Dans ce cas de figure, y a pas a choisir : l'homme ne peut pas y aller.En fait d’objectif astéroïde, j’en verrais bien un autre : faire de recensement de la ceinture.
Je sais pas si vous avez bien saisi mon point de vue : je sais que ça coute horriblement plus cher, que c'est incroyablement plus compliqué et notoirement plus limité en possibilité (distance et temps de mission) d'envoyer des hommes a la place de robot.
MAIS, lorsque l'homme, pour une raison ou pour une autre, ici en vertu d'une préparation de mission martienne, peut accéder a un endroit du système, aujourd'hui encore, et de loin, il fera mieux que le robot.
Comme je vous l'ai précisé, il suffit de regarder ce qui se passe en orbite base ou c'est toujours des hommes et jamais des robots qui travaillent, ce qui prouve que l'homme est plus performant, au moins aujourd'hui.
C'est exactement la preuve que l'humain est plus performant, Nicolas !Hubble n’avait pas été conçu du tout pour être réparé, ni par des robots ni par des humains qui ont dû bricoler pour y parvenir.
Bien sûr, l'homme ne pouvait bosser que gros maxi ~50 heures (au cours d'une mission) là ou le robot aurait pu en abattre des milliers.
Mais la qualité du travail de l'homme reste inégalée.
Encore faut-il qu'il puisse se rendre sur place, bien entendu.
Et c'est LA que les robots trouvent leur place : dans les endroits inaccessibles ou trop dur d'accès.
Tout ceci étant régit par l'allocation budgétaire qui oblige faire des choix radicaux et limiter énormément, en fait a l'orbite basse exclusivement, l'intervention humaine, a ce jour.
Je ne suis pas du tout contre, bien au contraire, de continuer la politique d'exploration a coup de sondes.En fait de mission, il serait préférable de préparer dès maintenant une ou plusieurs sondes pour les "accrocher" à Apophis lors de ses passages dans nos parages pour étudier, confirmer ou infirmer le risque de 2036.
Je sais aussi qu'il va y avoir obligatoirement conflit budgétaire entre l'objectif habité et les sondes.
La question est finalement de savoir a quel moment il serait judicieux de faire l'effort nécessaire.
Avons nous atteint la maturité technique qui permet d'envisager de commencer un tel programme ?
Si la réponse est oui, alors le "sacrifice" provisoire sur les sondes (le temps que les humains se posent sur mars) est justifié.
J'avoue ne pas avoir la réponse technique a cette question, et être suffisamment partial pour me laisser facilement convaincre par l'affirmative, sans avoir assez d'éléments factuels.
Cependant on ne peut pas remettre en cause la qualité du travail de l'homme dans l'espace comparé aux actuels robots.
Les deux sont complémentaires, le robot ne peut pas remplacer l'homme efficacement partout.
Si la frontière humaine est aujourd'hui limité a l'orbite basse, le début du programme martien est justement d'apprendre à la repousser.
On ne va pas continuer a tourner éternellement a basse altitude autour de notre cailloux.
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