceivable that such a scoop could be constructed with a mass less than that budgeted for the entire vehicle. A 10,000-square-km structure made of 0.1-cm-thick Mylar, for example, would weigh about 250,000 tons.
A way around this problem is to ionize the hydrogen ahead of the spacecraft using a powerful laser. The hydrogen ions – naked protons – can then be drawn in by a relatively small Bussard collector that generates a powerful magnetic field. Since the harvesting process is electromagnetic rather than mechanical, the scoop does not have to be solid (it can be a mesh) nor does it have to be unrealistically large, because the field can be arranged to extend far beyond the physical structure of the scoop.
However, difficulties remain. One is the enormous power needed to generate the Bussard collector's magnetic field and to operate the ionizing laser. Another problem concerns the way the ram scoop works. As the lines of the magnetic field converge at the inlet funnel, they will tend to bounce away incoming charged particles rather than draw them in. In effect the scoop will act like a magnetic bottle, trapping material in a wide cone in front of the vehicle and preventing it from being injected as fuel. A solution might be to pulse the magnetic field, but the implementation would not be easy. Yet another problem is that most of the collected matter will be ordinary hydrogen which is much harder to induce to fuse than either deuterium or tritium, hydrogen's heavier isotopes. Finally, the Bussard ramjet will only work when the vehicle is moving fast enough to collect interstellar mass in usable amounts. Therefore a secondary propulsion system is needed to boost the spacecraft up to this critical speed – about 6% of the speed of light.
A modified design, known as RAIR (ram-augmented interstellar rocket), proposed by Alan Bond in 1974, tackles the fusion-reaction problem by using the scooped-up interstellar hydrogen not as fuel but simply as reaction mass. The incoming proton stream is decelerated to about 1 MeV, then allowed to bombard a target made of lithium-6 or boron-11. Lithium-proton or boron-proton fusion is easy to induce and releases more energy than any other type of fusion reaction. The energy produced in this way is added to the mass stream which then exits the reactor. In the exhaust nozzle, the energy created by initially braking the mass stream is added back to it.2, 3
The so-called catalyzed-RAIR offers an even more efficient approach. After the incoming mass stream has been compressed, a small amount of antimatter is added. The reaction cross-section is not only enormous compared to fusion, it happens at much lower temperatures. According to one estimate, the energy release is such that the drive reactor of a 10,000-ton antimatter catalyzed-RAIR accelerating at 1g and maintaining 1018 particles per cubic cm within the reactor only has to be about 3.5 m in diameter. The down side is that large amounts of antimatter would be needed for sustained interstellar flight.
Poul Anderson explored what might happen in the case of a runaway interstellar ramjet in his excellent science fiction novel Tau Zero.5
References
1. Bussard, R. W, "Galactic Matter and Interstellar Flight," Astronautica Acta, 6, 179-194, 1960.
2. Bond, Alan. "An Analysis of the Potential Performance of the Ram Augmented Interstellar Rocket." Journal of the British Interplanetary Society, 27, 674-688, 1974.
3. Jackson, A. "Some Considerations on the Antimatter and Fusion Ram Augmented Interstellar Rocket," Journal of the British Interplanetary Society, 33, 117-120, 1980.
4. Smith, G. A., Gaidos, G., Lewis, R. A., Meyer, K., and Schmid, T. "Aimstar: Antimatter Initiated Microfusion for Precursor Interstellar Missions," Acta Astronautica, 44, 183-186, 1999.
5. Anderson, Poul. Tau Zero. New York: Lancer Books (1970).
Parcours Etranges
Dans l'article sur strangepaths, j'envisage comme cible epsilon Eridani : 10,4 al - Temps de trajet ~ 700 ans.
a+
Parcours Etranges
salut
Pas assez de réflexion de ma part, la densité d'un nuage interstellaire serait considérée comme du vide dans un labo sur Terre
Le temps de passer du moyen-âge aux temps modernes, quand même
Un vide de labo c'est genre 100 million de fois plus dense qu'un vide spatial interplanétaire, lui même un ou deux ordre de grandeur plus dense que le vide interstellaire
Ou la durée de l'Empire Romain (d'Occident, Byzance c'est 1000 ans de plus)...Le temps de passer du moyen-âge aux temps modernes, quand même
a+
Parcours Etranges
Salut Gilgamesh,
Deux articles que je viens de trouver sur Space-Today,
l'un sur "Island One" :
http://www.thespacereview.com/article/1238/1
et l'autre sur l'aspect économique de tels projets :
http://www.transhumanist.com/volume4/space.htm
J'espère que tu y trouveras une utilité...
Cdlt,
Europa aka Buck
Merci
J'en profite pour signaler la publication d'un nouvel article en quelque sorte préliminaire à la réflexion sur l'Arche :
“La Prophetie de Tsiolkovsky”
publié par Schizodoxe sur son blog.
Parcours Etranges
Ah et puis j'en profite pour publier ça !
Ça fait longtemps que j'en parle, voici une première mouture de l'agencement intérieur de l'Arche.
L'intérieur de l'Arche.
L’Arche a une « quille liquide » c'est-à-dire que sa surface est entièrement recouverte d’un océan de 25 m de profondeur.
Sur cet océans, flottent une constellation d’environ 314 plate-formes hexagonales, rigides et creuses. La masse de l'océan et du surnageant est de 8 Gt. Dans leur plus grande largeur les hexagones font 960 m, pour une surface de 60 ha. A ces ilôts flottants se rajoutent deux bordures faisant la jointure avec les parois rayonnante de 250 m de largeur. Les « continents » occupent au total 66% de la surface totale, la surface d’eau libre les 34% restant. Chaque hexagone peut être déplacé indépendemment des autres et on peut faire varier à l’infini les différentes configuration du continent.
En fonction du chargement de l’hexagone, on peut hausser ou abaisser son niveau par rapport à celui de l’océan. Chaque hexagone est entouré d’un cordon flottant relié au cœur mobile de la plate-forme par une jupe souple et étanche. De la sorte, le niveau peut se trouver inférieur à celui de l’océan sans que la plate forme se trouve submergée.
Entre les cordons flottants de deux hexagones adjacents, on peut également tendre une jupe souple et transparente, où s’écoulent les cours d’eaux. La masse d’eau qui s’écoule est directement en flotaison sur l’eau de mer, séparée simplement de celle-ci par l’épaisseur du textile étanche, et ne pèse pas sur les plate-formes. En variant les configuration d’amarages des hexagones les uns aux autres, on fabrique un circuit fluvial dont le parcours peut être modulé à volonté.
Circuit de l'eau au sol
Le biome de la forêt ombrophile est la zone principale de précipitations. L'eau de pluie ruissèle jusqu'à un grand lac émissaire. Le fond de ce lac est formé d'hexagones noyés, dont le niveau peut être ajusté. Ce lac aliment un cours d’eau principal, baptisé l’Euphrate ( [:cerveau cupra] ), qui parcourt l’Arche d’Est en Ouest. Le débit moyen est de l'ordre de 20 m3/s. Il baigne tous les écosystèmes se partageant le sol de l’Arche. Plusieurs cours d’eau de moindre importance en partent et y retournent après s’être accumulé par un phénomène de charge et de décharge controlé par la hauteur des hexagones. Aucun cours d'eau douce ne se jette dans l’océan. L’Euphrate ayant rassemblé finalement tous les flux divergeant abouti dans un lac exutoire, au sein de la zone méditerranéenne. L’eau douce et chaude est filtrée sur 6 mètres de sable communiquant avec l’interparois sous vide. Elle s’y évapore pour une part, et pour l’autre elle s’écoule vers le bas et est réinjectée dans les fibres cylindriques par une pompe haute pression.
Les ballasts
Depuis la surface on passe dans le monde souterrain des ballasts par des sas car le milieu est sous pression, à 2 à 3 atmosphères. Les ballasts ne sont pas fermés par le dessous, les hexagones formant comme des cloches renversées sur l’eau. Passé la surface on accède directement à une surface d’eau libre océanique, sous un haut plafond. Ce milieu souterrain est éclairé au même rythme que les parois, quand il fait nuit à la surface et il forme un milieu écologique à part. Tous les ballasts sont interconnectés de proche en proche par un réseau de conduits d’air qui permet d’en équilibrer la composition gazeuse et la pression. En ouvrant et en fermant de façon coordonnées ces conduits, on aménage la circulation d’une « onde d’altitude » qui parcoure l’Arche d’Est en Ouest et Ouest en Est. D’une amplitude d’environ 2 m cette onde reproduit les marées terrestres. Une autre onde de marée peut être générée en donnant une très légère excentricité à la rotation du cylindre de l’Arche.
Diversité écosystémique
Chaque hexagone comprend une faune et une flore particulière. On les regroupe en une quinzaine de biomes subdivisé en une centaine d’écorégions qu’on reconstitue de manière approchée sur les 314 hexagones.
La faible profondeur de l'océan limite la diversité de la faune et de la flore de pleine mer et du fond(pelagos et benthos). Toutefois, on peut imaginer une abondante faune aquatique de plus haute pression au sein des fibres creuses des parois, mais avec un diamètre de fibre de 1,5 m de diamètre. Donc pas des cachalots. La pression max est de 250 bars, soit l'équivalent d'une hauteur d'eau de 2500 m. Ceci dit on peut difficilement imaginer une faune benthique équivalente à celle qui existe dans les océans terrestres à ces profondeurs, car on est obligé d'éclairer l'intérieur de ces fibres.
Pour reproduire au mieux la palette écoclimatique sur la partie immergée, on va jouer sur le niveau et la variation annuelle de l’ensoleillement, sur le rythme et le volume des précipitation, sur l’humidité et la salinité des sols et sur le peuplement végétal et faunistique.
Le but est d’entretenir le plus d’espèces les plus diverses eu égard à la taille réduite de l’Arche. L’Arche conserve en outre dans une banque cryogénique une large échantillonnage de gènes, de semences et d’embryon. Les archonautes entretiennent cette diversité en pratiquant une rotation coordonnées des espèces et en experimentant de nouvelles variations génétiques. Cela concerne particulièrement la microfaune et la microflore, et on fait varier l’extension d’une espèce en changeant localement les conditions de milieu. Au bout de ce travail, il s’agit d’entretenir la capacité à répondre à la plus grande variété de situations possibles sur des échelles de temps qui dépassent la durée de l’Arche elle-même. C’est bien quelque chose qui ressemble à un devoir mais cela rejoint par ailleurs la volonté des archonautes d’étendre leur horizon d’existence en multipliant la variété de leur environnement.
Déplacements
Il n’y a pas de grandes routes dans l’Arche. Les déplacement rapides ou pondéreux sont assurés par un réseau de cables téléphériques tendus entres des pylones d’un hexagone à l’autre. Un circuit principal suit l’Euphrate sur ses deux rives et les des voies secondaires sont aménagées en épis le long de cet axe.
Milieu urbain
Il n'y a qu'un seul hexagone urbanisé, une seule ville, donc, Kaluga (nom de la petite ville où enseigna Tsiolkovsky ) , qui est mobile comme 21 autres hexagones, les ilôts mobiles.
Les biômes terrestres.
* Arctiques et Subarctiques
o Toundra (arctique, humide) 37 écorégions
o Taïga (subarctique, humide) ou forêt boréale de conifères - 28 écorégions
* Tempérés
o Forêts tempérées conifériennes (tempéré froid, humide) - 52 ou 53 écorégions
o Forêts tempérées caducifoliées et mixtes (tempéré, humide) - 84 écorégions
o Prairies, savanes et broussailles tempérées (tempéré, semi-aride) - 45 écorégions
o Forêts, bois et broussailles méditerranéens (tempéré chaud, humide) ou forêt sclérophylle - 39 à 50 écorégions
* Tropicaux et subtropicaux
o Forêts tropicales et subtropicales conifériennes - 17 écorégions
o Forêts tropicales et subtropicales humides caducifoliées ou forêt ombrophile - 231 écorégions
o Forêts tropicales et subtropicales sèches caducifoliées ou forêt tropophile - 59 écorégions
o Prairies, savanes et broussailles tropicales et subtropicales (semi-aride) - 49 écorégions
o Mangrove (tropical - inondé) - 50 écorégions
o Prairies et savanes inondées (tropical) - 26 écorégions
* Azonaux
o Déserts et broussailles xérophytes (aride) - 99 écorégions
o Prairies et broussailles de montagnes ou pelouses alpines (tempéré à tropical - haute altitude) - 50 écorégions
Parcours Etranges
Puisque 'on en reparle sur un autre fil, je up avec le plan intérieur de l'Arche, correspondant aux biomes que l'on veut recréer :
Schéma de principe : diagramme ombrothermique (profil des précipitations et de l'éclairement), circuit de l'eau océanique et fluviatile.
Le velum chaud dans l'idée permettrait de cloisonner deux zones climatique, l'une sèche (à l'Ouest), l'autre humide (à l'Est). Il pourrait s'agir par exemple d'un voile microporeux refroidit (par un genre d'effet Peltier, dans l'idée) permettant à l'air de passer mais provoquant la condensation immédiate de la vapeur d'eau le traversant. L'eau condensée ruissellerait du côté humide.
C'est au niveau du vélum chaud que j'envisage également de constituer un relief artificiel, avec un versant Ouest abrupt donnant sur le désert et un versant Est en terrasses étagée supportant une abondante végétation.
La tente froide est totalement enclose par un film fin réfléchissant 100% des infra rouge diffusés par les parois et le sol de l'Arche.
Idée de disposition :
Kaluga est le nom donné à la cité de l'Arche. Elle est mobile sur l'océan.
a+
Parcours Etranges
Il n'y a aucune précipitation dans la zone 0°-60°W ?
Je sais qu'il fait beau autour de la méditerranée, mais il pleut quand même parfois
Moins d'1km² pour la population, ce n'est pas trop peu pour 50 000 personnes ?
Oui, c'est un peu approximatif je suis d'accord. Je n'ai pas encore trouvé de moyen de calculer s'il pourrait pleuvoir naturellement dans l'Arche :/. A défaut, il s'agirait de précipitations captées dans la double parois où se condense l'eau de refroidissement et tombant de la paroi intérieure. Dans ce cas (et les deux systèmes peuvent se combiner si la possibilité de précipitation naturelle existe) on peut ajuster les précipitations avec une grande finesse spatio-temporelle, hexagone par hexagone.
Dans l'idée Kaluga est avant tout un centre administratif et civique, plus que résidentiel. On pourrait imaginer la regle suivante. Chaque archonaute aurait deux logements : un (petit) appart à Kaluga et une maison dans une des zones naturelles, avec la règle de ne pas dépasser disons 10% de la surface totale anthropisée (maison, jardin, voie de circulation...).Moins d'1km² pour la population, ce n'est pas trop peu pour 50 000 personnes ?
a+
Parcours Etranges
Ok, mais à ton avis, est-il imaginable que l'humidité de l'air puisse être contrôler à l'échelle d'un ou de quelques hexagones, car certaines plantes ont besoin d'un air humide pour survivre, quelle que soit la pluviométrie. Avec des brumisateur peut-être ?
Idem pour la température, il sera peut-être difficile de maintenir des températures chaudes ou froides à une poignée d'hexagones.
Sinon, il faudrait peut-être envisager de devoir cloisonner un peu plus pour résoudre ces problèmes.
L'hygrométrie c'est sans doute compliqué, mais on peut commencer par l'eau dans le sol, que l'on peut contrôler à volonté.Ok, mais à ton avis, est-il imaginable que l'humidité de l'air puisse être contrôler à l'échelle d'un ou de quelques hexagones, car certaines plantes ont besoin d'un air humide pour survivre, quelle que soit la pluviométrie. Avec des brumisateur peut-être ?
Idem pour la température, il sera peut-être difficile de maintenir des températures chaudes ou froides à une poignée d'hexagones.
Sinon, il faudrait peut-être envisager de devoir cloisonner un peu plus pour résoudre ces problèmes.
Mais bon autant l'avouer, j'ai deux calvaires : les moteurs et le climat.
POur les moteurs, c'est normal. Personne ne sait. Mais pour l'intérieur, c'est accéssible à la science actuelle. Je serais réellement preneur d'un défrichage sérieux sans ce domaine, s'il y a des amateurs
L'intensité des échanges de chaleur à travers la paroi et la structure de la circulation de l'atmosphère a différents régimes de vitesse au sein d'un habitacle à très forte accélération de Coriolis verticale (elle est horizontale sur Terre) ça réclame a grand cri une modélisation. En attendant, je dis que c'est pas inimaginable de maintenir différents climats ; disons que je ne sais pas exactement à quel prix énergétique ça se fait (incidémment avec les moteur, de l'énergie on en dépense des millions de fois plus à faire avancer le bouzin). De façon préventive à forte dominante pifologique je prédis que si on ne cloisonne pas, la taille de l'habitacle ne permet pas d'extreme. Avec ça voilà, et après avoir posé mes voiles aux extreme pour augmenter l'écart d'éclairement (tente froide) et d'hygrométrie (velum chaud, ou velum des pluies) j'installe mes biomes au sol pour donner l'idée de ce qu'on voudrait reconstituer.
C'est juste l'idée.
a+
Parcours Etranges
Ça va avec ce qui précède, la structure sol-océan vue sur une bordure d'hexagone :
Parcours Etranges
Bonjour
Pensez vous qu'il est plus sur, plus confortable, et plus juste de s'échapper (parce que c'est pas rentable) avec une arche interstellaire plutôt qu'avec la terre transformé en arche interstellaire climatisé paradisiaque ?Merci
J'en profite pour signaler la publication d'un nouvel article en quelque sorte préliminaire à la réflexion sur l'Arche :
“La Prophetie de Tsiolkovsky”
publié par Schizodoxe sur son blog.
Ma question est partisane
Les avantage de la seconde :
Vue sur l'univers
Champ magnétique protecteur
Tout est sauvé
Ceux de la première :
On ne risque pas tout
Certes. Mais on en a déjà parlé... Cela représente une quantité d'énergie qui sort le projet de l'horizon technologique.Bonjour
Pensez vous qu'il est plus sur, plus confortable, et plus juste de s'échapper (parce que c'est pas rentable) avec une arche interstellaire plutôt qu'avec la terre transformé en arche interstellaire climatisé paradisiaque ?
Ma question est partisane
Les avantage de la seconde :
Vue sur l'univers
Champ magnétique protecteur
Tout est sauvé
Ceux de la première :
On ne risque pas tout
a+
Parcours Etranges
DomiM, tu as deja aborde le sujet dans de multiples discussions ou de nombreuses remarques ont ete faites sur ta facon de voir les choses et sur l'impossibilite (sans entrer dans la science fiction fantasmagorique) de ce projet. Il n'est donc pas necessaire de deterrer et polluer egalement ce sujet ici qui repose deja davantage sur des contraintes technologiques envisageables.
Des lors je te demande de rester dans le sujet du depart.
Pour la moderation,
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
IM-PRES-SION-NANT !!
Merci Gilga tu fais rêver
Autant de science et d'imagination, si ca tenait qu'à moi je te filerai un Nobel !
Dernière modification par Mailou75 ; 05/01/2011 à 01h46.
Bonjour Gilgamesh,
Un habitacle totalement immergé (un aquarium quoi) serait t'il pertinent? En supposant que nous soyons capable de nous adapter à la ventilation liquidienne au perfluorocarbure (peut-être un sirop moins barbare dans quelques décennies) et que nous puissions nous réadapter à la ventilation aérienne à l'issue du voyage.
Cdt.
Bonjour,
l'immersion des voyageurs est une solution évoquée dans un cas assez exotique, celui d'un vaisseau fortement accéléré, très au delà de 1g. Dans ce cas là, on imagine de plonger le corps des voyageurs dans une solution aqueuse de même densité que le corps humain. La poussée d'Archimède équilibre exactement le poids apparent et dans ce cas l'accélération est (presque) comme rien.
Avec des poumons remplis du mélange atmosphérique standard (N2 + O2), une première limite apparaît à ~3 bar, pression au delà de laquelle la pression partielle d'azote dans le sang provoque des troubles neurologique chez certains. Cette narcose à l'azote devient systématique au delà de 6 bars. En imaginant que l'accélération soit de 10 g, la hauteur de la surface libre de l'eau sur la tête des voyageurs au sein de la fusée serait limité à 3 m ou 6 m.
Mais tu parlais de noyer les poumon avec un fluide oxygéné, ce qui permettrait en théorie de repousser bien plus loin la limite des pressions accessibles. Wiki me dit que le record mondial de séjour en caisson hyperbare a été établi à environ 70 bar par la COMEX, dans l'expérience HYDRA 10 en 1992. Mettons 100 bars. Avec notre accélération de 10 g, cela permettrait d'avoir 100 m sous plafond, ce qui est confortable. Mais bien sûr, vu que le densité du milieu serait mille fois celle de l'air, la masse utile du vaisseau grimperait en flèche.
L'idée de l'habitacle immergé appartient typiquement à ce que j'appelle la stratégie rapide (ou S1), c'est à dire la stratégie relativiste, dans laquelle on dispose d'une technologie permettant d'émettre derrière le vaisseau, à haut rendement et à débit élevé, un jet de particule ultra relativistes (idéalement, des photons, rassemblés dans un faisceau laser pour éviter la dispersion) permettant d'atteindre à la fois une forte accélération et une vitesse de pointe relativiste. Même si elle ne viole aucune loi de la physique, une telle solution ne s'aperçoit pas dans notre horizon technologique, même en plissant très fort des yeux.
Pour l'Arche, dans la dernière version "supermassive" : masse initiale~ 400 Gt avec carburant, présentée au Starship Congress 2015 (cf ci dessous), l'accélération maximale propulsive supportée par la structure, atteinte à la dernière seconde du freinage, est de 6,6 km/s/an soit 0,2 mm/s2 soit vingt millionièmes de g.
Dans le schéma :
A1 : phase d'accélération à vitesse d'éjection u constante et optimisée
A2 : phase d'accélération à vitesse d'éjection variable et égale à la vitesse du vaisseau u = -v
B : phase balistique (vol libre à vitesse maximale, moteurs éteints)
A3: phase de freinage jusqu'à vitesse nulle
E est la proportion de l'énergie dépensée par cette phase du trajet (consommation de Bore 11)
M est la proportion de masse carburant éjectée durant cette phase du trajet (sous forme d'eau essentiellement)
t est la durée de la phase du trajet en années
d est la distance parcourue (en années-lumière) durant la phase du trajet considérée
P est la puissance motrice en pétawatt (1PW = 1015W), constante pour toutes les phase motrices A1, A2 et A3
u est la vitesse d'éjection en km/s
q est le débit massique d'éjection en tonne/s
T est la poussée en mégatonne (1 Mt = 9,81 GN)
a est l'accélération en km/s par an
v est la vitesse atteinte par l'arche
Dernière modification par Gilgamesh ; 11/11/2016 à 11h17.
Parcours Etranges
J'en profite pour présenter la version d'arche actuelle.
Parcours Etranges
J'avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités des infos technique (pourquoi je m'retrouve dans la catégorie des arches super rapide?)
L'argument concernant cet environnement liquide face à la problématique d'un environnement aérien. (Je reconnais partir d'une idée préconçu que l'environnement liquide est plus simple à maitriser que l'environnement aérien.)
Ce qui suit n'est qu'une impression personnel de l'habitat terrestre exporté qui me plait bien aussi ( ça doit s'apparenter au symdrôme de la cabane)
Mais en mon for intérieur je m'dis que ça colle pas avec le concept de l'arche qui nécessite des verrous technologique (extrême; vision perso et je me doute que tu en tiens compte).
En ce sens que l'environnement liquide me parait être un concept épuré de tout un tas de tracasserie bien terrienne.
Je ne raisonne pas en terme simpliste, il me semble que ce projet affectera profondément ceux qui le vivront et que se consacrer à un mode de vie totalement nouveau peu leur permettre d'affronter l'isolement, l'ennuie, le vas clos. L'occasion aussi pour eux d'agrandir leur espace par une exploration intérieur (bon j'vais me calmer parce que je vais finir par ressembler à celui-qui-parle-au-baleine).
Bonne continuation.
Cdt.
Je viens de voir la dernière version après avoir posté mon dernier message; puissant! (vivement une petit projection 3D)
A propos de l'océan, je lisais sur wiki qu'en cas d'un important sursaut gamma sur terre la vie aquatique serait épargné en deçà de 70m.
D'accord, je ne voyais pas ça comme ça.J'avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités des infos technique (pourquoi je m'retrouve dans la catégorie des arches super rapide?)
L'argument concernant cet environnement liquide face à la problématique d'un environnement aérien. (Je reconnais partir d'une idée préconçu que l'environnement liquide est plus simple à maitriser que l'environnement aérien.)
Ce qui suit n'est qu'une impression personnel de l'habitat terrestre exporté qui me plait bien aussi ( ça doit s'apparenter au symdrôme de la cabane)
Mais en mon for intérieur je m'dis que ça colle pas avec le concept de l'arche qui nécessite des verrous technologique (extrême; vision perso et je me doute que tu en tiens compte).
En ce sens que l'environnement liquide me parait être un concept épuré de tout un tas de tracasserie bien terrienne.
Je ne raisonne pas en terme simpliste, il me semble que ce projet affectera profondément ceux qui le vivront et que se consacrer à un mode de vie totalement nouveau peu leur permettre d'affronter l'isolement, l'ennuie, le vas clos. L'occasion aussi pour eux d'agrandir leur espace par une exploration intérieur (bon j'vais me calmer parce que je vais finir par ressembler à celui-qui-parle-au-baleine).
Bonne continuation.
Cdt.
Disons alors que toute la réflexion de l'arche est basée sur l'idée générale : "On ne change rien !". L'arche est un microcosme terrestre : une civilisation humaine de type terrestre vivant dans des environnements naturels de types terrestres. Le vocable de terrestre incluant les écosystèmes océaniques, bien entendu, mais pas en tant que milieu de vie pour les humains. Sur le fond, je ne vois pas bien l'intérêt pratique pour l'homme de vivre sous l'eau. A mon sens cela nécessiterait de résoudre une suite de problèmes pratiques qu'on pourrait énumérer sans fin. Et cela réduirait la diversité biologique du milieu à presque rien (l'hypothétique liquide respirable n'étant le milieu de vie d'aucune espèce aquatique)
Dans le cadre de la réflexion sur les trajets interstellaires, je propose une définition élargie de l'humanité : cela ne recouvre pas simplement les sociétés humaines, mais l'ensemble des compartiments de la biosphère avec lesquels l'humanité entretien des liens à la fois fonctionnels et affectifs forts. Plus que ça, des liens moraux. Les archonautes vont diffuser la biosphère terrestre dans l'univers, faire de la vie un phénomène cosmique, non limité à la planète d'origine. Je reprends la grande vision de Vernadski, qui a forgé le concept de biosphère dans les années 20 : la vie comme force géologique qui transforme la planète. Avec l'arche, l'homme serait l'agent vivant permettant, par son art, d'étendre l'action de cette force à la galaxie toute entière.
A mon sens, c'est à cette échelle qu'il faut envisager les trajets interstellaires, parce qu'autrement, il n'existe aucune motivations pratiques pour quitter le système solaire. Dans toutes les configurations concevables, cela réclame des durées, des masses et des énergies à près de six ordres de grandeurs au dessus de ce que l'on sait réaliser aujourd'hui. Et aucun retour sur investissement concevable pour la planète elle même. Si ce n'est la satisfaction morale d'accomplir ce qu'on pourrait appeler un destin cosmique manifeste.
Dernière modification par Gilgamesh ; 11/11/2016 à 13h43.
Parcours Etranges
La punch line "On ne change rien" réputé coller aux rétrogrades tranche bien avec la vision d'avenir que tu portes (avec d'autres) à l'arche.
De même je saisis mieux l'interêt que tu y vois. C'est une noble quête comme qui dirait.
Comme disait Verne;
"vers l'espace réside notre espoir"
Tiens j'en ferais bien ma punch line...
"La Terre est le berceau de l'humanité et on ne vit pas eternellement dans un berceau" (Tsiolkovski)
dans la meme veine
Trollus vulgaris
SalutD'accord, je ne voyais pas ça comme ça.
Disons alors que toute la réflexion de l'arche est basée sur l'idée générale : "On ne change rien !". L'arche est un microcosme terrestre : une civilisation humaine de type terrestre vivant dans des environnements naturels de types terrestres. Le vocable de terrestre incluant les écosystèmes océaniques, bien entendu, mais pas en tant que milieu de vie pour les humains. Sur le fond, je ne vois pas bien l'intérêt pratique pour l'homme de vivre sous l'eau. A mon sens cela nécessiterait de résoudre une suite de problèmes pratiques qu'on pourrait énumérer sans fin. Et cela réduirait la diversité biologique du milieu à presque rien (l'hypothétique liquide respirable n'étant le milieu de vie d'aucune espèce aquatique)
Dans le cadre de la réflexion sur les trajets interstellaires, je propose une définition élargie de l'humanité : cela ne recouvre pas simplement les sociétés humaines, mais l'ensemble des compartiments de la biosphère avec lesquels l'humanité entretien des liens à la fois fonctionnels et affectifs forts. Plus que ça, des liens moraux. Les archonautes vont diffuser la biosphère terrestre dans l'univers, faire de la vie un phénomène cosmique, non limité à la planète d'origine. Je reprends la grande vision de Vernadski, qui a forgé le concept de biosphère dans les années 20 : la vie comme force géologique qui transforme la planète. Avec l'arche, l'homme serait l'agent vivant permettant, par son art, d'étendre l'action de cette force à la galaxie toute entière.
A mon sens, c'est à cette échelle qu'il faut envisager les trajets interstellaires, parce qu'autrement, il n'existe aucune motivations pratiques pour quitter le système solaire. Dans toutes les configurations concevables, cela réclame des durées, des masses et des énergies à près de six ordres de grandeurs au dessus de ce que l'on sait réaliser aujourd'hui. Et aucun retour sur investissement concevable pour la planète elle même. Si ce n'est la satisfaction morale d'accomplir ce qu'on pourrait appeler un destin cosmique manifeste.
Est ce que tu as déjà envisagé la possibilité de viser une multitude de planètes semblables à la Terre avec des vaisseaux robotisés à embryon humain ( voir avec des embryons animaux également ainsi que des semences végétales de type terrestre ) ?
Au lieu de viser une seule planète avec un équipage humain en vie comme tu le propose, on vise de multiples mondes avec des vaisseaux de ce type, sachant qu'un embryon humain fait quelques mm vous imaginez le nombre théorique de colons que l'on peut propager à grande échelle avec des coûts moindre et une efficacité accrue.
cette technologie demande l'existence d'un utérus humain artificiel et de robots doués d'une intelligence artificielle mais on élimine tout les systèmes de survie car les embryons sont congelés ainsi que les risques potentiels d'échecs en multipliant les envois de vaisseaux.
après quelques "centaines de milliers d'années" les embryons sont décongelés par les robots sur la nouvelle planète.
Qu'en pense tu ?
Dernière modification par cancerman ; 12/11/2016 à 08h12.
Qui élèveraient les enfants venant de ces embryons ?