Première remarque il y a toujours quelque chose d’assez frustrant avec les docs sur n’importe quel thème technique : la justification des options fondamentales est passée sous silence.
Q. 1 : D’où vient cette architecture étage principal + fusées d’appoint ?
Considérations économiques ou techniques ?
Prenons Ariane 5. Le premier étage comporte :
a) les étages d’accélérations à poudre, alias boosters, alias fusées d’appoint… un appoint qui représente 92% de la poussée au décollage, chacun pesant ~250t ;
b) l’étage principal cryotechnique, un « principal » pesant 170t avec le plein, dont le moteur ne donne que 8% du total.
Pour la navette les ordres de grandeur sont similaires.
Q. 2 : Pourquoi ces termes « principal » et « appoint » alors qu’on se demande lequel assiste l’autre ?
Par contre les Soyouz ne carburent qu’au kérosène (et à l’eau oxygénée ?).
La NASA développe actuellement la génération des lanceurs devant remplacer les navettes dans l’optique d’un retour sur la Lune.
Ares I est destiné à mettre en orbite les passagers. Son premier étage est constitué du seul booster de navette rallongé d’un segment.
Ares V, pour les bagages, a l’architecture classique qu’on connait.
Q. 3 : Avec Ares I il y a seulement un étage à poudre, cela ne semble pas poser de problème de sécurité. Y a-t-il eu des accidents causés par un booster du fait de sa technologie propre ? Je fais l’impasse sur la destruction de Challenger car ce n’est pas une défaillance du propulseur lui-même.
Est-ce qu’il serait envisageable de créer un premier étage d’Ariane avec trois, quatre ou cinq propulseurs à poudre ? Est-ce que ce ne serait pas plus économique ?
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