Bonjour tout le monde.
Bien que retraité, je suis tout nouveau sur ce forum et j’aimerais bien lancer un sujet de discussion auprès des spécialiste de l’énergie noire je pose donc la question suivante et tant pis si vous la trouverez peut-être naïve ou sans intérêt.
Il est maintenant bien établi que selon la relativité générale d’Einstein, un observateur éloigné d’un centre gravitationnel très puissant du type trou noir par exemple, verra s’écouler le temps d’un événement, situé très proche de ce centre, de façon extrêmement ralenti (par rapport au temps de l’observateur) voir totalement arrêté (notamment dans le cas du trou noir quand l’événement atteint le rayon de Schwarzschild).
Il est également bien admis qu’aux temps très anciens de la vie de l’univers, dans les premiers milliards d’années, la densité de cet univers était extrêmement plus dense que celui que nous observons à présent. Ainsi le temps des événements que nous observons aujourd’hui dans ces régions très éloignées, donc beaucoup plus denses, doit paraître également ralenti par rapport au notre. Est-ce que les calculs des vitesses des supernovae SNIa, qui ont abouti à l’hypothèse d’une énergie noire répulsive provoquant une apparente accélération de l’expansion, tiennent compte des effets relativistes ci-dessus ?
Dans le cas contraire, la vitesse observée ne seraient elles pas moindre, au point peut être de compenser l’apparente accélération constatée ?
Cette hypothèse est peut être à combiner avec celles de l’énergie du vide quantique ?
Je vous remercie à l’avance de vos réponses et critiques.
-----