Bonjour,
Je me suis récement interressé à ce mode de propulsion dans le cadre du projet
eclipse (visant à* envoyer un satellite de 100 kg au point de Lagrange, voir http://clients.newel.net/particulier...phe.j/eclipse/ ).
Je n'ai pas encore aprofondi le sujet, sur lequel je ne trouve d'ailleur que
peu d'informations sur le net.
J'ai noté entre'autres le site:
http://archedenoelle.free.fr/ionique.htm
La premiere chose qui interpelle est le choix d'un gaz lourd.
Si on cherche à* minimiser la quantité de carburant il faut maximiser sa
vitesse d'éjection.
D'après les caracteristiques anoncées, la vitesse d'éjection serait au plus
de 30 km/s pour la propulsion ionique.
Or il me semble si je ne me trompe, que le cannon à* électron de mon moniteur envoi
des electrons à* très grande vitesse (50.000 km/s?) et avec un plutot bon
rendement à* en juger la consomation.
La question qui se pose est de savoir s'il vaut mieux éjecter les électrons ou
les noyaux.
Sachant qu'un proton est environ 1800 fois plus lourd qu'un electron, que
les atomes contiennent aussi des neutrons et qu'on ne peut pas forcément
arracher tous les electrons d'un atome, je pars du principe qu'on peut
récupérer 0,1 gramme d'electron pour 1 kg de carburant.
Imaginons deux exemples.
Cas A:
Un Satellite de 100 kg contient 1 kg de gaz, ionisé et expulsé à* 30 km/s.
Sa vitesse sera donc 3 km/s
Cas B:
Un Satellite de 100 kg contient 1 kg de gaz dont on extrait 0,1 g d'électron
que l'on expulse à* 3000 km/s.
Sa vitesse sera equalement de 3 km/s.
Reprenons le cas B et remplaçons 3.000 km/s par 30.000 km/s, on obtient une
vitesse de 30 km/s pour le satellite.
La deuxieme solution semble plus interressante que la première, alors pourquoi
n'est-elle pas utilisée? Il doit y avoir une raison.
Imaginons que nous envoyons un canon à* électron (celui d'une télé) dans l'espace, quelle poussé
aurait-on pour quelle consomation de matière et quelle consomation energétique?
Pour en revenir au projet, j'ai calculé que pour envoyer un satellite de 100
kg en un an à* une distance de 1.500.000 km (distance entre la Terre et le
point de lagrange), il faudrait fournir une poussée de 400 mg seulement.
Ce calcul ne tiens pas compte de l'influence du champs gravitationnel, il est
donc à* revoir.
Les projets de propulsions ioniques concernent des gros moteurs de plusieurs kw.
Est-il possible de fabriquer un moteur plus petit?
Exemple: si le PP1350 fournit 7 grammes de poussée pour 1350 watts,
pourrait-on avoir une poussée de 0,7 g pour 135 watts de consomation, ou cela
représente-t-il une difficulté technique suplémentaire, une incompabilité physique?
Voila, le débat est ouvert.
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