Serait-il possible d'utilisé le lance pierre gravitique de jupiter jusqua une accélération maximal et de laugmenté encore avec un systéme de propulsion ionique??? Si oui quel vitesse obtiendrait-on?
Et serai-ce sufisant pour aller sur l'éxoplanet la plus proche (11 année lumirére) en une vie?
Bonjour.Envoyé par Mateo Darkan
Je répondrai oui pour ta première question sans pouvoir te préciser à quelle vitesse tu ressortirais de la sphère d'influence de Jupiter et cela se complique encore plus avec la propulsion ionique car il faudrait avoir beaucoup d'éléments pour pouvoir te répondre. Je te conseil de faire des recherches sur l'effet de fronde et de consulter ces liens :
http://forums.futura-sciences.com/thread139562.html
http://culturesciencesphysique.ens-l...FrondeGrav.xml
http://www.esa.int/images/Ion_vs_Che...Liftoff_1.html
http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermec...E/POUSSEE1.htm
Quand à ta dernière question, pas besoin de faire de calcul pour dire non pas à l'heure actuelle, mais cette technologie est en pleine évolution :
Cordialement,La NASA travaille au développement d’un moteur à ions qui sera alimenté en énergie grâce à un réacteur nucléaire. Cela rendrait l’utilisation du moteur à ions possible pour les vols spatiaux à si grande distance du Soleil que des panneaux solaires ne peuvent plus fournir assez d’énergie.
Europa
bon petite modification
daprés mes calcul en métan 88 ans pour le voyage il fodrait atteindre 143 086 100 km/h
il fodrai déja savoir a combien se systéme est possible d'aller
kel est la vitesse maximal que lon peut gagner avec jupiter et combien on pourais rajouté avec la propulsion ionique?
Vaste question... On doit envisager plusieurs aspects de la question :
1. Intérêt d'aller sur l'exoplanète la plus proche (11 AL) : si les annalyses spectroscopiques donnent de très fortes chances qu'il y ait de la vie, ou bien si nous en captons des émissions radio d'origine artificielle, je dirais qu'il faut y aller. Sinon, quel intérêt ? Nous aurons des interféromètres de plus en plus puissants, pour observer les exoplanètes et annalyser les infos obtenues.
2. Coût humain et financier. Un voyage de 88 ans (même de 60...) implique une expédition multi-générations. C'est à dire qu'il faut un vaisseau de très grande taille, contenant d'énormes réserves de carburant, d'eau et d'aliments. Sans parler du matériel technique (maintenance...) et des modules d'atterissage. Le coût financier sera astronomique, on peut le dire. On trouvera certainement des astronautes volontaires pour partir dans un voyage dont ils ne reviendront pas vivants, mais... s'ils changent d'avis une fois aux confins du système solaire ? Côté organisation, il faudra un module hospitalier, des locaux pour une école, et puis s'assurer que les enfants nés au bord du vaisseau auront les capacités requises pour faire le boulot de leurs parents (pilotes, biologistes, etc). Finalement, la gravité artificielle serait le moindre problème (on sait la créer par rotation du vaisseau).
3. Il y a aussi ce que j'appelle "le paradoxe de Lem", présenté par Stanislaw Lem dans un très émouvant roman de S-F, intitulé "Retour des Etoiles". Ce paradoxe s'articule sur deux points :
- Au bout d'un voyage d'un siècle ou plus, nos astronautes de 2e ou 3e génération arrivés à destination pourraient y trouver des Terriens qui leur diront : "Salut, on a trouvé un moyen de faire tout ce chemin en deux jours avec la technologie machin. Vous avez gâché votre vie pour rien."
- Au retour de leur voyage de toute une vie ou de plusieurs générations, nos astronautes pourraient retrouver une humanité dont la mentalité a radicalement changé et qui a un autre point de vue sur leur exmploit. Par exemple, ils pourraient retrouver les terriens abrutis par le confort et rendus excéssivement superficiels par les loisirs : on les regardera comme des saltimbanques ou, au mieux, comme des singes savants.
Pas la peine de continuer, il est évident que le système multi-générations est limite ingérable, et que la propulsion classique ne suffira pas pour quitter le système solaire. Même la propulsion par américium (qui nous permettrait l'aller simple pour Mars en 15 jours) reste sans intérêt à cette échelle-là (surtout en sachant que l'américium est extrêmement rare sur Terre). Il nous faudra inventer un système de propulsion "exotique" pour rejoindre les étoiles. Plusieurs principes en ont été ennoncés, on n'a jamais pu en expérimenter un seul, mais ça viendra forcément.
Bref, nous sommes pour l'instant dans la Science-Fiction.
Bonjour,
Très intéressant...le paradoxe de Lem doit nous faire réfléchir pour les voyages longues distances.
Peux tu nous en dire un peu plus concernant l'américium ? Merci.
Qaund aux 88 années selon mateo darkan, je ne crois pas qu'il ait inclus le "freinage", donc tu (mateo) peux revoir à la hausse ton calcul et pas d'un peu.
Cordialement,
Europa
Trois idées, une positive, une négative et une réaliste sur un tel projet :
La positive, d'abord : en admettant que l'on puisse accélérer jusqu'à atteindre des vitesses relativistes, la durée du voyage vécue de l'intérieur du vaisseau sera plus courte pour les colons. Le temps se dilate à grande vitesse, ce qui rend le périple moins pénible.
La négative ensuite : Je pense qu'il n'est du droit de personne de faire des enfants lors d'un tel voyage. Qu'est-ce qui nous permet de les condamner à vivre dans une coquille de métal le reste de leur vie ? Même si les parents astronautes ont fait ce choix, comment peuvent-ils justifier à leurs enfants le fait qu'ils ne verront jamais la Terre ?
La réaliste enfin : s'il s'avère qu'une exoplanète donnée serait un bon creuset pour l'apparition de la vie, il serait plus sage d'y envoyer une sonde automatique avant...
Mon opinion personnelle est que tout voyage spatial dépassant les 10 ans aller-retour est un acte imoral envers les astronautes, même volontaires. Ils ont le droit de changer d'avis, de craquer nerveusement, de tomber malades (un cancer qui se déclence en milieu de chemin, 20 ans après le départ... qu'est-ce qu'on fait ?) en cours de route. Le voyage multi-générations, c'est limite criminel, toujours d'un point de vue moral, envers ceux qui naitront et mourront de vieillesse sur le vaisseau.
Quant à l'américium : c'est un élément extrêmement rare, mais qui serait un très bon carburant spatial. L'équipe israëlienne à l'origine du concept a calculé que l'engin relierait la Terre à Mars en 15 jours, accèlération et freinage compris. J'en ai entedu parler dans Sciences et Avenir, et on peut certainement trouver davantage d'infos sur des sites dédiés à Mars et/ou à l'exploration spatiale.
Salut,
En cherchant vite fait j'ai trouvé ça (en effet ça pourrait etre très interessant):
http://www.nirgal.net/chroniques/geo...e_15jours.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9ricium
Bjr à tous,
Ce qu'il y a de bizarre dans ce genre de débat, c'est que l'on spécule TOUJOURS sur le coté "technique TRES avancée" pour faire valoir ces arguments.
Pourquoi pas!
Mais on laisse "l'homme" tel qu'il est.
Ben moi , je verrais bien en // des avancées techniques "mécaniques", des avancées "biologiques" sur les capacités de l'homme à : par exemple, vivre BEAUCOUP plus vieux et en PLEINES formes pour affronter ces voyages,
conserver ses capacités intellectuels et physiques, éventuellement passage
en LETHARGIE à tour de role d'une partie de l'équipage etc... etc...
Là ca change la donne !!
Pas de raisons de ne pas mettre AUSSI cela dans le panier des hypothéses tant qu'on y est !!
Bonne journée
D'accord avec toi, mais l'être humain ne vivra jamais 1000 ans, et la léthargie ne pourrait pas durer un milénaire (avec la technique actuelle, c'est le temps qu'on mettra pour sortir du système solaire). Et même si l'on pouvait roupiller durant mille ans, il reste toujours le paradoxe d'Einstein (temps plus lent à haute vitesse) et le fait qu'on retrouvera la Terre et l'humanité bien différentes de ce qu'elles étaient à notre départ.
Disons que dans un siècle, l'homme sera mûr plus tôt (la puberté à 10 ans, le doctorat à 21...) et sera aussi frais à 90 ans qu'un jeune retraité d'aujourd'hui. Ca s'appliquera plus ou moins pour de longs voyages dans le système solaire, mais ça ne nous permettra toujours pas de sortir du Nuage d'Oort avec la propulsion classique.
