Je ne comprends pas la question. Il n'y a pas réellement de choix.
Le cas de la masse est un exemple "simple", mais le cas du temps n'est pas particulier. Le schéma général est qu'un même concept se divise en trois : la version classique, la version "coordonnée" et la minkowskienne "propre" ; les trois se confondant à la limite classique. Par exemple pour l'énergie il y a l'énergie classique (mv²/2), la composante énergétique de la 4-impulsion (gamma mc²) et la 4-impulsion. Pour le temps, on a le temps absolu classique, le temps coordonnée et le temps propre.
On n'a pas le choix des invariants relativistes, ils sont ce qu'ils sont ; on n'a pas le choix des concepts classiques ; les versions intermédiaires (relatives à un référentiel) sont "comme on peut", faisant le pont entre les deux autres.
Tout cela répond à une logique assez précise, qu'on peut percevoir avec un certain recul, mais évidemment difficile à percevoir quand on aborde la RR avec les a priori classiques, en particulier par le peu d'accent mis sur les invariants relativistes (qui sont des scalaires, des 4-vecteurs, et des 4-tenseurs d'ordre plus élevé...).
Un point qui a l'air d'échapper à beaucoup est que la notion de référentiel inertiel n'est pas essentielle en RR (la structure affine liée à l'inertie, oui, mais pas les référentiels) ; les formules sont simples en 4D, entre invariants relativistes, et la "projection" sur un référentiel les complique, cachant la simplicité. En fait la notion même d'invariant est bizarre, elle vient du trop d'emphase donnée aux référentiels.
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