Notre dialogue avec Rincevent s’épuise, car nous restons sur nos positions. L’effet CREIL est pour moi aussi important que l’effet Doppler alors que pour Rincevent, il ne l’est pas, dans la mesure où les hypothèses que j’avance à partir de l’effet CREIL, contredisent certaines parties de l’hypothèse du modèle standard auquel il ne veut pas toucher.
Qu’il me permette de commenter quelques points de détail.
L'effet CREIL participe aux processus thermiques dans la thermalisation (lente) de la matière et du rayonnement, mais il faut considérer deux cas :Envoyé par Rincevent
1- Dans les observations aux courtes longueurs d'onde, jusqu'à l'infrarouge proche ou moyen, l’effet CREIL ne prédit pas un spectre de corps noir mais un rougissement. Il décale seulement le spectre, d’une façon analogue à l’effet Doppler, avec des différences généralement faibles. Toutefois, les bistabilités qui interviennent dans le cas de l'hydrogène atomique, en présence d'un flux ultraviolet intense produisent un spectre de quasar dans toute sa complexité (position et forme des raies, anti-corrélation des raies larges avec la présence d'émissions radio, etc..
2- Le bleuissement des rayonnements thermiques est, en fait une amplification de ces rayonnements. L'isotropie du rayonnement à 2,7K s'explique simplement : les molécules qui, dans tous les points de l'espace rougissent le rayonnement des étoiles amplifient le rayonnement thermique plus dans les directions et aux fréquences où il est le plus froid, ce qui fait tendre vers un équilibre de rayonnement plus voisin du corps noir. Il y a un effet CREIL particulièrement intense parce qu'il est résonant, entre les rayons constituant le rayonnement thermique.
Aux très basses pressions, les échanges d'énergie sont purement radiationnels; en l'absence d'interactions dipolaires (un milieu très transparent), ils se produisent à peu près uniquement par effet CREIL.
Les galaxies sont sujettes à l’effet Doppler pour leur vitesse relative, à un effet CREIL intrinsèque pour les gaz chauds traversés, et à un effet CREIL intergalactique dans les gaz froids. Les trois effets décalent vers le rouge. Les observations semblent confirmer la bonne interprétation par l’effet CREIL associé à l’effet Doppler. L’hypothèse que les quasars soient liés à des galaxies n’est pas dépassée (les travaux récents d'Halton Arp faisant état de rougissements intrinsèques sont même publiés dans ApJ et A&A). Le quasar est l’astre relevant le plus typiquement de l’effet CREIL intrinsèque. Cet effet intrinsèque n’est pas exclu dans d’autres cas. L’effet CREIL dans les gaz froids de l’espace intergalactique s’applique à toutes les galaxies. Comme celui-ci est prouvé par Pioneer, il est logique de le substituer (au moins partiellement) à l’effet Doppler pour les galaxies, ce qui enlève une bonne partie de la vitesse, donc de l’expansion.- par ailleurs, même si ce rougissement des quasars était lié à l'effet CREIL (ce qui ne me paraît absolument pas convaincant étant donnés votre modèle et les observations, sans parler du fait que des dizaines de personnes travaillent sur les quasars depuis des décennies donc l'hypothèse galactique est dépassée) et non à l'expansion de l'univers,
même si ce rougissement des quasars était lié à l'effet CREIL (...) et non à l'expansion de l'univers, cela ne changerait rien au fait que l'on observe ce décalage vers le rouge pour de nombreuses galaxies qui ne sont pas des quasars. D'un point de vue observationnel, l'expansion ne repose pas uniquement sur les quasars.
Le calcul du rayonnement cosmologique est, je crois, très approximatif (on a choisi le bon). Le modèle expansionniste est seulement douteux. Je constate la température de l’univers. Sa valeur ne prouve rien, même si des calculs à supports douteux y conduisent.Or, si expansion il y a, le rayonnement cosmologique est parfaitement expliqué quantitativement. Ainsi, l'effet CREIL, qui n'explique pas du tout son origine et est incapable d'expliquer sa température tout en disant que le modèle expansionniste est faux, me paraît complètement à côté de la plaque sur ce sujet;
Je préfère le calcul du spectre d'un quasar qui explique la position de centaines de raies et la forme de ces raies à partir seulement des propriétés bien connues de l'atome d'hydrogène. Et il suffit, pour obtenir ce résultat, de supposer que le quasar est un objet très chaud entouré d'hydrogène, la pression et la température de ce dernier décroissant avec la distance
La physique de l’effet CREIL est très rigoureuse. La théorie relativiste joue très peu dans les problèmes traités par l’effet CREIL. L’univers peut être dynamique ou non.mais toute la partie à laquelle vous faites référence est celle à basse énergie qui est très fortement contrainte expérimentalement et théoriquement (je vous ai déjà parlé du caractère dynamique de l'univers inévitable en théorie relativiste de la gravitation).
Les nombreuses confortations sont uniquement fondées sur une appréciation des distances par la loi de Hubble, donc disqualifiées si on admet l'existence de rougissements intrinsèques.que la vitesse des galaxies puisse être contestée, ainsi que le rayonnement fossile,
vous les contestez mais uniquement sur une observation alors que de nombreuses autres les confortent. Par ailleurs, il est inexacte de parler de "vitesse des galaxies". Il s'agit d'un effet purement relativiste qui n'est qu'une vitesse apparente et non une vitesse physique.
La vitesse est bien physique, même si elle change quand on change de repère. Les vitesses se mesurent par rapport à la Terre.
Comparez les nombreuses hypothèses nécessaires à l'interprétation standard des spectres des quasars avec la simplicité de l'interprétation par le CREIL. Tout quasar n'est peut-être pas une étoile à neutrons en accrétion,, mais une étoile à neutrons en accrétion a le spectre d'un quasar : Place et forme des raies (sans jets relativistes de gaz, ni nuages chauds comprimés par de la matière noire), avec, en particulier, légère distorsion des structures (sans variation de la constante de structure fine), anti-corrélation des émissions radio et de la présence de raies larges (trop de théories complexes pour qu'on puisse en choisir une) etc.je ne m'acharne pas à ne pas le prendre en compte (c'est plutôt vous qui vous acharnez à lui faire expliquer tous les phénomènes possibles sans être capable de fournir des calculs) mais me contente de dire que vos modèles astrophysiques sont incompatibles avec les observations alors que ces mêmes observations s'expliquent très bien avec la simple hypothèse d'un univers en expansion (et ce je le répète: que cette expansion soit précédée d'un big-bang ou non).
Les calculs de spectres sont disponibles. L’effet CREIL intrinsèque vient à votre secours pour rectifier les anomalies observées à l’expansion, mais l’effet CREIL dans les gaz froids intergalactiques jette un doute.
L’effet CREIL se manifeste dans du gaz ténu et transparent contenant soit de l’hydrogène chaud ionisé près des astres, soit de l’hydrogène froid dans l’espace, deux cas très fréquents. Le profil évoqué est le plus simple : température décroissante quand on s’éloigne de l’astre.Par ailleurs, votre modele depend de nombreux parametres (temperature de l'environnement d'une etoile devant suivre un certain profil, etc) alors que l'explication relevant du decalage vers le rouge n'en necessite qu'un: le decalage z.
L'interprétation alternative des positions des raies des quasars a fait appel à deux théories majeures : dans la première, le quasar émettait des jets de gaz à une vitesse si folle que l'absurdité de la théorie a été démontrée. On a donc supposé que l'espace intergalactique contenait des nuages d'hydrogène chauffés par des galaxies (invisibles) ou des effets bizarres. Dans les deux cas, il est difficile d'expliquer la finesse des nuages (finesse des raies observées) sans compression par de la matière noire (ou baguette magique). Maintenant, on tend à mélanger les deux théories, mais sans expliquer la continuité de la composition des jets et nuages. Que d'hypothèses et complications, sans expliquer les anti-corrélations des raies larges avec les émissions radio par exemple !
Un décalage z est relatif à un spectre Doppler pur, ce qui n’est pas le cas.
L’effet Doppler est utilisé aussi bien dans l’espace que sur terre. L’effet CREIL s’utilise aussi bien pour les quasars que pour Pionnier. La seule explication alternative donnée au bleuissement des ondes radio des sondes met en cause l'attraction universelle : Pauvre astronomie de position ! Si vous êtes cohérent, vous ne pouvez critiquer l’effet CREIL parce qu'une expérience qui est presque une expérience de laboratoire le met en évidence.Je suis bien incapable d'expliquer l'acceleration de Pionner a l'aide du modele du big-bang et j'en suis pas mecontent du tout: c'est un phenomene physique ayant lieu a des echelles de distance et d'energie qui n'ont strictement rien a voir avec celles du big-bang. Seul un integriste chercherait a expliquer cela avec la meme explication que celle qu'il pretend donner pour les quasars alors que de nombreux phenomenes physiques peuvent intervenir pour affecter le mouvement de Pionner
Hors sujet. Le photon n’est qu’une façon d’interpréter la lumière qui a conduit à de nombreuses erreurs, car sont utilisation correcte est souvent alambiquée et nécessite une onde guide. Il est préférable de s’en méfier. Les ondes électromagnétiques expliquent mieux les phénomènes optiques, en particulier les phénomènes paramétriques comme la réfraction.quant a votre discours qui est "le photon n'existe pas car on en a pas besoin en optique" (alors que de nombreuses experiences dans d'autres domaines dont l'optique est un sous-produit ont prouve son existence), laissez-moi rire: "je n'ai pas besoin de l'existence des atomes pour expliquer le peu que je vois autour de moi au quotidien donc les atomes n'existent pas".
Les seules expériences dont la théorie donne des résultats différents en classique et en quantique (sans erreur de calcul) sont les expériences d'émission spontanée interprétée comme amplification du champ du point zéro. La théorie classique donne le résultat expérimental, alors que la théorie quantique doit introduire un facteur 2.
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