Bonjour,
La distance de luminosité se définit comme
L/Fa=4PiDa2/2
L luminosité absolue d'un objet
Fa flux reçu
Da distance de l'objet
On voit que L/F est la surface d'une demi sphere de rayon Da,
plus cette surface (virtuelle) augmente, avec Da, plus le flux recu Fa diminue
(J'ai écrit Da car dans un cas classique Da=Dl et un facteur 2 car on ne voit qu'une face d'une sphere,
mais ca ne change rien au principe.. et ce qui nous intéresse c'est la variation)
Ce qui peut se résumer moyennant qq changements d'unités sur Fa à
Da2=1/Fa
Le modele d'expansion suppose ensuite que Dl=Da(z+1)2
soit une variation du flux Fl=Fa/(z+1)4
On va supposer que la validation de cette formule est subjective car elle suppose la conaissance de L...
et pour les distances qui nous intéressent Da n'est pas mesurable.. Snif
Regardons ce que nous dis l'effet Doppler sur un objet grandissant et en mouvement
et dont on ne prend plus en compte une variation de surface mais une variation de volume
(Un volume d'univers n'agit pas comme la surface d'un astre mais comme un boule pleine de points lumineux)
On redéfinit la formule en
L'/Fa=4PiDa3/3
L' équivalent de L avec d'autres unités
Et pour un cas relativiste on considere que Dc=Da(z+1) valeur de référence pour la projection RR
et que le flux ne diminue plus avec la distance, "a partir de Da", c'est une projection virtuelle (Dc)
Une sphere de rayon Da qui subit un facteur z+1, ce qui donne
L'/Fc=4PiDa3(z+1)3/3
Soit avec des unités had oc
Dl2=1/Fc=1/Fa x(z+1)3
et comme Da2=1/Fa (valeur réelle du flux pour un objet statique a Da)
(Le raccourci a 1 sans passer par des constantes ne change rien au fait qu'à z=0, 1/Fa=1/Fc)
On trouve donc un résultat different pour Dl la "distance de luminosité" qui n'a absolument aucune valeur
de distance dans le cas présent mais uniquement la variation du volume d'une sphere entre Da et Dc
Dl=Da.racine (z+1)3
.....
Autrement dit, le calcul classique nous donne la variation de luminosité
pour un meme objet situé à des distances differentes, la distance apparente
et la distance de luminosité coïncident, c'est meme un outil de mesure.
Le present calcul suppose que si on s'occupe de l'univers et qu'on considere un volume suffisamment grand,
alors le calcul doit être porté sur ce volume et non sur la luminosité de sa surface
qui n'a aucun sens à l'échelle d'un amas...
Dès lors ce qu'il convient de mesurer c'est la variation de luminosité entre un objet vu à Da statique
et un objet vu a Da avec un z+1>1, le facteur "d'anormalité relativiste"
( combiné au fait que le déplacement des éléments est concentrique,
donc pour un objet suffisamment grand, la projection concentrique differe de la projection parallèle,
qui est le modele 2D de l'aberration de la lumière, l'objet se déplace suivant des lignes parallèles,
il ne change pas de taille au cours du temps ). Bref, tout ça pour dire que pour la projection entre Da et Dc,
par application du theoreme de thales, le volume va augmenter d'un facteur (z+1)3, simplement.
Comme je le disais plus haut, le resultat est difficilement vérifiable car Da n'est pas mesurable,
elle est déduite de Dl (formule classique+ application de la theorie Dl=Da(z+1)2),
voire directement de z.... c'est un resultat pas une mesure !
.....
Ce qui est amusant c'est que quand on applique la formule inverse pour une portion d'univers (visible)
de rayon 13.7Gal (cad âgé de 13.7Ga) et mesurée avec un z=1100 on trouve que la sphere d'émission mesure
13.7Gal/racine(1100)3=375.000al
ce qui est la taille logique d'un univers âgé de 375.000ans, age du découplage
(Dans la theorie actuelle il mesure deja 42 million d'al à cet âge, inflation oblige
on considere qu'alors une surface spherique S emet valant aujourd'hui S(z+1)2, de rayon 45Gal)
Je vous laisse méditer la dessus et j'y retourne aussi, car je ne suis pas si sur du sens de tout cela
J'espère que ce post ne sera pas classé dans les théories perso, c'est juste le partage d'une réflexion :
A l'échelle de l'univers, la mesure de la luminosité d'un objet par son flux de photons doit elle suivre
la loi classique décrivant l'éloignement d'une surface, ou s'inspirer des lois relativistes et mesurer
la variation d'un volume ?
Merci à ceux qui auront essayé de comprendre
Mailou
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