La ZH classiquement c'est la zone dans laquelle la température d'équilibre du corps noir permet d'avoir de l'eau liquide à la surface. En étant très restrictif, c-a-d sans prendre en compte l'effet de serre, la Terre n'y serait pas (temperature d'équilibre du corps noir : -18°C) ce qui serait un comble.
Mais au moins le calcul est simple et permet un premier degrossissage.
Mais j'ai sous les yeux le calcul d'une ZH où on prend en compte l'hypothèse géodynamique (la planète est active et recycle le CO2 par subduction - volcanisme) ce qui augmente fortement la durée de la ZH.
Mais ouiiiii... Toute approche scientifique est obligé de s'imposer quelques hypothèses restrictives sinon on n'en fini pas !Comment pourrais-je moi-même procéder de manière à être exhaustif et efficace ?
Existe-t-il une telle quantité de paramètres que les scientifiques en viennent à l’approximation en s’intéressant à un nombre plus restreint d’entre eux ?
En fait, comme c'est d'une démarche astrophysique qu'il s'agit, les équipes ont en général "une idée derrière la tête". Et cette idée se rattache en général à un programme d'observation. En général, on publie pour être lu, c'est à dire que le papier va aider d'autres chercheurs dans leur recherche. Et tout au bout il y a un téléscope . Calculer la masse maximale d'une planète à eau liquide n'est pas en soi un but intéressant si on ne se fixe aucune limite. Et c'est dans le fond ce qui te bloque.
A la base tu lis qu'un coeur planétaire de plus de 15 MT s'enveloppe d'une atmosphère gazeuse. Le noyau en question n'est d'ailleurs pas tellurique, puisqu'il inclue en masse des glaces planétaires.
Mais je peux bien imaginer un processus dans lequel un Jupiter migre près de son étoile et se fait dépouiller de son enveloppe, pour former une planete "chtonienne" puis collisionne avec un autre corps de même nature pour former un gros pépère de 30 MT. Le disque d'accrétion étant dissipé depuis longtemps, ce coeur restera nu. Et on peut continuer comme ça longtemps. On peut imaginer que ces coeurs sont entièrement fait de métaux et on augmente encore formidablement l'accélération de surface. La température de surface va certe s'élever mais si on supprime tous les isotopes radioactifs alors l'eau restera liquide, and so one.
Une bonne réflexion scientifique, c'est celle qui fait le choix des bonnes hypothèses. Ca ne veut pas dire qu'il faille être conservateur sur tout. Par exemple, c'est en imaginant que des grosses planètes puissent orbiter très près de leur étoiles qu'on a fait les premières découvertes. Mais tu vois que tout était guidé par la perspective de contraindre l'observation : vers où pointer le téléscope ? Que dois-je rechercher ? Quel signal pertinent prendre en compte ?
L'absorbtion moléculaire c'est un phénomène intime, c'est lié à des phénomène de rotation moléculaire et chaque molécule à son spectre d'absorbtion. Y'a que des tables pour prendre en compte cet aspect.Dans quelles mesures les molécules atmosphériques absorbent-elles l’énergie du rayonnement solaire incident (photons) ?
Et plus généralement comment cela se passe-t-il pour un gaz quelconque ?
a+
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