SOS SPECTRAL !
Bonjour à celles et ceux qui liront cette lettre de détresse !
Tout arriva pendant la lecture de l’excellent livre de Yaël NAZÉ « Les couleurs de l’Univers ». Je me trouvai à la page 19 quand je redécouvris une notion totalement oubliée depuis mes années scolaires - le spectre électromagnétique.
Voilà ce que nous dit l’auteur : « Plus curieux encore : plus l’objet est chaud, et plus la fréquence correspondant au maximum du rayonnement émis augmente … Ainsi, si l’on chauffe une barre de fer, elle prend d’abord une teinte rouge sombre, puis rouge clair, jusqu’à atteindre des teintes jaunâtres, et tourner finalement à un blanc éclatant. Observée dans un spectroscope, la lumière émise contient de plus en plus de bleu, ce qui va à l’encontre de notre intuition : le bleu n’est-il pas généralement assimilé à une couleur froide… Pourtant dans l’Univers, les étoiles bleues sont les plus chaudes ! »
Je retins bien ma leçon et continuai ma lecture. Mes malheurs commencèrent à la page 90 dès l’entrée au chapitre sur la lumière infrarouge, pendant la lecture de l’expérience d’Herschel.
Voila ce que nous dit l’auteur : « A sa grande satisfaction, il (Herschel) observa que la température augmentait régulièrement lorsqu’on passait du bleu au rouge, comme il l’avait imaginé… le thermomètre situé à côté du rouge présentait la température la plus élevée ! »
Je comprenais parfaitement que le caractère contradictoire de ces deux citations venait de mon incompréhension du phénomène décrit, mais malgré cela je n’arrivais pas à trouver une faille dans ma logique ! On m’avait bien dit auparavant que le bleu était le plus chaud, or maintenant on essayait de me prouver le contraire. Sans désespérer je continuai ma lecture en pensant que la suite allait me donner un peu plus de détails pour arriver à mes fins, mais voila ce que vis !
« Les objets astronomiques qui émettent ce rayonnement (c'est-à-dire l’infrarouge) sont principalement, par ordre de température décroissante : les étoiles, surtout les plus froides (proche IR), les planètes, comètes et autres astéroïdes (IR moyen), la poussière froide, les régions centrales de galaxies, les nuages moléculaires froids (IR lointain et submillimétrique). »
Et après avoir à nouveau parlé du froid une magnifique illustration dessous le texte montrait une tasse chaude éclatant de rouge et une tasse froide complètement noire !
Mes cher(e)s compatriotes, mes ami(e)s francophones, si quelqu’un pouvait me proposer une main secourable dans cette impasse « scientifique » cela me rendrait un grand service et me sauverait de nuits d’insomnies à la recherche de la réponse exacte!
Un chaleureux merci d’avance.
Aka Buzuzunia
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