Bonjour,
je redirige mon poste d'une autre partie. Et je repose ma question du coup. C'est un peu long donc armez vous de patience !
" L'univers existe depuis un peu plus de 13 milliards d'années. Selon la théorie de la relativité générale, la vitesse critique que toute particule puisse atteindre est celle de la lumière véhiculée par le photon de masse nulle.
A ce jour, quelque soit la direction dans laquelle on regarde dans l'univers, on peut observer des éléments. Et au plus loin que l'on puisse regarder, si je ne me trompe pas, nous observons le fond diffus cosmologique qui correspond à l'univers 300 000 ans après sa création (ou tout du moins son écho en quelque sorte).
Sachant que nous ne nous situons probablement pas au centre de l'univers, que celui-ci fait au moins 26 milliards d'années lumière de "diamètre", cela signifie que lors de sa création, la matière en expansion a du se déplacer à une vitesse nettement supérieure à celle de la lumière.
Avons-nous à ce jour une réponse à ce paradoxe ? "
A cela, on m'a répondu que certains objets ne seront jamais visible à nos yeux car l'univers peut se dilater à une vitesse plus grande que celle de la lumière. Je ne suis pas d'accord avec cette réponse, tout du moins pour l'instant. Je m'explique.
1. Si deux objets s'éloignent à 250 000 km/s en direction opposée, alors ils s'éloigneront à une vitesse relative de 500 000 km/s (ok pour çà). Cependant, si l'un émet un rayon lumineux vers l'autre objet à une vitesse de 300 000km/s, la lumière finira forcément par le rattraper. Donc, il n'existe aucun objet que nous ne pourrions voir un jour (pour des questions de vitesse en tout cas). Êtes-vous d'accord ?
Cela m'amène à une autre question sur la théorie d'Einstein. Dans le but de me faire mieux comprendre, je vous ai joint un schéma que j'ai fait. Je développe ci-dessous ma théorie.
2. Selon la théorie de la relativité générale d'Einstein, la lumière dans le vide, quelque soit le référentiel dans lequel on se situe, se déplace toujours à la même vitesse.
Créons un univers composé de deux particules distantes de 300 000 km. Et imaginons que nous fassions aller ces particules à un moment donné dans la même direction et à la même vitesse (couleur orange et bleu sur la pièce jointe), et à un autre moment dans une direction opposée et toujours à la même vitesse (couleur violette et bleu). A l'instant t=0, la particule bleue émet un rayon lumineux vers l'autre particule.
J'ai créé deux cas.
Cas n°1 : Les deux particules, bien que se déplaçant de façon opposée au rayon lumineux, le verront au même moment (au bout d'une seconde) car elles le verront se déplacer à la même vitesse. En effet, les particules se rapproche ou s'éloigne à 250 000 km/s du point d'émission de la lumière, mais cette vitesse ne doit pas être "sommée" à celle de la lumière dans nos calculs (quid d'ailleurs, si elles ne vont plus en ligne droite?).
Cas n°2 : Puisque la particule orange se déplace vers le rayon de lumière, elle le voit au bout de 0,55 secondes. De même pour la particule violette, elle verra, se dirigeant en direction opposé au rayon de lumière, ce dernier au bout de 6 secondes. Le problème, c'est qu'en considérant cela, les particules ne voient pas le rayon de lumière passer à 300 000 km/s mais respectivement à 550 000 km/s et 50 000 km/s.
Aucune des deux théories que je propose ne m'a l'air correcte, j'ai donc du mal comprendre Einstein. Je pense que mon erreur de raisonnement vient du fait que le temps n'est pas une valeur universelle, cependant les particules ont toutes la même vitesse dans mon exemple.
Qu'en pensez-vous ? Qu'ai-je raté ? Et surtout avez-vous tout compris, car ce n'est pas simple.
Un grand merci aux patients qui répondront.
Grégory
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