Vitesse lumière et zéro absolu
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Vitesse lumière et zéro absolu



  1. #1
    noir_ecaille

    Vitesse lumière et zéro absolu


    ------

    Bonjour,


    Je m'interroge sur la vitesse de la lumière et le zéro absolu. Y a-t-il une possibilité théorique qu'ils soient variables en corrélation avec l'état de l'univers (observable) ?

    Je m'explique : Le zéro absolu correspond à une activité atomique nulle/gelée. En °K, pas de problème ce sera toujours zéro. Mais en °C ? L'expansion de l'univers depuis le big-bang a-t-elle pu faire varier le zéro absolu ? Même si j'ai du mal à imaginer une activité atomique "gelée" avant formation des atomes

    Quant à la vitesse de la lumière, était-elle la même dès l'émission du rayonnement fossile ? Ou bien la très grande densité de l'univers contraignait-elle cette vitesse "dans le vide" ? De ce que j'en comprends la lumière suit les déformations espace-temps -- mais pourrait-elle être ralentie de manière absolue à proximité d'une masse ? Puisqu'on peut suivre le cheminement d'un photon en mesurant l'activité électronique l'atome à proximité desquels passe ce photon. Ou bien ça marche autrement ?


    En vous remerciant de votre indulgence et de votre participation

    -----
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  2. #2
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    bonjour,

    je peux me tromper, mais,

    comme tu dis "Kelvin = activité atomique"
    et "Celsius (Ech. 0°C - 100°C) = état de l'eau fonction de la pression atmosphérique au niveau de la mer"

    en d'autre terme, le Kelvin est absolu et le degré Celsius est relatif.

    Celsius Relatif car c'est "l'état de l'eau" et "la pression atmosphérique" (environ 1013 hectopascals au niveau de la mer).

    c'est aussi pour cette raison (relatif et absolu) que l'on dit "0 DEGRÉ Celsius" et "0 Kelvin" tout court, (Kelvin, sans le mot "DEGRÉ").

    Je pense donc que seul le degré Celsius peut être variable vu qu'il est relatif !

    Mais bon, je peux me tromper, donc si quelqu'un peut confirmer ou non...
    Dernière modification par PPathfindeRR ; 08/04/2013 à 01h35.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  3. #3
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Ou bien la très grande densité de l'univers contraignait-elle cette vitesse "dans le vide" ?
    Quand l'univers se dilate, les longueurs d'onde apparente sont aussi dilaté (décalage vers le rouge), mais la vitesse apparente de la lumière ne change pas, elle reste toujours constante.

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    De ce que j'en comprends la lumière suit les déformations espace-temps -- mais pourrait-elle être ralentie de manière absolue à proximité d'une masse ?
    Elle suit bien la courbure de l'espace-temps mais ne ralentie pas pour autant.
    j’entends par "suivre", un rayon lumineux
    Dernière modification par PPathfindeRR ; 08/04/2013 à 03h08.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  4. #4
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    On a aujourd'hui fixé le °C -- de fait l'eau ne bout pas à 100°C en haute montagne, surtout par mauvais temps.

    Ma question est peut-être mal posée. Mettons qu'on remonte dans le passé, a-t-on pu avoir des activités atomiques gelées mais à une température en °C (fixe) différente de notre actuel zéro absolu ? La question peut paraître bizarre posée ainsi ^^;

    On dit que l'univers se refroidit -- normal, il se dilate. Mais cette dilatation elle-même a-t-elle pu influencer l'amplitude d'activité des atomes ? Le zéro absolu a-t-il toujours été à la même température en °C ou bien l'expansion de l'univers a-t-elle permis de plus grande amplitude d'activité au niveau atomique ?
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    Quand l'univers se dilate, les longueurs d'onde apparente sont aussi dilaté (décalage vers le rouge), mais la vitesse apparente de la lumière ne change pas, elle reste toujours constante.

    Elle suit bien la courbure de l'espace-temps mais ne ralentie pas pour autant.
    j’entends par "suivre", un rayon lumineux
    À quoi est dû le ralentissement observé quand la lumière traverse certains milieux (air, eau, verre...) ? Probablement est-ce lié à l'énergie ou fréquence du photon ? Ou bien la densité du milieu courbe l'espace temps tellement de fois que la lumière garde sa vitesse éponyme, mais qu'au lieu d'aller en ligne droite elle emprunte un chemin beaucoup plus long pour relier deux points qu'elle ne le ferait dans le vide ?
    Dernière modification par noir_ecaille ; 08/04/2013 à 04h00.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  7. #6
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Je m'explique : Le zéro absolu correspond à une activité atomique nulle/gelée. En °K, pas de problème ce sera toujours zéro. Mais en °C ? L'expansion de l'univers depuis le big-bang a-t-elle pu faire varier le zéro absolu ? Même si j'ai du mal à imaginer une activité atomique "gelée" avant formation des atomes
    K en non °K

    La seul chose qui pourrait faire varier la valeur en °C c'est le changement des propriétés de l'eau.


    Quant à la vitesse de la lumière, était-elle la même dès l'émission du rayonnement fossile ? Ou bien la très grande densité de l'univers contraignait-elle cette vitesse "dans le vide" ? De ce que j'en comprends la lumière suit les déformations espace-temps -- mais pourrait-elle être ralentie de manière absolue à proximité d'une masse ? Puisqu'on peut suivre le cheminement d'un photon en mesurant l'activité électronique l'atome à proximité desquels passe ce photon. Ou bien ça marche autrement ?
    Quand on parle de la vitesse de la lumière dans le vide, on désigne en fait une constante fondamentale de l'espace temps qui ne concerne que par accident la lumière. La fait que la vitesse de la lumière varie selon l'indice de réfraction du milieu n'implique en rien un changement de la valeur de c.
    Parcours Etranges

  8. #7
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    J'avoue par contre que les questions de noir_ecaille fait que je me pose maintenant une question concernant la relation entre la structure de l'espace-temps et la température.

    Je m’explique :

    On sait qu'une masse courbe l'espace-temps, et ce d'autant plus que l'on se rapproche de ce centre de masse.
    Ceci influe sur les observations, la trajectoire des rayons lumineux, le mouvement et également l'écoulement du temps de manière concrète, (on vieillis plus lentement à proximité d'une masse).
    Et tout objet inerte à proximité, suivra cette courbure pour donner naissance et raison à la gravitation.
    Alors oui, nous pouvons observer cette courbure réellement, comme près de la surface du soleil... mais cela n'explique pas fondamentalement "POURQUOI" cette courbure ?!

    Comment doit-on considérer cette structure d'espace-temps (un tissus élastique vue en 2D, plus précisément un volume élastique vue en 3D + 1D de temps pour décrire un mouvement), et l'inertie d'une masse représentant le repère d'un référentiel (ensembles de forces fictives maintenant la résistance d'un centre de masse/inertie à la variation de vitesse) ?

    On pourrait donc se représenter un volume d'espace-temps comme un milieu élastique, matériel si j'ose dire !...
    La Terre "prend" la place "dans" l'espace-temps et repousse, comprime cette structure à sa périphérie donnant lieu à une courbure... imageons :

    "Un volume d'eau à telle pression, une balle incorporée dans ce milieu, le volume de la balle remplace le volume d'eau initial qui se trouvé à cet endroit.
    l'eau se situant à proximité de la surface de la balle est comprimé, et ce de plus en plus que l'on se rapproche de la surface de la balle.
    Ceci est une image !

    Ce "champs de compression" donnant lieu à l'inertie d'une masse, soit une difficulté a la variation d'état du mouvement et établissant des forces fictives s'exerçant sur son centre,
    comme une contrainte....
    Des mouvements plus lents et difficiles, également pour l'écoulement du temps, (la vitesse de nos horloges plus lente sur Terre).
    (sauf pour la lumière.. qui elle, ne possède pas de masse, donc pas d'inertie... donc constante dans tous les référentiels).

    Et par la compression de cette structure, nous pouvons également observer la compression de la longueur d'onde de la lumière.
    Un rayon lumineux "chaud et bleu" envoyé depuis la surface de la Terre, passera d'un milieu de structure comprimé à moins comprimé, et la longueur d'onde se dilatera...
    Ce même rayon lumineux "chaud et bleu" initialement, refroidira de plus en plus en s'éloignant du centre de masse, se dilatera pour devenir un peu plus rouge et froid,...
    soit non pas une variation de vitesse de la lumière mais une variation de la température.

    J'entends par "champs" une structure (à l'inverse d'un éther inexistant ou encore un volume d'eau)

    En attente de vos commentaires...
    Dernière modification par PPathfindeRR ; 08/04/2013 à 16h08.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  9. #8
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    ah oui aussi...

    en fonction de ci-dessus, de ce champs "structure inertielle" si j'ose dire, je me pose donc des questions sur les raisons de la masse ! n'y aurait-il pas un lien, une transmission... ?

    Désolé si je ne suis pas toujours clair, j'ai un peu de mal à m'expliquer sur ce concept !
    Dernière modification par PPathfindeRR ; 08/04/2013 à 16h16.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  10. #9
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    En attente de vos commentaires...
    Non, mais faut arrêter avec ces essais d'analogies. C'est vraiment peine perdu.

    a+
    Parcours Etranges

  11. #10
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    On pourrait donc se représenter un volume d'espace-temps comme un milieu élastique, matériel si j'ose dire !...
    La Terre "prend" la place "dans" l'espace-temps et repousse, comprime cette structure à sa périphérie donnant lieu à une courbure... imageons :

    "Un volume d'eau à telle pression, une balle incorporée dans ce milieu, le volume de la balle remplace le volume d'eau initial qui se trouvé à cet endroit.
    l'eau se situant à proximité de la surface de la balle est comprimé, et ce de plus en plus que l'on se rapproche de la surface de la balle.
    Ceci est une image !

    Ce "champs de compression" donnant lieu à l'inertie d'une masse, soit une difficulté a la variation d'état du mouvement et établissant des forces fictives s'exerçant sur son centre,
    comme une contrainte....
    Des mouvements plus lents et difficiles, également pour l'écoulement du temps, (la vitesse de nos horloges plus lente sur Terre).
    (sauf pour la lumière.. qui elle, ne possède pas de masse, donc pas d'inertie... donc constante dans tous les référentiels).
    ...
    je ne cite que celà , mais je n'y comprend rien. ( pour dire simplement que celà m'apparait totalement falfelu ).

    pour repondre à noir-ecaille sur la période sombre ( < 380 mille ans ) ou les photons ne "sortaient" pas de la masse gluante ( au sens propre ), celà, je crois tient au fait que les pauvres étaient comdamnés à rebondir en permanence entre les premières particules massique.
    ( un gigantesque embouteillage ).
    en revanche c'était peut être différent pour les neutrinos qui ont un pouvoir de passe muraille.

  12. #11
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    en revanche c'était peut être différent pour les neutrinos qui ont un pouvoir de passe muraille.
    Le découplage des neutrinos est en effet plus précoce : vers 1 MeV ou 10 GK
    Parcours Etranges

  13. #12
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Doit-on considérer qu'avant ces découplages (neutrinos, photons...) la matière avait une activité atomique ? Je sais qu'il est difficile de se figurer l'univers dans cette configuration...
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  14. #13
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    activité atomique ?
    si atomique renvoie à "l'atome" , alors non, il n'y avait pas encore d'atome.
    l'hydrogène arrivera un peu plus tard.

  15. #14
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    je ne cite que celà , mais je n'y comprend rien...
    Je voulais juste dire indirectement que parler de particules, même une particule de Higgs... me parait une illusion !
    J'ai vraiment du mal à me représenter une particule comme un corps selon ce que je comprend de la relativité !

    Les particules, ou le boson de Higgs, comment ils peuvent baigner dans quelque chose, (comme des corps) ?!!
    Je vois plutôt tout ceci par l'interprétation d'une manifestation observée de l'espace-temps lui-même, une structure ! un champs ! même pour des "particules" de Higgs !
    Bref, je n'arrive pas à concevoir que l'on parle de particule comme quelque chose de matériel !

    Peut-être que je me trompe et que mon esprit est un peu critique envers les théories du domaine quantique, pas dans leur parfaite cohérence mathématique ! mais dans leurs principes qui définie le réel et les résultats supposé qu'elle apporte que je trouve plus farfelues (indéterminisme, intrication et téléportation de l'information instantané, réalités parallèles, etc...

    Je ne vais pas prétendre quoi que ce soit (je ne suis pas astrophysicien !)
    Mais je ne vais pas insister au risque de me faire des ennemis,
    je reviendrai sur ce sujet plus tard quand j'aurai plus d'élément et de fondement, pour une manière plus concise de l’exprimer et partager cette conception du réel.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  16. #15
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    Bref, je n'arrive pas à concevoir que l'on parle de particule comme quelque chose de matériel !
    Ce que l'on conçoit c'est des abstractions/concepts physiques que l'on exprime dans un langage mathématique formel pour sa neutralité syntaxique et opératoire (vis à vis de nos biais cognitif) afin de nous permettre des inférences logiques qui nous sont utiles ensuite pour nos prédictions. Une "chose matérielle" lui est totalement indifférent, un désigné qui peut s'abstraire, car il ne concerne que notre recherche de rattacher ces concepts abstraits à notre apprentissage par nos sens de la perception que nous nous faisons de "l’environnement".

    Laissons libre notre imagination, la notion de champ/excitation de champ me semble être un bon exemple, afin de nous construite des structures abstraites nous permettant d'articuler ce qu’on observe ("fait brut") avec ce qu’on imagine.


    Patrick
    Dernière modification par invite6754323456711 ; 08/04/2013 à 20h35.

  17. #16
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    Je voulais juste dire indirectement que parler de particules, même une particule de Higgs... me parait une illusion !
    J'ai vraiment du mal à me représenter une particule comme un corps selon ce que je comprend de la relativité !

    Les particules, ou le boson de Higgs, comment ils peuvent baigner dans quelque chose, (comme des corps) ?!!
    Je vois plutôt tout ceci par l'interprétation d'une manifestation observée de l'espace-temps lui-même, une structure ! un champs ! même pour des "particules" de Higgs !
    Bref, je n'arrive pas à concevoir que l'on parle de particule comme quelque chose de matériel !
    1/ Arrête de mettre des points d'exclamations partout, tout le temps. C'est pénible.

    2/ Si on parle de particules c'est parce qu'on les détecte comme tel. Cela va faire un siècle que l'étrangeté quantique est mise au jour et la meilleure option n'est certainement pas de choisir un parti pris "particule" ou un partie pris "onde", comme on choisit entres des options politiques ou philosophiques mutuellement exclusives. La meilleure réponse est que ce sont des objets d'une nature autre que ce que nous pouvons expérimenter à l'aide d'un intellect éduqué par nos sens. Ce n'est pas "dans un cas une particule dans une autre une onde", ni "moitié particule, moitié onde", ni "une onde qui se manifeste comme une particule", ni "une particule qui se conduit comme une onde" ; il faut se destresser par rapport aux choix des mots : il n'y a pas à choisir il faut enfourcher un autre concept. Ce sont des quantons. C'est tout, et ça suffit pour exprimer toutes leurs propriétés connues. Elles sont nombreuses et fermement établies. Et tout ce qu'on pourra en dire de neuf n'aura pour effet que de nous permettre d'approfondir ce concept encore neuf pour l'esprit et non de nous replonger dans d'anciennes alternatives.
    Dernière modification par Gilgamesh ; 08/04/2013 à 20h38.
    Parcours Etranges

  18. #17
    PPathfindeRR

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    à Gilgameh,

    Et bien là je suis tout à fait d'accord avec ce que tu viens de dire, en parfaite entente !

    Je n'avais rétorqué que lorsque l'on me réponds que c'est farfelue.
    Je trouve plus farfelue de prendre les mathématique pour vérité est souvent entendre dire qu'ils sont la démonstration.
    Ce n'est que la démonstration mesurée d'une interprétation vrai ou fausse, cohérente et fondée qui nous permette de les étudier plus en profondeur en gardant bien à l'esprit qu'ils nous conduise pas forcément à la réalité.

    et là nous allons nous rejoindre, c'est par la réinterprétation que nous avançons.
    Bref, je m'éloigne du sujet initial et je vais m'en arrêter là.
    Revenons à nos moutons.

    P.S : Pardon pour les points d'exclamation si cela est dérangeant, mais j'aime souvent donner une accentuation ou une intonation à certaine phrase dont je porte attention.
    J'éviterais à l'avenir.
    Dernière modification par PPathfindeRR ; 08/04/2013 à 21h33.
    « Un problème sans solutions est un problème mal posé ! » Albert Einstein.

  19. #18
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par PPathfindeRR Voir le message
    Je trouve plus farfelue de prendre les mathématique pour vérité est souvent entendre dire qu'ils sont la démonstration.
    Ce n'est que la démonstration mesurée d'une interprétation vrai ou fausse, cohérente et fondée qui nous permette de les étudier plus en profondeur en gardant bien à l'esprit qu'ils nous conduise pas forcément à la réalité.
    La démonstration mathématique a un statut particulier par rapport aux objets quantiques.

    Si je modélise une population de lapins et de renards par une équation différentielle je vais trouver une oscillation des population qui me donne des compréhension précieuse et pertinente sur l'écologie prédateur-proie. Mais cette équation des population ne me livre rien de ce qu'est un lapin ou un renard, ne me dit rien de leur nature, de leur biologie et de leur comportement intime. Les lapins peuvent être gros ou petits, blanc, noir ou mauve, avec de grande ou de petites oreilles, peu importe, ainsi que les renards.

    Quand on modélise un électron par une amplitude, il semble qu'aucune caractéristiques n'y échappe. C'est très différent de ce qui précède. S'il manque un paramètre pour le caractériser (par exemple son spin) alors rien ne marche, si on l'ajoute, tout colle et quand on dit que deux électrons sont identiques, que leur état sont les mêmes, ça a un sen fort, on affirme que rien ne maque à la description, que tout l'objet y est. S'il existait un paramètre caché qui différenciait les deux électrons, la théorie prédirait quelque chose de tout autre. Et ce tout autre bâtirait un monde tellement différent qu'on ne peut pas traiter cela à la légère. C'est très particulier et en relation immédiate avec une description discrète de la matière (sous forme de nombre entier ou demi entier). En conséquence de quoi, les maths peuvent pousser à fond leur démonstration avec un assurance quasi platonicienne. En contrepartie, la signification phénoménologique de la chose est délicate, ce qui aboutit au paradoxe épistémologique de la mécanique quantique : il n'y a pas d'objets pour lesquels on puisse déterminer un comportement plus certain que ces quantons dont on n'appréhende pourtant pas la nature en concepts simples à exprimer.
    Dernière modification par Gilgamesh ; 08/04/2013 à 22h31.
    Parcours Etranges

  20. #19
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    J'ai peut-être trouver comment mieux poser mon interrogation.

    Lorsque l'univers était plus dense donc plus chaud, mettons qu'on observe une activité atomique gelée -- donc à zéro kelvin. Ce zéro kelvin dans un univers plus chaud était-il "plus chaud" d'une certaine manière par rapport à un atome gelée observé aujourd'hui sous vide simulé en laboratoire ? J'espère que ma question paraît un peu plus claire comme ça

    Par ailleurs, quand les photons et neutrinos se sont découplés de la matière, quelles particules étaient alors observable ? des atomes ? des quarks et gluons ? autre chose ? Et quel pourrait être l'indice optique possible d'une soupe pareille ?
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  21. #20
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    J'ai peut-être trouver comment mieux poser mon interrogation.

    Lorsque l'univers était plus dense donc plus chaud, mettons qu'on observe une activité atomique gelée
    syntax error

    Par ailleurs, quand les photons et neutrinos se sont découplés de la matière, quelles particules étaient alors observable ? des atomes ? des quarks et gluons ? autre chose ? Et quel pourrait être l'indice optique possible d'une soupe pareille ?
    au découplage des neutrinos, une soupe de nucléons
    au découplage des photons, des atomes H + He
    Parcours Etranges

  22. #21
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par Gilgamesh Voir le message
    syntax error
    OK j'en demande beaucoup

    Pas de zéro absolu possible dans la jeunesse de l'univers ? A-t-il un moment d'apparition possible ? Au découplage photonique ? Plus tard encore ?
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  23. #22
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    OK j'en demande beaucoup

    Pas de zéro absolu possible dans la jeunesse de l'univers ? A-t-il un moment d'apparition possible ? Au découplage photonique ? Plus tard encore ?

    Bien sûr qu'on peut imaginer qu'une entité extra univers ait gardé son casse croute à 0+ K dans une glacière au sein du plasma en expansion. C'est comme si tu me demandais si la température de congélation de l'eau changeait dans un océan de lave. Bien sur que non, mais c'est quoi le fond de l'interrogation ?
    Dernière modification par Gilgamesh ; 09/04/2013 à 21h42.
    Parcours Etranges

  24. #23
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Savoir si ce zéro était aussi absolu que la vitesse lumière
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  25. #24
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Savoir si ce zéro était aussi absolu que la vitesse lumière
    Ce sont deux concepts fondateurs donc oui dans un sens, mais la meilleure réponse serait que ça ne se compare pas, ce ne sont pas les mêmes dimensions. Je suis pas sûr qu'il faille approfondir, avant d'approfondir la notion de dimension. sinon c'est un peu parler dans le vide.
    Parcours Etranges

  26. #25
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Il ne s'agit pas de comparer ces grandeurs. Juste vérifier si je cernais bien ces concepts. D'eux découlent d'autres notions.

    Vous parlez de "dimension" -- au sens mathématique ? Comme les matrices à plus de quatre dimensions (un monde exotique pour moi) ?
    Ou est-ce plus terre-à-terre ? Quoiqu'entre espace-temps et fluctuations... Peut-être pas un espace à cinq dimensions mais des traductions de l'énergie en fluctuations quadridimensionnelles ?
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  27. #26
    Paraboloide_Hyperbolique

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Il ne s'agit pas de comparer ces grandeurs. Juste vérifier si je cernais bien ces concepts. D'eux découlent d'autres notions.

    Vous parlez de "dimension" -- au sens mathématique ? Comme les matrices à plus de quatre dimensions (un monde exotique pour moi) ?
    Ou est-ce plus terre-à-terre ? Quoiqu'entre espace-temps et fluctuations... Peut-être pas un espace à cinq dimensions mais des traductions de l'énergie en fluctuations quadridimensionnelles ?
    Bonsoir,

    Ne cherchez pas midi à 14h, "dimensions" signifie ici "unités". Ce qu'a dit Gilgamesh, c'est que la vitesse de la lumière et le zéro absolu ne possèdent pas les mêmes unités. Ces deux notions ne sont donc pas directement comparables.

  28. #27
    noir_ecaille

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    D'accord Donc dimensions d'un point de vue mathématique -- pas les même grandeurs/unités ^^
    Dernière modification par noir_ecaille ; 10/04/2013 à 20h27.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  29. #28
    invite1ba0bd36

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Ce que l'on conçoit c'est des abstractions/concepts physiques que l'on exprime dans un langage mathématique formel pour sa neutralité syntaxique et opératoire (vis à vis de nos biais cognitif) afin de nous permettre des inférences logiques qui nous sont utiles ensuite pour nos prédictions. Une "chose matérielle" lui est totalement indifférent, un désigné qui peut s'abstraire, car il ne concerne que notre recherche de rattacher ces concepts abstraits à notre apprentissage par nos sens de la perception que nous nous faisons de "l’environnement".

    je dis bravo pour avoir mis tout ça en si peu de mots.

    moi mon truc c'est l'astication par hypothèse... faites travailler votre imagination...

    Pathfinder:
    Bizarre que justement je me posais une question très proche de la tienne au regard des ondes telluriques. J'en concède, elle ne sont pas de même nature. mais obéissent apparemment aux mêmes lois de propagation. J'ai bien noté le refus des métaphores de Gilgamesh qui n'aime pas mélanger torchons et serviettes, mais quand même...En premier lieu pour que vous saisissiez là ou je veux en venir je vais vous poser trois hypothèses qui m'ont semblé intéressantes lors de mes recherches éparses.

    1)Le fait avéré que la vitesse de propagation d'une onde sismique au travers de la croute terrestre dépend du milieu qu'elle traverse. ainsi, plus l'onde traverse un support dur/solide plus l'onde parcours son chemin rapidement et sans atténuation...à condition que la puissance de cette première soit suffisante et la longueur d'onde adapté pour mettre en branle le support sur sa trajectoire. (on distingue donc un lien entre le milieu et la vitesse de propagation, me trompe je ?)
    2)Il y a un mois,on a attiré mon attention sur une portion de physique quantique (unification des champs je crois), et notamment le concept selon lequel le vide, n'est pas vide, mais en fait offre au moins un support aux ondes électromagnétiques, et qui dit support, dit quelque chose.

    j'ai donc très logiquement émis l'hypothèse saugrenu, que même si dans nos connaissances actuelles la lumière n'a pas encore trouvé support propice à son ralentissement/accélération rien n'en exclus la possibilité (à par les postulats actuels très prisés). Il nous reste à déterminer quel genre de quelque chose sert de support aux ondes électromagnétique puis élaborer un milieu au statut variant capable de jouer sur cette petite vitesse de propagation afin d'en vérifier la véracité. évidement ce n'est là qu'une conclusion partielle basé sur hypothèses en mélangeant torchons et serviettes...hahem...

    Attention, pure supposition:
    D'un tout autre point de vu, ton phénomène de pression sur l'onde est très intéressante et pas incompatible avec le fait que la vitesse de la lumière soit constante. je vais émettre d'autres hypothèses :

    1) admettons qu'une onde est le résultat d'un changement variable de l'état d'un support et la propagation de la variation d'état sur ce même support uniformément dans toutes les directions.

    2) on admet que le support lui même n'est pas à l'origine de la variation créatrice de la variation du support. ( tiens intéressant... )

    3) il est admis maintenant que le "vide" n'est pas uniforme en tout point de l'espace.

    on pourrait déduire de ses hypothèses en l'état que la lumière n'est que la propagation sur un support d'une variation d'état ondulatoire. et en fait que le photon n'existe pas. (ahahahah!!!! bha tiens donc, je me surprend moi même à le conclure.. surprenant hein ? ). allez au point ou j'en suis je vous achève :
    Nos yeux serait donc en conséquence une espèce de récepteur sensible à certaines fréquence de l'ondulation du vide...houlààà..., c'est bon vous en avez eu pour votre argent ?

  30. #29
    invite1ba0bd36

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    ha oui, j'ajouterais ceci en bit extra bonus:
    ça tue la théorie du rayon lumineux rectiligne. et pang!
    ça à le mérite d'expliquer pourquoi lorsqu’on éclaire trois fentes sur un plan avec une même source lumineuse, la projection en montre bien plus.
    ça fait chuter la théorie quantique arrosé de rhum, comme quoi une même particule peut être en deux endroit différents au même moment... Couic!

    allez,.... je fini ma téquila.. hips!..

  31. #30
    Paraboloide_Hyperbolique

    Re : Vitesse lumière et zéro absolu

    Citation Envoyé par meriadeg Voir le message

    Pathfinder:
    Bizarre que justement je me posais une question très proche de la tienne au regard des ondes telluriques. J'en concède, elle ne sont pas de même nature. mais obéissent apparemment aux mêmes lois de propagation. J'ai bien noté le refus des métaphores de Gilgamesh qui n'aime pas mélanger torchons et serviettes, mais quand même...En premier lieu pour que vous saisissiez là ou je veux en venir je vais vous poser trois hypothèses qui m'ont semblé intéressantes lors de mes recherches éparses.

    1)Le fait avéré que la vitesse de propagation d'une onde sismique au travers de la croute terrestre dépend du milieu qu'elle traverse. ainsi, plus l'onde traverse un support dur/solide plus l'onde parcours son chemin rapidement et sans atténuation...à condition que la puissance de cette première soit suffisante et la longueur d'onde adapté pour mettre en branle le support sur sa trajectoire. (on distingue donc un lien entre le milieu et la vitesse de propagation, me trompe je ?)
    Non, c'est correct. Cette relation se nomme la relation de dispersion.

    Citation Envoyé par meriadeg Voir le message
    2)Il y a un mois,on a attiré mon attention sur une portion de physique quantique (unification des champs je crois), et notamment le concept selon lequel le vide, n'est pas vide, mais en fait offre au moins un support aux ondes électromagnétiques, et qui dit support, dit quelque chose.
    Je serais curieux de savoir où vous avez lu ça. Le seul "support" qui puisse être envisagé est l'espace-temps.

    Citation Envoyé par meriadeg Voir le message
    j'ai donc très logiquement émis l'hypothèse saugrenu, que même si dans nos connaissances actuelles la lumière n'a pas encore trouvé support propice à son ralentissement/accélération
    Heu... Cela n'empêche pas la lumière de se propager à des vitesses variables suivant la nature du milieu traversé (air, eau, cristal...)

    Citation Envoyé par meriadeg Voir le message
    Il nous reste à déterminer quel genre de quelque chose sert de support aux ondes électromagnétique puis élaborer un milieu au statut variant capable de jouer sur cette petite vitesse de propagation afin d'en vérifier la véracité.
    On le fait déjà en optique non-linéaire (dans la génération de lasers hautes intensités par exemple).

    Citation Envoyé par meriadeg Voir le message
    évidement ce n'est là qu'une conclusion partielle basé sur hypothèses en mélangeant torchons et serviettes...hahem...
    Je confirme. D'où l'importance justement de ne pas les mélanger, sinon on n'en vient vite à raconter de belles horreurs (bon, la je vous jette la pierre mais en toute honnêteté, comme il m'est déjà arrivé de dire de belles horreurs, je devrais être le premier à la recevoir).

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